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Aurélie

7 conseils pour éviter les rhumes

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La sagesse populaire veut qu'il n’y ait rien à faire pour prévenir les rhumes et les grippes, et encore moins pour se soigner une fois que l’on est tombés malades. Bien sûr, il est possible de se faire vacciner contre la grippe, mais les recherches suggèrent que ces vaccins ne sont pas aussi efficaces que ce que beaucoup pensent. Les médicaments en vente libre comme les antihistaminiques et les décongestionnants peuvent supprimer certains des symptômes associés au rhume et à la grippe, mais ne sont absolument pas efficaces pour les prévenir, ou raccourcir leur durée. Enfin, les antibiotiques peuvent être nécessaires dans certains cas (par exemple un rhume qui se transformerait en une infection des sinus sévère), mais ils ne sont pas efficaces pour traiter les infections virales qui causent le rhume et la grippe. Cependant, la  bonne nouvelle est qu’il existe plusieurs mesures à prendre qui permettront de renforcer votre système immunitaire, et non seulement de diminuer vos chances de tomber malade en premier lieu, mais qui aideront aussi à réduire l'intensité et à raccourcir la durée de tout rhume ou grippe que vous pourriez attraper. Au lieu de simplement en supprimer les symptômes comme le font bien des médicaments, les conseils suivants seront en mesure d’améliorer le fonctionnement de votre système immunitaire, ainsi que d'attaquer les virus eux-mêmes.

1-  Faites le plein de nutriments boostant votre  système immunitaire

Il existe plusieurs micronutriments essentiels à la santé immunitaire. Bien souvent,  nous n’obtenons pas une quantité suffisante de ces nutriments à travers notre alimentation. Même si vous faites partie de ceux qui en ingèrent suffisamment, en prendre des quantités supplémentaires lorsque vos proches sont malades, ou que vous êtes malade, peut être très utile. Ces nutriments sont:

- La vitamine C : La vitamine C sous forme de cristaux est celle qui est la mieux absorbée (disponible sur la boutique MaNaturopathe.com). On conseille d’en avaler une cuillère à café une fois par jour en guise de prévention, et deux cuillères à café deux fois par jour si l’on est malade.

- Les vitamines A et D : Ces deux vitamines liposolubles sont essentielles pour la santé immunitaire, mais on ignore souvent qu’elles sont également efficaces dans la lutte contre le rhume et la grippe lorsqu'elles sont prises ensemble. L'huile de foie de morue est ainsi un excellent produit, car elle contient  des formes naturelles de vitamine A et de vitamine D au sein d’un mélange synergique. On peut la prendre sous forme de gélules (4 gélules par jour en prévention, ou 8-12 gélules par jour en traitement), ou directement sous forme d'huile, ce qui est plus économique (prendre jusqu'à 10 ml par jour en phase de traitement).

- Le sélénium : Le sélénium aide à équilibrer et à réguler le système immunitaire. La plupart des individus en obtiennent suffisamment au sein de leur régime alimentaire de tous les jours, mais en prendre davantage durant la saison froide peut être utile. Il est disponible sur la boutique de MaNaturopathe.com.

- L'iode : L'iode joue également un rôle important dans la santé immunitaire, et nous sommes nombreux à ne pas en ingérer suffisamment, c’est notamment le cas chez les personnes soucieuses de leur santé qui ont supprimé le sel iodé de leur alimentation. Les seules sources importantes d'iode dans l'alimentation sont les légumes de mer, les algues, les têtes de poisson et les produits laitiers. Si vous ne consommez pas ces aliments régulièrement, il peut être utile de compléter en ingérant 1 mg par jour d'iode sous forme de capsules de varech.

- Le zinc : Le zinc est un autre nutriment stimulant le système immunitaire pour lequel de nombreuses personnes sont en déficit. Si vous aimez les huîtres, elles seront vos meilleures alliées pour combler vos besoins en zinc via votre alimentation. Sinon, il est également possible d’ingérer du zinc en capsules, une dose de 30 mg / jour est recommandée lorsque l’on lutte contre un rhume ou une grippe.

2 - Buvez des infusions de gingembre frais

Le gingembre est une substance antivirale puissante, capable d’empêcher l'adhésion des virus à la muqueuse des voies respiratoires supérieures. Si vous buvez des infusions au gingembre dès les premiers signes de la maladie, il y a de grandes chances que vous vainquiez le virus avant qu’il n’ait pu devenir trop puissant. Cependant attention, seules des infusions très concentrées en gingembre seront efficaces, ce qui peut être difficile pour certaines personnes, le goût du gingembre étant très fort. Vous aurez également besoin d’investir dans une centrifugeuse pour réaliser votre boisson.

Voilà la procédure à suivre pour préparer votre décoction de gingembre : - Pressez  500 g à 1 kilo de gingembre frais, verser le jus dans un bocal et réfrigérer. - Placez  50 à 100 millilitres de jus de gingembre dans une tasse avec le jus d'un demi-citron et une grande cuillère à soupe de miel (le miel est également un puissant antiviral). Vous pouvez ensuite y ajouter une pincée de poivre de Cayenne, ainsi que 150 millilitres d'eau chaude. - Buvez 2 à 6 tasses de cette infusion chaque jour, en sirotant lentement le breuvage tout au long de la journée

3-  Lavez vos mains

Vous le savez probablement déjà, mais des études ont montré que se laver fréquemment les mains est l'un des gestes les plus importants pour se protéger durant la saison du rhume et de la grippe. Lavez vos mains en arrivant à destination chaque fois que vous changez de lieu, et assurez-vous que ce soit la première chose que vous faites en arrivant chez vous.

4- Prenez du sirop de sureau

Le sureau est l'une des plantes les plus efficaces pour renforcer la fonction immunitaire et prévenir les rhumes et les grippes. Prenez une cuillère à café de sirop deux fois par jour si vous sentez les prémices d’un rhume ou d’une grippe vous tomber dessus, et continuez à en prendre si vous tombez malade.

5-  Consommez des plantes boostant le système immunitaire

Il existe plusieurs plantes ayant un effet immunostimulant puissant. Durant la saison froide, voilà un mélange efficace à prendre en prévention des rhumes et de grippe: - Mélanger à parts égales de l’astragale, des cordyceps et du Rhodiola sous forme d’infusion. - Prendre un quart de cuillère à café de ce mélange 3 fois par jour en guise de prévention, et une demi-cuillère à café 6 fois par jour si vous êtes déjà malade. Attention : Ces plantes  étant des "stimulants immunitaires", les personnes atteintes de maladies auto-immunes impliquant une réponse immunitaire hyperactive doivent faire preuve de prudence et en parler avec leur médecin avant de les utiliser.

6- Consommez des herbes antivirales

Si, malgré tous vos efforts, vous avez finalement succombé à un rhume ou à la grippe, il existe un certain nombre de plantes antivirales qui pourront vous être utiles. Voici une formule efficace pour le traitement de la grippe et le rhume doux: - Mélanger 2 mesures de lomatium, 2 mesures de racine rouge, deux mesures de réglisse, ainsi qu’une mesure d’Isatis (le tout sous forme d’infusion). - Prendre 30 à 60 gouttes de ce mélange dilué dans  50 millilitres d'eau chaque heure jusqu'à ce que votre état s’améliore. Vous aurez peut-être des difficultés à trouver certaines de ces plantes près de chez vous,  mais vous les obtiendrez facilement en ligne.

7- Reposez-vous !

Enfin, dernier conseil mais pas le moindre : ménagez-vous ! C’est un conseil avec lequel beaucoup auront du mal car au sein de notre monde trépidant, le repos n’est tout simplement pas apprécié. Néanmoins, il est absolument nécessaire lorsque votre organisme lutte contre une infection virale consommant beaucoup de votre énergie.

Bien sûr, il ‘est pas toujours facile de prendre du temps pour vous, surtout si vous avez de jeunes enfants. Cependant,  même de courtes périodes de repos pendant la journée peuvent faire une grande différence lorsqu’il s’agit de soutenir votre système immunitaire.

De votre côté,  avez-vous essayé l'une de ces stratégies? Si oui, ont-elles fonctionné ? Quelles sont vos astuces favorites pour prévenir les rhumes et les grippes? N’hésitez pas à partager vos expériences dans la section commentaires.

Cet article est basé sur celui de Chris Kesser, "7 tips for preventing (and shortening) colds and flus"

10 conseils pour diminuer son stress

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En matière de santé, il existe un facteur plus important que n’importe quel autre. Il est la cause de 95% de l’ensemble des maladies, et à l’inverse, lorsqu’il disparait, il a été associé à des réductions spectaculaires des maladies et à une longévité accrue.

Ce facteur a plus d’importance que le cholestérol, la glycémie, la pression artérielle, ou tout autre facteur de risque pouvant déterminer si vous allez vivre longtemps et en bonne santé. Néanmoins, ce n’est pas un élément qu’il est possible d’avaler via une pilule, et on ne peut pas non plus se le faire prescrire dans un hôpital, ou dans le cabinet de votre médecin.

Quel est ce facteur critique qui a tellement d’influence sur votre santé ?

Il s’agit de votre attitude, de vos relations avec les autres,  de votre communauté et de vos croyances spirituelles. Autrement dit, la santé de votre esprit et vos connexions avec les autres ont un immense impact sur la santé de votre corps. En fait, la meilleure façon de prédire l’espérance de vie d’une personne est de s’intéresser à sa résilience psychologique, c’est-à-dire sa capacité à encaisser les coups et les épreuves que la vie mettra en travers de son chemin.

Cette importance de l’esprit dans le domaine de la santé n’est pas une nouveauté. Ainsi,  le livre « Mind Healer, Mind Slayer » écrit par le professeur de médecine clinique Kenneth Pelletier a été publié sur le sujet il y a plus de 30 ans, en 1977. Depuis, la médecine a fait d’importants progrès et on en a appris davantage sur les mécanismes par lesquels le corps affecte l'esprit et inversement, mais les vérités de base sont restés les mêmes. Il existe ainsi un lien dramatique et puissant entre votre esprit et votre corps, et entre votre corps et votre esprit. On peut même parler de système bidirectionnel.

Malheureusement, peu de médecins acceptent ou comprennent cette réalité fondamentale sur la biologie. C’est pourquoi, dans la plupart des cabinets de médecins, vous n’en apprendrez pas davantage sur ce lien entre votre corps et votre cerveau, et les différentes manières de l’utiliser pour favoriser la guérison.

Toutefois, l’objectif de cet article est de vous donner les outils pour le faire. Nous allons ainsi discuter en quoi le corps et l'esprit sont intimement liés, puis nous évoquerons 10 conseils pratiques que vous pouvez utiliser pour calmer votre esprit et guérir votre corps.

Une épidémie de troubles liés au stress

Hans Selye, l'homme ayant inventé le mot «stress» et le premier individu à s’être intéressé à ses effets biologiques, déclarait "Le médecin moderne doit en savoir autant sur les émotions et les pensées que sur les symptômes de la maladie et les médicaments. Cette approche semble aujourd’hui plus propice à la guérison que toute autre approche médicale existante à ce jour ".

Les paroles de Selye sont aussi vraies aujourd'hui qu'elles l'étaient le jour où il les a écrits.

Nous assistons actuellement à une épidémie de troubles liés au stress dans notre société, comme par exemple la dépression, l'anxiété, l'autisme, le trouble déficitaire de l'attention, les troubles de la mémoire, et la démence. L’ensemble de ces troubles a fait de l'industrie pharmaceutique un secteur extrêmement rentable.

A l’heure actuelle, ces troubles sont traités majoritairement par la caféine, le Prozac mais aussi le sucre, l'alcool et la nicotine. Néanmoins, ce ne sont que des solutions temporaires qui ne s’attaquent aucunement à la racine du problème. La solution est pourtant à la portée de chacun nous, puisqu’elle se trouve tout simplement au sein de notre cerveau !

95% des maladies sont causées ou aggravées par le stress.

À l'école, nous avons tous appris à lire et à écrire, mais nous n’avons jamais appris à utiliser nos esprits pour nous permettre de développer la plus importante de toutes les compétences : rester heureux et en bonne santé.

D’autres cultures donnent bien plus d’importance au pouvoir de l’esprit. Ainsi, Herbert Benson, directeur de la Harvard Medical School,  s’est intéressé au pouvoir étonnant développé par les moines tibétains : ils sont ainsi en mesure d’utiliser leur esprit pour ralentir leur métabolisme, changer leurs fréquences cardiaques, ou encore élever et abaisser leur température corporelle.

Une excellente illustration de leurs pouvoirs réside dans la pratique ancienne du toumo, qui est réalisée par des moines tibétains initiés et consiste à générer de la chaleur interne. Ainsi, les moines sont enveloppés dans des feuilles glacées et doivent utiliser leur chaleur interne pour les sécher. En conséquence, ils sont en mesure de passer une nuit entière assis nu sur une montagne enneigée sans geler, leur chaleur interne les maintenant au chaud.

En Occident, ce type de pouvoir nous est complétement inconnu. Nous n’avons pas non plus appris à faire face aux frustrations de la vie au jour le jour. Au contraire, nous avons tendance à vivre soumis à un  stress chronique en permanence,  et nous ne sommes pas armés pour faire face à cette charge psychique constante, qui est le véritable fardeau du 21e siècle.

Le stress tue

Le stress est extrêmement nocif, et il existe de nombreuses données et études le prouvant :

  • 95% de toutes les maladies sont causées ou aggravées par le stress. Il a également été prouvé qu’un faible statut socio-économique est associé à des indicateurs de santé pauvres et à un risque plus élevé de décès. Ces mauvais résultats ne sont pas liés à de mauvaises habitudes de santé, mais aux sentiments d'impuissance et de perte de contrôle. Enfin, le racisme intériorisé et le stress ont aussi été associés à une quantité supérieure à la normale de graisse abdominale.

  • Les hormones du stress endommagent l'hippocampe, le centre de la mémoire du cerveau, causant des pertes de mémoire et favorisant la démence.

  • Lors d’une étude de personnes s’étant portés volontaires pour se faire injecter le virus du rhume dans le nez, seules les personnes ayant un niveau élevé de stress ont été enrhumées. De la même manière, une étude a montré que les femmes atteintes d'un cancer du sein métastatique survivent deux fois plus longtemps lorsqu’elles appartiennent à un groupe de soutien.

  • L'appartenance à un groupe, que ce soit groupe religieux, un club de bowling, ou encore une association de couture, réduit le risque de décès toutes causes confondues et augmente l’espérance de vie, toute habitude de santé mise à part.

  • Au sein d’une étude médicale, les individus ayant des scores élevés en matière d’hostilité avaient un risque plus élevé de crises cardiaques que les fumeurs, les personnes en surpoids, les individus ayant une pression artérielle élevée, ou ceux ne faisant pas d’exercice physique.

Ces données montrent ainsi clairement que l'esprit a le pouvoir d'influencer le corps.

La bonne nouvelle est qu’il est tout à fait possible de modifier vos croyances et vos attitudes, ainsi que leurs effets sur votre corps et votre esprit. Il vous faudra peut-être apprendre de nouvelles compétences, comme des techniques de réduction du stress, mais c’est quelque chose de faisable.

Cependant, nos croyances et nos attitudes ne sont pas les seules choses qui comptent. Notre esprit et le fonctionnement de notre  cerveau est également influencé par ce qui se passe dans notre corps. Ainsi, les effets des déséquilibres de notre organisme sur notre esprit et notre cerveau sont tout aussi importants, et sont bien souvent ignorés par la médecine traditionnelle.

Les éléments de notre corps qui affectent notre état mental et notre cerveau comprennent les hormones, le système immunitaire, les intestins, le système énergétique, l'état nutritionnel, et d'autres facteurs liés à notre environnement.

On peut notamment mentionner l’exemple de ce patient qui était dans un état de stress et d’anxiété intense, souffrait de palpitations, et buvait quatre martinis chaque soir simplement pour se calmer. Il souffrait également de graves crampes musculaires, et de contractions oculaires. Ces symptômes sont des signes évidents d’une carence en magnésium. Cependant,  le stress, l'alcool, la caféine et le sucre ont tous tendance à diminuer le taux de magnésium : cet homme était ainsi piégé au sein d’un véritable cercle vicieux.

Dans ce type de situation, le patient n’a pas besoin qu’on lui prescrive du Valium ou du Prozac, mais plutôt qu’on comprenne à quoi est dû son déficit de magnésium, puis qu’on lui propose un traitement comprenant une détoxification, l’arrêt de l’alcool et de la caféine, ainsi que des suppléments de magnésium, afin de calmer son système nerveux. Cela lui permettra ainsi de réinitialiser son système nerveux et de faire travailler son esprit et son corps ensemble, optimisant donc son traitement.

 

Vous pouvez faire la même chose. En utilisant les techniques suivantes, vous pouvez tirer parti de la puissance de votre cerveau et de votre corps pour calmer votre esprit et régler vos soucis de santé.

 

10 conseils pour calmer votre esprit

 

  • - S’attaquer aux causes sous-jacentes de stress : Partez à la recherche des causes biologiques pouvant causer certains de vos problèmes psychologiques. Une déficience en magnésium ou vitamine B12, une bactérie présente dans votre intestin, ou encore une allergie au gluten pourraient être responsable de changements au sein de votre cerveau. Ainsi, en changeant votre corps, vous pouvez changer votre esprit ! Votre naturopathe est tout à fait qualifiée pour vous aider dans cette quête, n'hésitez pas à la consulter.

  • - Se relaxer : Apprenez à réellement vous détendre, de manière active. Pour enclencher les forces puissantes de l'esprit sur le corps, vous devez faire quelque chose, vous ne pouvez pas simplement rester à regarder la télévision ou à boire une bière.

  • - Acquérir de nouvelles compétences : Essayez d’apprendre de nouvelles compétences telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga, et la relaxation musculaire progressive. Mais il existe aussi d’autres activités efficaces pour la détente, telles que prendre un bain chaud, faire l'amour, se faire masser, regarder un coucher de soleil, ou faire une ballade à pied dans les bois ou sur la plage.

  • - Faire du sport : L’exercice physique est un moyen puissant et efficace d’éliminer le stress et de guérir l'esprit, il suffit de s’y mettre ! Il a été prouvé que le sport avait des effets similaires ou supérieurs au Prozac pour traiter la dépression.

  • - Optimisez votre alimentation : Éliminez de votre régime alimentaire caféine, alcool et sucres raffiné. Prenez soin de manger à intervalles réguliers pour éviter le stress à court terme de la faim sur votre organisme.

  • - Prenez des suppléments : Certains suppléments peuvent être utiles pour lutter contre le stress, tels que ceux contenant de la vitamine C, les vitamines du complexe B, y compris B6 et l'acide pantothénique B5, le zinc, ainsi que le magnésium, que l’on considère comme le minéral de la relaxation. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe !

  • - Testez les herbes : Utilisez des herbes adaptogènes (c’est-à-dire des herbes vous aidant à adapter et à équilibrer votre réponse au stress) comme le ginseng, Rhodiola rosea, ginseng sibérien, cordyceps, et l'ashwagandha.

  • - Essayez la thérapie par la chaleur : Prenez un bain chaud ou rendez-vous dans un sauna pour aider votre corps à se détendre profondément, et à entrer en phase de relaxation.

  • - Modifiez vos croyances : Analysez vos croyances, vos attitudes et la manière dont vous gérez les situations de la vie quotidienne et envisagez de chercher à les modifier afin de réduire votre niveau de stress.

  • - Trouvez votre communauté : Assurez-vous de prendre soin de votre réseau d'amis, de votre famille ou de toute autre communauté à laquelle vous appartenez. Ils sont vos alliés les plus puissants dans le maintien d’une bonne santé sur le long terme.

Prenez le contrôle de votre santé des aujourd'hui en utilisant les techniques décrites dans cet article, et rejoignez le mouvement grandissant des individus persuadés que corps et esprit se doivent d’être intimement lié dans la médecine d’aujourd’hui.

Et vous, au quotidien, que faites-vous pour se détendre et vous relaxer ? Avez-vous remarqué des améliorations au sein de votre santé lorsque vous êtes détendu ? N’hésitez pas également à partager vos expériences ou vos questions sur le sujet au sein des commentaires.

 

15 idées pour passer des fêtes de fin d’année en pleine forme

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Ca y est, les fêtes de fin d’année sont là ! Durant cette période, nous sommes tous tentés (moi la première) de céder à la gourmandise et d’avaler toutes sortes de plats délicieux, qui nous feront ensuite culpabiliser. Bien sûr, on se dit toujours que l’on entamera une grande détox alimentaire sitôt les vacances terminées. Et s’il était possible de profiter des fêtes de fin d’année, de vous faire plaisir en dégustant des mets savoureux, sans pour autant engloutir des montagnes de plats lourds pour le regretter instantanément ? Les fêtes de fin d’année sont une période joyeuse de célébration auprès de sa famille et de ses amis, mais il n’est pas pour autant nécessaire d’en faire une période d’orgies alimentaires, mauvaises pour la santé, pour votre tour de taille, et pouvant même contribuer au débalancement de votre taux de sucre.

Durant cette période de fêtes, vous vous retrouverez probablement dans des lieux où vous n’aurez aucun contrôle sur la nourriture servie, chez un ami, lors d’une soirée à l’extérieur, ou chez un membre de votre famille. Mais cela ne signifie pas pour autant que vous devez complètement vous laisser aller et dévorer tout plat sucré préparé par votre hôte ! Retrouvez sans plus attendre 15 conseils simples et pratiques, qui vous seront utiles pour votre prochain dîner ou tout autre évènement durant ces fêtes de fin d’année:

- Faire des demandes spécifiques : Prévenez votre hôte à l’avance de toutes les intolérances, allergies et sensibilités alimentaires que vous pourriez avoir. Dans la plupart des cas, il sera ravi de répondre à votre demande.

- Ne sautez pas de repas avant le grand jour de fête : A l’inverse, efforcez-vous de manger tôt et souvent. Cela permettra ainsi à votre métabolisme de fonctionner en permanence toute la journée, plutôt que de ralentir pendant les périodes de «mini-faim." Il est ainsi essentiel de toujours prendre un petit déjeuner, de manger tous les 3 à 4 heures, et d’essayer de planifier vos repas à la même heure chaque jour. De cette manière, votre métabolisme travaillera plus vite et plus efficacement. Cela devrait vous permettre de perdre du poids, d’avoir plus d'énergie et de vous sentir mieux.

- Mangez avant de partir : Manger avant d'aller à un événement peut permettre d’être plus détendu, et de profiter de davantage de discussions et d’interactions avec les autres invités, puisque l’on n’a plus besoin de se concentrer sur l'alimentation.

- Commencez par faire le plein de vrais aliments : En début de repas, concentrez-vous sur les aliments non transformés comme les fruits et légumes, les céréales sans gluten, les graisses saines, les poissons sauvages ou d'autres protéines animales. Ces aliments envoient un signal de satiété à votre cerveau, et vous êtes ainsi moins susceptibles d'avoir envie d’aliments transformés et de desserts sucrés.

- Méfiez-vous des « vendeurs de sucre » : On trouve dans chaque famille ces personnes qui sont très douées pour vous faire culpabiliser de ne pas tester leur dessert spécial, et de vous « laisser un peu aller ». S’il vous faut tester leur création,  contentez-vous de quelques bouchées, cela devrait leur suffire. Faites simplement attention à ce que ces quelques bouchées ne se transforment pas en deux parts de gâteaux !

- Concentrez-vous sur votre famille et vos amis, et non pas sur la nourriture : Les fêtes de fin d’année  sont l’occasion de passer du temps auprès de nos êtres chers. Cependant, la nourriture peut avoir tendance à devenir le centre de l'attention au cours de ces rassemblements. N’oubliez pas de recentrer votre focus sur ce qui importe vraiment, plutôt que de foncer sur le buffet ou l’apéro.

- Apportez une collation d'urgence : Si vous ne savez pas ce qu’il y aura à manger sur place, soyez prêts. Avoir toujours sur vous une collation d'urgence peut être très utile. Cela vous permettra d’avoir toujours quelque chose à grignoter avant un évènement, ou en repartant si vous avez encore faim. Au fil du temps, vous saurez exactement quels snacks vous conviennent le mieux, mais voici quelques exemples de ce que vous pourrez inclure dans votre trousse d’urgence: - Des amandes ou des noix de pécan - Des bâtonnets de carottes ou de concombres - De l’houmous - Une conserve de saumon sauvage - Une conserve de sardines - Une boite de pois chiches avec huile d'olive, citron, sel et poivre - Une barre protéinée - Un avocat

- Ayez des repas participatifs :  Au bureau, vous pouvez par exemple décider avec vos collègues que chacun d’entre vous sera chargé de préparer le déjeuner une fois par semaine ou toutes les 2 semaines. Vous pouvez également créer un repas de fête ou chacun apporte un plat, en coordonnant ces plats à l'avance afin de s’assurer que tout le monde apporte quelque chose de différent, et que chaque plat sera sain.

- Surveillez votre consommation d’alcool : L’alcool crée un déficit de vitamines, et ralentit le métabolisme du cerveau. Il a également tendance à vous inciter à manger davantage. Si vous buvez en soirées, essayez d’en rester au vin sec ou à la tequila, et évitez toutes boissons alcoolisées sucrées. N’oubliez pas non plus de rester hydraté au cours de l'événement.

- Soyez conscient de vos sensibilités alimentaires : Les produits laitiers ainsi que le gluten sont les déclencheurs les plus courants des allergies alimentaires, qui apparaissent souvent durant les fêtes de d’année. Pour les patients qui ont du mal à perdre du poids, il peut être intéressant de les supprimer de votre régime alimentaire durant une courte période. En effet, les produits laitiers comme le gluten sont liés à la résistance à l'insuline et, par conséquent, à la prise de poids.

- Détendez-vous et savourez : Privilégiez des aliments nourrissants tels que la viande, le poisson ou le poulet. N’hésitez pas à réclamer davantage de légumes, ou une seconde portion de salade. Quoiqu’il en soit, faites de votre mieux pour savourer, vous détendre et vous amuser : vous pourrez toujours revenir à votre routine le lendemain matin !

- Ne lésinez pas sur le sommeil : On met souvent le sommeil de côté durant les fêtes de fin d’année, alors que dormir suffisamment est plus que jamais essentiel durant ces journées qui peuvent se révéler frénétiques et stressantes. Efforcez-vous de vous relaxer durant les 2 heures précédant votre coucher. Vous pouvez aussi vous créer un rituel de sommeil : rendez-vous sur 19 conseils pour mieux dormir, vivre plus longtemps et perdre du poids pour en apprendre davantage.

- Faites du sport : Il est prouvé que l'exercice physique facilite la perte de poids sur le long terme. Durant les vacances, au lieu d'aller à la salle de gym, vous pouvez opter pour une session de marche rapide, une randonnée, ou bien une après-midi à la patinoire avec vos enfants.

- Apportez vos compléments alimentaires : Ce n’est parce que vous mangez plus que d’habitude que vous devez négliger les nutriments essentiels que vous pourriez ne pas recevoir dans votre nourriture. La plupart des individus devraient prendre un complément contenant des multi vitamines et de minéraux, ainsi que des acides gras pour les oméga-3 , ou de l’huile de foie de morue : vous trouverez tous ces produits disponibles sur la boutique MaNaturopathe. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe pour en savoir davantage.

- Tenez un journal de votre alimentation : Une étude publiée par Kaiser Permanente Research a révélé que les individus notant tout ce qu'ils mangent perdent deux fois plus de poids que ceux qui ne le font pas. Notez-y tout, ce que vous mangez mais aussi votre activité physique ainsi que toute expérience émotionnelle ou psychologique qui pourrait être pertinente. Cela vous permettra d’identifier ce qui aura pu poser souci.

Cette période des fêtes de fin d’année peut aussi se révéler très stressante. Nous avons souvent tendance à tenter d’apaiser notre stress en  abusant des desserts et sucreries qui fleurissent un peu partout durant cette saison. C’est pourtant loin d’être efficace, en plus d’être mauvais pour la santé et pour la ligne. Si vous cherchez à vous relaxer, il est préférable de tester des techniques respiratoires ou bien de vous mettre au yoga, à la méditation ou à toute autre technique de relaxation. Voici un nouvel article contenant 10 conseils pour lutter contre le stress.

En attendant, n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces pour traverser les fêtes de fin d’année en aussi bonne santé que possible au sein des commentaires. Vous pouvez également prendre un rendez-vous avec l’une de nous pour bénéficier d’un suivi personnalisé et totalement adapté à vos besoins.

 

19 conseils pour mieux dormir, vivre plus longtemps et perdre du poid

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Il est tout à fait possible de perdre du poids, sans pour autant changer vos habitudes alimentaires, ou vous mettre au sport ! Vous n’y croyez pas ? Effectivement, cela ne correspond pas avec ce l’on a l’habitude d’entendre. Et ne vous méprenez pas: prendre soin de son alimentation et faire de l’exercice est important ! Mais il existe un autre facteur clé dans la perte de poids, dont la plupart des gens ignorent l’existence : il s’agit du sommeil.

En effet, mis à part une bonne alimentation et de l’exercice physique, dormir suffisamment est la chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre santé. Ainsi, la privation de sommeil conduit à la prise de poids, et peut provoquer dépression, douleurs, maladie cardiaque, diabète, et bien plus encore.

Aujourd’hui, nous allons donc discuter de l'impact du sommeil sur notre santé. Vous trouverez également dans cet article 19 conseils pour passer des nuits pleinement reposantes et profiter de tous les bénéfices qu’un bon sommeil peut apporter.

Les dangers de l'apnée du sommeil

L'apnée du sommeil est une condition durant laquelle votre sommeil est interrompu au cours de la nuit, car les voies respiratoires se ferment : vous vous réveillez ainsi en sursaut afin de ne pas vous étouffer. C’est un problème très commun, qui reste bien souvent sous-diagnostiqué. Cette affection touche ainsi 18 millions d'Américains, dont la plupart n’est pas traité.

C’était notamment le cas d’un patient d’un collègue naturopathe. Il était si fatigué qu'il devait se tenir debout devant son ordinateur pour pouvoir travailler durant la journée afin d’être sûr de ne pas s’endormir ! Sa femme l’entendait ronfler et haleter chaque nuit, et il tombait de sommeil sitôt installé devant la télévision chaque soir. Un jour, il a fini par s’endormir au volant en conduisant, c’est à ce moment-là qu’il a décidé de consulter. Après avoir effectué une étude de sommeil au sein d’un laboratoire du sommeil, le diagnostic d’apnée du sommeil a été confirmé. Il alors obtenu un traitement lui permettant de maintenir ses voies respiratoires ouvertes la nuit, sa pression artérielle est revenue à la normale et plus important encore, il a pu reprendre une vie normale.

Néanmoins,  les gens souffrant d'apnée du sommeil ne sont pas les seuls en difficulté. On estime que 70% des Américains souffrent de troubles du sommeil. L'ère de Starbucks et des cafés à tout va a été dépassé et remplacée par l’ère des stimulants, comme le Dexadrine et le Ritalin, que l’on appelle également "speed" ou amphétamines, et qui sont prescrits pour garder les gens éveillés et alertes.

Étonnamment, de plus en plus de psychiatres prescrivent désormais ce type de stimulant à leurs patients, sous prétexte que le café ne leur fournit pas suffisamment d’énergie. Ainsi, de nos jours, il semblerait que si nous ne sommes pas en mesure de jongler avec 10 activités différentes à la fois, on considère que quelque chose ne va pas. C’est pourtant complétement absurde.

En effet, nos rythmes biologiques ont pour fonction de nous maintenir en bonne santé, en produisant par impulsions cycliques des hormones de guérison et de réparation, y compris la mélatonine et l'hormone de croissance. Lorsque ces rythmes sont perturbés par le manque de sommeil, la maladie prend alors le dessus.

 

70% des Américains ne dorment pas suffisamment

Depuis des siècles, l’humanité a évolué en fonction des rythmes du jour et de la nuit. En effet, ces rythmes sont en mesure de provoquer une cascade de réactions hormonales et neurochimiques qui nous maintiennent en bonne santé en réparant notre ADN, en construisant nos tissus et nos muscles, et en régulant notre poids. L'avènement de l'ampoule a bouleversé cet ordre naturel.

Lorsque vous manquez de sommeil, votre niveau de cortisol augmente, tout comme l’ensemble de ses effets nocifs, comme des dommages au cerveau, la démence, la prise de poids, le diabète, les crises cardiaques, l'hypertension artérielle, la dépression, l'ostéoporose, et bien plus encore.

Le fait est que la plupart d'entre nous a besoin d'un minimum de huit heures de sommeil réparateur par nuit. Mais atteindre cet objectif est devenu de plus en plus difficile. C’est en partie le cas parce que bien dormir n’est plus quelque chose d’acquis (sauf lorsqu’on est bébé ou adolescent). Néanmoins, ce n’est pas une fatalité et il existe clairement des facteurs négatifs pour le sommeil contre lesquels il est possible de lutter.

 

19 conseils pour mieux dormir

Avant toute chose, il est essentiel de considérer le sommeil comme une priorité. De nombreux individus ont tendance à ignorer les signaux de leurs corps réclamant du repos, et à repousser leurs limites aussi loin que possible. Il est primordial au contraire de redonner au sommeil une place de choix.

Nos vies quotidiennes sont pleines de stimuli divers et variés, qui ont tendance à nous maintenir en état d’alerte jusqu'au moment où nous entrons dans un lit. Ce n’est clairement pas idéal pour obtenir un sommeil réparateur. Ainsi, comment pouvons-nous espérer bien dormir si nous ne dinons pas léger et consacrons les heures précédant le coucher à répondre à des emails, à surfer sur Internet, ou encore à travailler ?

Au lieu de cela, il est essentiel prendre un peu de «vacances» dans les deux heures précédant le coucher. Ainsi, la création d'un rituel de sommeil, c’est-à-dire un ensemble de petites choses que vous faites avant le coucher pour aider à préparer votre système physiquement et psychologiquement pour le sommeil, peut favoriser l’entrée de votre corps dans une phase de sommeil profonde.

Vous trouverez ci-dessous une liste de conseils pratiques pour restaurer votre rythme de sommeil naturel. Cela peut prendre des semaines voire des mois, mais l’application de ces recommandations de manière régulière finira par réinitialiser vos rythmes biologiques:

  • - Maintenir des horaires de sommeil réguliers : aller au lit et se réveiller à la même heure chaque jour.
  • - Utiliser votre lit uniquement pour dormir, ou pour bien pour vous relaxer avec votre partenaire. Ne pas y lire ou y regarder la télévision.
  • - Créer un environnement esthétique encourageant le sommeil : utilisez des couleurs sereines et reposantes, et éliminer toute accumulation d’objets inutile.
  • - Créer l'obscurité totale : vous pouvez envisager d'utiliser un masque de sommeil et des bouchons d’oreille.
  • - Éviter la caféine : elle peut sembler efficace pour vous aider à rester éveillé mais est très nocive pour le sommeil.
  • - Éviter l'alcool : il peut faciliter la venue du sommeil, mais aura tendance à provoquer des réveils durant la nuit et un sommeil global de mauvaise qualité.
  • - S’exposer à la lumière du jour pendant au moins 20 minutes par jour : la lumière du soleil pénètre dans vos yeux et incite votre cerveau à libérer des substances chimiques et des hormones telles que la mélatonine, qui sont essentiels à un sommeil sain.
  • - Manger au plus tard trois heures avant de se coucher : l’ingestion d’un repas copieux juste avant le coucher conduira à une mauvaise nuit.
  • - Éviter toute activité physique intense après le dîner : le sport a tendance à exciter l’organisme et peut rendre difficile la venue du sommeil.
  • - Noter ses soucis : Une heure avant le coucher, il peut être utile de prendre quelques minutes pour coucher sur papier tout souci ou angoisse vous encombrant l’esprit, et de créer une to-do liste des choses que vous avez à faire le lendemain. Cela permettra de libérer votre esprit, qui vous autorisera à sombrer dans un sommeil profond et réparateur.
  • - Prendre un bain chaud : Élever la température de votre corps avant de se coucher favorise le sommeil. Un bain chaud détend les muscles et réduit la tension, aussi bien physiquement que psychologiquement. Vous pouvez également y ajouter du sel d'Epsom et du bicarbonate de soude, qui ont tous deux des propriétés favorisant le sommeil.
  • - Profiter d’un massage avant de se coucher : Les massages contribuent à vous détendre, ce qui rend plus facile l’endormissement.
  • - Créer un environnement chaud : Élever la température de votre corps contribue à déclencher le processus chimique amenant le sommeil. Placer dans votre lit une bouillote, un coussin chauffant, ou encore un corps chaud fera l'affaire.
  • - Éviter les médicaments qui interfèrent avec le sommeil : Il peut s’agir notamment de sédatifs (ceux-ci sont utilisés pour traiter l'insomnie, mais créent finalement une dépendance et la perturbation des rythmes normaux du sommeil), des antihistaminiques, des stimulants, des médicaments contre le rhume, des stéroïdes et des médicaments contre le mal de tête contenant de la caféine.
  • - Utiliser des thérapies à base de plantes : Vous pouvez essayer la passiflore, ou bien la prise de 320 mg à 480 mg de valériane (valériane officinalis), ou encore de l’extrait de racine normalisé à l'acide valérianique de 0,2 pour cent une heure avant le coucher.
  • - Prendre 200 à 400 mg  de glycinate avant de se coucher : cela détend le système nerveux et les muscles.
  • - Autres suppléments et herbes pouvant favoriser le sommeil : calcium, théanine (acide aminé du thé vert), le GABA, 5-HTP, et magnolia. Pour plus de précisionz et pour connaître les différentes interactions possibles, n'hésitez pas à conseil auprès de votre expert MaNanaturopathe.
  • - Prendre 1 à 3 mg de mélatonine la nuit : la mélatonine aide à stabiliser vos rythmes de sommeil.
  • - Se relaxer à l’aide de la méditation ou d’un CD spécialisé : chacun d'entre eux peut vous aider à trouver le sommeil.

    Si, après avoir testé ces recommandations, vous rencontrez toujours des troubles du sommeil, il est préférable de prendre rendez-vous avec un naturopathe, qui pourra vous proposer un bilan complet et éventuellement déceler d'autres problèmes pouvant interférer avec le sommeil, comme des sensibilités alimentaires, des problèmes de thyroïde, la ménopause, la fibromyalgie, un syndrome de fatigue chronique, ou encore le stress et la dépression.

 

Effectuer une étude du sommeil

Il existe de nombreux  troubles médicaux du sommeil, et l'apnée du sommeil  est le plus fréquent, ainsi que le plus sous-diagnostiqué d’entre eux. Si vous vous sentez souvent fatigué et somnolent au cours de la journée, et que votre conjoint ou partenaire a pu observer chez vous des arrêts de la respiration au cours de la nuit, alors vous pourriez souffrir d'apnée du sommeil non diagnostiquée.

Les gens souffrant d'apnée du sommeil ont un risque plus élevé d’hypertension artérielle,  de maladies cardiaques et de mort subite, donc le diagnostic et son traitement associé sont impératifs. L'hypertension artérielle peut aussi être considérée comme un indice à prendre en compte, car la moitié des personnes souffrant d'hypertension artérielle souffrent d'apnée du sommeil non diagnostiquée.

Ainsi, effectuer une étude du sommeil au sein d’un laboratoire du sommeil peut potentiellement vous sauver la vie ! Enfin, gardez à l’esprit que bien dormir est essentiel, et que le sommeil est l'une des voies les plus efficaces vers une santé éclatante.

De votre côté, pensez-vous dormir suffisamment ? N’hésitez pas à partager expériences et conseils au sein des commentaires !

5 raisons de consommer davantage de protéines, même si vous suivez un régime paléo

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La plupart des gens consomment naturellement la bonne quantité de protéines par rapport à leurs besoins. La nature est bien faite, et les protéines sont ainsi un élément nutritif essentiel pour lesquels notre cerveau dispose de mécanismes spécifiques : si nous sommes en déficit de protéines, nous en aurons davantage envie, et si au contraire, nous en consommons trop, notre désir pour elles sera diminué. Ces mécanismes naturels sont difficiles à remplacer par la seule volonté, c’est bien pour cela qu’il est recommandé de simplement manger autant de protéines que vous en avez envie. Aux États-Unis, la consommation moyenne de protéines représente à peu près 15% du total des calories consommées chaque jour (environ 113 grammes pour un homme actif ingérant 3000 calories, et 83 grammes pour une femme active consommant 2200 calories).

Cependant, il existe certaines situations dans lesquelles il peut être avantageux d'augmenter l'apport en protéines jusqu’à atteindre 20 à 30% du total des calories consommées, ou même temporairement 35%. Vous découvrirez ainsi dans cet article si ingérer davantage de protéines peut être intéressant pour vous, même si vous suivez un régime Paléo.

Néanmoins, vous avez sans doute entendu que les régimes riches en protéines étaient dangereux, risquant de provoquer des maladies du rein ou encore de favoriser certains cancers. N’ayez pas d’inquiétudes, il ne s’agit que d’un énième mythe urbain. Des études ont montré que des apports de protéines allant jusqu'à 35 pour cent de calories ingérées chaque ne présentaient pas de danger pour les personnes ne souffrant pas de problèmes rénaux, surtout lorsque l’on s’assure d'obtenir suffisamment de glycine au sein de son alimentation. De plus,  il n'y a aucune preuve que les régimes riches en protéines augmentent le risque de cancer, tant que vous avez une alimentation équilibrée et riche en nutriments.

5 groupes de personnes qui gagneraient à consommer davantage de protéines

Les gens qui essaient de perdre du poids De nombreuses études suggèrent que les régimes riches en protéines sont efficaces pour la perte de graisse.  En effet, les protéines sont plus rassasiantes que la graisse et les glucides, ce qui signifie que nous nous sentons plus satisfaits lorsque nous en mangeons. Lorsque l’on se sent rassasié, nous mangeons naturellement moins et perdons ainsi du poids sans même nous en rendre compte.

Des chercheurs ont ainsi placé un groupe de volontaires en surpoids au sein d’un environnement où l'apport alimentaire pouvait être contrôlé avec précision. Après avoir passé leur apport en protéines de 15% à 30% de leur apport calorique journalier, les participants de l'étude ont consommé environ 440 calories de moins par jour, et ont perdu une moyenne de 11 livres sur 12 semaines. Ces résultats ont été obtenus sans compter les calories ou manger moins intentionnellement.

En fait, des recherches récentes suggèrent même que la raison principale expliquant pourquoi les régimes faibles en glucides sont efficaces pour la perte de poids est, non pas leur faible teneur en glucides, mais le fait qu'ils soient riches en protéines.

Les personnes souffrant d’un haut niveau de sucre dans le sang et de problèmes métaboliques Il a été prouvé que les régimes riches en protéines ont un effet stabilisateur sur la glycémie, et conduire à des changements bénéfiques sur un large éventail de marqueurs métaboliques cardiovasculaires et inflammatoires, allant de la sensibilité à l'insuline au cholestérol, en passant par les triglycérides et la protéine C-réactive.

Les athlètes et les gens s’entrainant La protéine est un nutriment essentiel à la construction et reconstruction du muscle. Si vous voulez prendre de la masse musculaire (par exemple, si vous êtes un athlète d'endurance, un haltérophile, ou que vous vous entraînez simplement dur pour d'autres activités), vous devriez consommer davantage de protéines.

Un supplément de protéines peut être particulièrement bénéfique après une séance d'entraînement intense, comme la plupart des athlètes de haut niveau savent déjà.

Les personnes âgées et les malades chroniques Les personnes âgées et les malades chroniques souffrent fréquemment d'atrophie musculaire. Un régime riche en protéines peut aider à prévenir la dégradation des tissus et réduire les effets négatifs du vieillissement comme des maladies chroniques.

Les gens très stressés Comme nous l’avons mentionné plus haut, la protéine a un effet stabilisateur sur l’indice de sucre dans le sang. Des niveaux élevés de stress peuvent conduire à l'hypoglycémie ou à d'autres déséquilibres de sucre dans le sang. L'augmentation de l'apport en protéines, en particulier le matin, peut augmenter le niveau d'énergie, réduire la nervosité, l'agitation et les sautes d'humeur, améliorer le sommeil, et affiner le fonctionnement du cerveau.

Si vous êtes stressé de manière chronique, les tissus de votre corps commencent littéralement à se décomposer. Les chercheurs du stress appellent cela "l'usure" de la charge allostatique du corps. La dégradation des tissus est causée en partie par des protéines de collagène utilisées plus vite qu'elles ne sont remplacées. Ainsi, si vous êtes très stressé, il est particulièrement important de consommer des protéines contenant du collagène.

De quelle quantité de protéines avez-vous besoin ?

Si vous êtes dans l'un des groupes évoqués ci-dessus, il est recommandé de consommer entre 20 et 35% de calories provenant de protéines chaque jour. Le haut de cette échelle (30-35%) serait particulièrement recommandé pour une perte de poids rapide, des problèmes métaboliques, et les individus suivant un entraînement intense.  Le milieu de cette échelle (25-30%) est adapté aux athlètes et sportifs, et son extrémité inférieure (20-25%) est recommandée pour les personnes âgées, les malades chroniques et les personnes très stressées. Néanmoins, il ne s’agit que de lignes directrices générales et il est essentiel d’effectuer vos propres tests afin de déterminer l’apport de protéines qui vous est le mieux adapté. MaNaturopathe peut vous y aider a l’aide du test BioImpédance, ou test de composition corporelle.

Ces niveaux sont très probablement bien au-dessus des niveaux de protéines que vous consommez actuellement, même si vous suivez un régime alimentaire de type Paléo. Regardons quelques exemples en utilisant le tableau ci-dessous:

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Maintenant, regardons la valeur en protéines d'une journée typique sein d’un régime Paléo. - Petit-déjeuner: deux œufs, choucroute, légumes cuits à la vapeur = Environ 15 grammes. - Déjeuner: salade avec poitrine de poulet en tranches=  Environ 30 à 60 grammes. - Snack: une poignée d'amandes (environ 23 amandes) = Environ 6 grammes. - Dîner: Bavette de boeuf, patate douce, brocoli cuit à la vapeur = Environ 35 à 70 grammes.

On arrive ainsi à un total entre 86 et 151 grammes de protéines, ce qui correspond à 16-27% de l’ensemble des calories d’un régime de 2200 calories, ou à 11-20% des calories d’un régime de 3.000 calories.

Comme vous pouvez le voir, on est bien en dessous des cibles de  protéines indiquées dans le tableau ci-dessus, surtout si vous consommez autour de 3000 calories par jour, et/ou essayez d'obtenir plus de 25% de vos calories en provenance des protéines.

Quand prendre des suppléments protéinés, et comment les choisir

Évidemment, l’option la plus simple pour augmenter votre apport en protéines reste d’augmenter votre consommation de protéines en provenance d'aliments entiers, comme la viande, le poisson, les œufs et les noix. Par exemple, vous pouvez commencer votre journée avec un demi-filet de saumon (environ 40 grammes de protéines) au lieu de deux œufs, et vous pouvez également faire en sorte  d’ingérer quelques centaines de  grammes de protéines pour le déjeuner et le dîner. Si consommer beaucoup de viande et de poisson ne vous pose pas de problèmes, je vous recommande cette option : il est toujours préférable de répondre à ses besoins nutritionnels via des aliments entiers.

Mais avouons-le: tout le monde ne souhaite pas manger plus de deux kilos de poisson, de viande et de volaille chaque jour. Il ne s’agit d’ailleurs pas que d’une question de préférence : beaucoup d’individus ayant une faible acidité de l'estomac, une insuffisance en bile, ou d'autres problèmes digestifs ont du mal à digérer de grandes quantités de viande et de poisson. MaNaturopathe est d’ailleurs en mesure de remédier à ces troubles digestifs, n’hésitez pas à nous demander conseil. Il existe également des personnes qui ne tolèrent pas les œufs, ou d'autres protéines d'origine animale.

Dans ces cas, les suppléments protéinés peuvent se révéler utiles. On peut ainsi ajouter un shake protéiné entre deux repas (ou alors à la place du petit déjeuner) afin d’augmenter son apport en protéines totales. Selon la manière dont vous préparerez votre shake (c’est-à-dire simplement mélangé avec de l'eau, ou bien mélangé avec des fruits, des avocats, des jaunes d'œufs, etc...), il peut soit être une source de calories supplémentaires si vous essayez de prendre du poids, ou bien un moyen de maximiser votre apport en  protéine sans ajouter de calories si, au contraire, vous essayez de maigrir.

Il est néanmoins essentiel de bien choisir son shake protéiné. Pour cela, il existe trois facteurs importants: la tolérance, la qualité et la biodisponibilité du supplément protéiné.

- La tolérance correspond à la probabilité qu’a la protéine de provoquer une réaction indésirable. Par exemple, la protéine de lactosérum, qu’on appelle aussi souvent “whey”, ou protéine de petit-lait,  est un excellent choix pour de nombreuses personnes, mais elle n’est pas forcément bien tolérée par tout le monde.

- La qualité correspond à la qualité de la source de protéines, la façon dont elle est traitée, et la façon dont elle est fabriquée. Il existe de nombreux produits de mauvaise qualité, particulier dans la communauté de culturisme, prenez donc bien garde à les éviter.

- Enfin, la biodisponibilité correspond à la façon dont la protéine sera absorbée. En général, les protéines végétales comme les pois et le riz sont beaucoup moins bio disponibles que les protéines animales comme le lait, l'œuf et la viande bovine.

Si vous pensez qu’augmenter votre apport en protéines peut vous être utile, et souhaitez opter pour un supplément protéiné, rendez-vous sur la boutique MaNaturopathe.com, ou de nombreux suppléments choisis par vos naturopathes vous attendent !

 

Que faut-il manger pour obtenir une peau superbe ?

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Tout le monde a une crème ou un traitement pour le visage préféré, mais il est essentiel de garder à l’esprit qu’une belle peau commence avant tout de l'intérieur. Les cellules âgées sont constamment remplacées par des cellules plus jeunes, et un approvisionnement régulier en micronutriments est ainsi indispensable au soutien de cette croissance rapide. Une alimentation équilibrée et soigneusement choisie vous permettra de fournir à votre peau les nutriments essentiels dont elle a besoin pour l'aider à rester souple, douce et sans tâches.

Mangez des légumes à profusion chaque jour

Les fruits et légumes contiennent des antioxydants puissants qui aident à protéger la peau contre les dommages cellulaires causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont provoqués par le tabagisme, la pollution et la lumière du soleil, et peuvent causer rides et tâches de vieillesse. Il est ainsi essentiel de consommer chaque jour un « arc en ciel » de fruits et légumes colorés, et de viser au moins cinq portions quotidiennes. La bêta-carotène, qui se trouve dans la citrouille, les carottes et les patates douces, et la lutéine, qu’on rencontre dans le chou frisé, les épinards et la papaye, sont notamment des antioxydants puissants, importants pour le développement des cellules de la peau.

Vitamine C

La vitamine C est également un super antioxydant. Elle est nécessaire car elle permet de renforcer le système immunitaire et favorise la guérison des imperfections, 2 points indispensables à une peau radieuse. Les meilleures sources de vitamine C sont le cassis, les bleuets, les poivrons, le brocoli, la goyave, le kiwi, les oranges, les papayes, les fraises ainsi que les patates douces. Tous ces fruits et légumes permettant d’accroître la production de collagène, ce qui fortifie le système d’alimentation de la peau. D’ailleurs, saviez-vous qu’une demi-tasse de poivrons apporte 98 mg de vitamine C, alors qu’une orange 70g ?

Mettez  fin aux régimes à répétition

Faire le yoyo, c’est-à-dire perdre et reprendre du poids sans arrêts, peut avoir un impact sur votre peau, causant le relâchement des tissus, et favorisant rides et vergetures. De plus, ce type de régimes express manque bien souvent aussi de vitamines essentielles, ce qui aura tendance à affaiblir votre peau sur le long terme.

Faites le plein de sélénium

Le sélénium est un antioxydant puissant. Il fonctionne en collaboration avec d'autres antioxydants tels que les vitamines E et C, et est essentiel pour le système immunitaire. Des études suggèrent qu'une alimentation riche en sélénium peut constituer une bonne protection contre le cancer de la peau, les dommages du soleil et les tâches de vieillesse. Une façon simple et efficace d'augmenter votre apport en sélénium est la consommation de noix du Brésil. 4 noix par jour suffiront à vous fournir l’apport journalier recommandé (AJR). Vous pouvez également mélanger les noix du Brésil à d'autres graines riches en vitamine E afin d’en faire une collation, ou bien les saupoudrer sur votre salade. Enfin, les poissons, les crustacés, les œufs, les tomates et le brocoli constituent également d'autres bonnes sources de sélénium.

La vitamine E

La vitamine E protège la peau contre un dommage par oxydation des cellules, et favorise sa croissance. Les aliments riches en vitamine E sont les amandes, les avocats, les noisettes, ainsi que les pignons.

Boire fréquemment

La peau a besoin d'hydratation pour rester souple. Même la plus légère des déshydratations pourra donner un aspect sec, fatigué et légèrement grisâtre à votre peu. Il est essentiel de boire six à huit verres d'eau chaque jour - tous les liquides rentrent en compte dans cet objectif journalier (mis à part le café et le thé qui sont diurétiques), mais l'eau reste la meilleure boisson en terme d’hydratation. Si vous travaillez dans un bureau, veillez à conserver une grande bouteille d'eau à température ambiante sur votre bureau pour vous rappeler de boire. Enfin, efforcez-vous aussi d'éviter de fumer et de consommer de l’alcool en excès, ces deux activités pouvant vieillir la peau prématurément.

Ne plus avoir peur du gras

Les graisses mono-saturées et poly-saturées, celles que l’on trouve dans les avocats, les poissons, les noix et les graines, fournissent des acides gras essentiels qui agissent comme un hydratant naturel pour votre peau, préservant ainsi sa souplesse. Ces graisses contiennent également une bonne dose de vitamine E (une vitamine pour laquelle beaucoup d'entre nous sont en déficit), qui constitue une excellente protection contre les dommages des radicaux libres.

Consommer davantage de phyto-œstrogènes

Les phyto-œstrogènes sont des produits chimiques naturels que l’on trouve dans les aliments d'origine végétale (phyto signifiant plante). Ils ont une structure similaire à l'hormone sexuelle œstrogène, et permettent de conserver l’équilibre naturel des hormones.

Optez pour les oméga-3

Assurez-vous que vous ingérez suffisamment d'oméga-3. Ce sont des acides gras essentiels, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas être fabriqués par le corps, et doivent ainsi être fournis par l'alimentation. Vous trouverez des oméga-3 au sein des poissons gras, mais aussi via certaines sources végétales telles que l'huile de lin, les graines de lin, et les noix. Les acides gras oméga-3 encouragent le corps à produire des anti-inflammatoires, qui peuvent ensuite être bénéfiques pour la peau, particulièrement dans la lutte contre certaines maladies de la peau comme l'eczéma et le psoriasis.

Ne pas oublier le zinc

Le zinc joue un rôle important dans le fonctionnement normal des glandes sébacées de la peau (qui produisent de l'huile) en aidant à réparer les dommages que subit la peau, ce qui permet de la garder douce et souple. Les aliments riches en zinc sont les poissons, la viande rouge maigre, les volailles, les noix, les graines et les fruits de mer.

Problèmes de peau communs

Malgré tous nos efforts pour l’en empêcher, notre peau vieillit de manière inexorable. Les rides et les tâches de vieillesse sont le résultat de dommages progressifs et accumulés liés au soleil, aux nettoyants agressifs, aux produits chimiques et à une mauvaise alimentation. Pour faire en sorte que votre peau vieillisse aussi bien que possible, assurez-vous de suivre les conseils donnés au-dessus et efforcez-vous d’inclure au sein de votre alimentation des légumes contenant du bêta-carotène, des vitamines C et E, du zinc, du sélénium et des antioxydants.

Acné Elle est causée par l'inflammation et l'infection des glandes sébacées de la peau. Les glandes sébacées sont stimulées par les hormones (en particulier des androgènes). Pour éviter l'acné, il est nécessaire de réduire la consommation de graisses saturées et hydrogénées, que l’on trouve dans la margarine et au sein des plats tous préparés.  Il est également essentiel de diminuer la malbouffe, ainsi que les aliments riches en sucre, comme les gâteaux et les biscuits. Mangez plus de légumes crus, et de poissons. Essayez d'inclure dans votre alimentation des aliments riches en sélénium, tels que les noix du Brésil, les noix de cajou, le thon frais, les graines de tournesol, et les noix.

Psoriasis Le psoriasis apparaît sous la forme des plaques cutanées rouges présentant des écailles argentées, le plus souvent sur ​​les coudes et les genoux. Les plaques sont dues à une croissance rapide et à la prolifération de cellules dans les couches externes de la peau. Elles peuvent provoquer des démangeaisons et dans les cas graves, la peau peut se fissurer et saigner. Pour certains individus, les crises ont tendance à avoir lieu lors d’une baisse de forme. Les coups de soleil, l'alcool, le tabagisme, l'obésité et le stress sont également des facteurs jouant un rôle dans le déclenchement d’une crise de psoriasis. Il peut également y avoir des aliments déclencheurs de crise, qui pourront être identifiés à l'aide d'un régime d'exclusion, mais attention dans ce cas à systématiquement en parler avec votre naturopathe qui pourra vous accompagner dans cette démarche. Les acides gras essentiels provenant d'huile de poisson, ou de noix pressées à froid sont aussi à inclure dans le régime alimentaire. Enfin, il est préférable d’inclure au sein de votre alimentation des herbes anti-inflammatoires telles que le curcuma, le poivre rouge, le gingembre, le cumin, le fenouil, le romarin ou encore l'ail.

Eczéma L’eczéma est une affection cutanée qui commence généralement à se manifester par des plaques rouges, souvent sur ​​les mains, mais qui peuvent apparaître n'importe où sur la peau. Bien qu'il existe de nombreux facteurs déclencheurs de l’eczéma, l'un des plus communs est la sensibilité alimentaire. Les aliments fréquemment incriminés sont le lait, les œufs, le poisson, le fromage, les noix et les additifs alimentaires. La consommation d’oméga-3, de zinc et de vitamine E peut en revanche aider à réduire les symptômes.

Conclusion

Une fois que vous commencez à apporter des modifications à votre régime alimentaire, ne vous attendez pas un miracle du jour au lendemain. Il faut en moyenne six semaines pour permettre à la peau de se renouveler et aux nouvelles cellules d’émerger à la surface, les premiers résultats de vos nouvelles habitudes alimentaires ne seront donc visibles qu’au bout de ce laps de temps. Si malgré vos efforts, vos problèmes de peau persistent, il vous faudra prendre rendez-vous avec un naturopathe.

Pourquoi les régimes échouent, et comment réussir à perdre du poids

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La personne moyenne prend 5 kilos à chaque régime qu’elle fait. Pire encore, lorsqu’elle perd du poids, elle perd principalement du muscle et de la graisse. En revanche, quand elle reprend du poids, cette personne moyenne a tendance à regagner tout le gras. Et puisque les muscles brûlent sept fois plus de calories que la graisse, leur métabolisme est plus lent que lorsqu’elle a débuté le régime. La cruelle vérité est qu'elle a ensuite besoin d’encore moins de calories pour maintenir son poids, et même continuer à grossir.

N'avez-vous pas connu quelqu'un qui était très en surpoids et qui disait qu'il ne mangeait pas tant que ça ? Ce n’était peut-être pas un mensonge, cette personne avait peut-être juste endommagé son métabolisme à force de faire le yo-yo.

Il existe deux clés extrêmement simples pour perdre du poids sans le reprendre. Tout d'abord, il vous faut réussir à réduire automatiquement votre appétit, non pas en vous affamant, mais en régulant les hormones détraquées et la chimie du cerveau entraînant la faim et la suralimentation.

La deuxième clé pour perdre du poids sans le reprendre est d'augmenter automatiquement votre métabolisme de sorte que vous brûlez davantage de calories tout au long de la journée. Malheureusement, la plupart des régimes font le contraire : augmenter la faim et ralentir le métabolisme.

Vous souhaitez en finir avec la spirale sans fin des régimes inefficaces ? Découvrez au sein de cet article sur MaNaturopathe.com les cinq raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent, ainsi que des conseils pour réussir.

1. Vous utilisez votre volonté à la place de la science pour contrôler votre appétit

Il existe une science de la faim. Malheureusement, le principe de la plupart des régimes alimentaires est de manger moins, ce qui va déclencher la faim. De la même manière qu’il est impossible de retenir sa respiration indéfiniment, il est également impossible de s’affamer sur une longue période. D’anciens mécanismes puissants ont pour vocation de compenser et de nous protéger de la famine (même si elle est auto-induite). Notre faim augmente considérablement, les fringales s’accumulent et notre métabolisme ralentit afin de conserver l'énergie. La consommation de certains aliments (ayant une faible teneur en gras, ou au contraire une teneur élevée en glucides, ou au contraire des aliments sucrés) augmente réellement la faim et ralentit le métabolisme.

Facteur de succès : l'appétit - Mangez de quoi satisfaire votre appétit (mais seulement de la nourriture réelle et fraîche). - Mangez des protéines pour le petit déjeuner, et évitez de manger trois heures avant le coucher. - Composez vos repas de manière à équilibrer le taux de sucre dans le sang et à diminuer l'insuline. Combinez protéines, matières grasses et à faible indice glycémique avec des glucides non féculents (légumes, fruits, céréales et haricots en petites quantités (moins de la moitié d'une tasse)) à chaque repas. Lipides, protéines et fibres permettent de réguler les pics d'insuline.

2. Vous vous concentrez sur les calories (manger moins et faire plus d'exercice)

Les théories des calories entrantes et sortantes, ainsi que de l'équilibre énergétique comme la clé de la perte de poids sont de plus en plus contestées par la communauté scientifique. Nous avons ainsi pu expliquer en détails dans l’un  de nos articles précédents en quoi toutes les calories ne sont pas égales.

Il existe ainsi des calories qui font grossir, et des calories qui favorisent la minceur. Nous savons maintenant que tous les aliments provoquant un pic d’insuline (le sucre, la farine, les fruits et les haricots) déclenchent un changement dans votre métabolisme. De quelle manière l'insuline agit ? L’insuline entraîne tout le carburant présent dans votre sang et provenant de la nourriture que vous venez de manger vers vos cellules graisseuses affamées (graisse viscérale ou bien graisse abdominale).

Votre corps pense ensuite que vous êtes affamé, même si vous venez juste d’ingurgiter un bagel géant ou englouti une bouteille de Coca-Cola. Et rappelez-vous, deux choses se produisent lorsque votre corps pense que vous êtes affamé : votre faim augmente et votre métabolisme ralentit.

Avez-vous déjà mangé un gros repas, puis, une heure plus tard, ressenti de nouveau faim et éprouvé le besoin d'aller piller le frigo ou de manger quelque chose de sucré ? En voici l’explication.

Facteur de succès: ne PAS regarder les calories

- Concentrez-vous  sur les aliments à faible indice glycémique et faites-en la base de votre alimentation : noix, graines, poulet, poisson, viande nourri à l'herbe, légumes à faible indice glycémique (légumes verts, un mélange de salade, etc…) -Utilisez les céréales et les haricots avec parcimonie (pas plus d'une demi-tasse une fois par jour chacun). -Utilisez le sucre comme un médicament, c’est à dire à très petites doses. Et n’oubliez pas : tous les sucres sont à proscrire autant que possible. Si vous posez la question "est-ce que ______ est OK ?", c’est qu’il ne l’est probablement pas. -N’utilisez pas d’édulcorants artificiels : ils déclenchent, la faim, ralentisse le métabolisme, ce qui mène à l'obésité et au diabète de type 2.

3. Vous consommez un régime alimentaire faible en gras

La plupart des gens croient toujours que nous devrions éviter les jaunes d'œufs et que manger un régime alimentaire faible en gras aidera à perdre du poids. La théorie ancienne selon laquelle la graisse contient 9 calories par gramme tandis que les glucides seulement 4 calories par gramme a conduit à l'idée erronée que si nous réduisons les graisses, nous perdrons du poids automatiquement.

Pour vous convaincre que cette idée n’est pas valide, regardons donc ce qui est arrivé aux Etats Unis au cours des 30 dernières années, pays au sein duquel où l’allégé et les produits limités en matière grasse ont été la méthode de choix pour perdre du poids. Les américains sont aujourd’hui plus gros que jamais (70 pour cent d'entre eux sont en surpoids) et 1 américain sur 2 est en pré-diabète ou un diabète de type 2.

Le scientifique d’Harvard Walter Willet a revu l’ensemble de la littérature scientifique sur les produits faibles en gras et la perte de poids, et en a conclu que ce n’est pas la graisse qui fait grossir mais le sucre. D'autres études ont montré qu’en consommant davantage de matières grasses et moins de glucides, il est possible d’augmenter son métabolisme de 300 calories par jour (en ingérant le même nombre de calories par jour).

Facteur de succès: les bonnes matières grasses

-Ne craignez pas les matières grasses. Elles permettent que vous vous sentiez réellement rassasiés, accélèrent votre métabolisme et vous aident à perdre du poids. -Mangez de bonnes graisses à chaque repas. -Consommez des matières grasses végétales, telles que l'avocat, les noix, les graines, le beurre de coco ou de l'huile d'olive extra vierge. -Mangez des graisses animales propres (œufs organiques avec les jaunes, poulet, viandes nourries à l'herbe) et des poissons consommant des acides gras oméga 3 (sardines, le hareng, le saumon sauvage, la morue noire).

4. Vous avez des raisons cachées et besoin d'un suivi auprès d'un naturopathe

Il existe des facteurs indépendants de votre régime alimentaire ou du sport que vous effectuez qui affectent votre poids et votre métabolisme.

Les principales causes cachées de la prise de poids ou de la résistance à la perte de poids sont des facteurs qui causent l'inflammation.

Quelles sont les causes de l’inflammation ?

-Les allergies cachées ou les sensibilités alimentaires. Le gluten et les produits laitiers sont les coupables les plus communs. -Les problèmes d’intestin. Le microbiome , qui n’est autre que les 100 trillions de bactéries vivant dans votre intestin, joue un rôle énorme dans votre métabolisme et votre santé. - Les toxines. La science a découvert que les produits chimiques communs utilisés dans notre environnement de tous les jours (pesticides, produits d'entretien ménager, de maquillage, la pollution et les métaux lourds) peuvent être « obésogènes », c’est-à-dire vous faire grossir.

Facteur de succès: Trouver les causes cachées de ce gain de poids

-Testez une cure d'élimination. Faites-vous aider d'un naturopathe et débarrassez-vous des aliments favorisant l’inflammation, à commencer par le gluten et les produits laitiers, durant 3 semaines. -Réparez votre intestin. Évitez les médicaments favorisant les soucis intestinaux (les inhibiteurs d’acide, les antibiotiques et les anti-inflammatoires). Affamez les mauvaises bactéries en consommation un régime à faible indice glycémique. Prenez des probiotiques. -Désintoxiquez votre corps et votre vie. Réduisez l'exposition aux produits chimiques environnementaux communs. Consommez deux tasses de légumes de la famille du brocoli par jour.

5. Vous n'avez pas de plan

La santé n'est pas quelque chose que vous subissez, c'est quelque chose que vous devez planifier, comme des vacances ou votre retraite ! La plupart d'entre nous échouent parce que nous n'avons pas mis en place les conditions nécessaires à notre réussite.

Identifiez ce qui fonctionne pour vous, mais ne vous attendez pas être simplement en bonne santé sans faire d’efforts pour cela : vous devez y travailler !

Facteur de succès: Créer un plan 

-Engagez-vous à prendre soin votre santé et de votre alimentation. Faites-le chaque semaine le dimanche ! -Créez un « pack d’urgence de nourriture saine », à utiliser toutes les fois où vous êtes trop paresseux pour cuisiner, ou avez une fringale soudaine. -Rejoignez une communauté ou associez-vous à un copain ou à un ami. -Prenez rendez-vous avec un naturopathe qui pourra vous proposer un accompagnement personnalisé.

Les facteurs scientifiques derrière la perte de poids n’ont rien de mystérieux, mais les vieilles idées ont la vie dure. Maintenant que vous connaissez les 5 raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent et les facteurs de succès sur lesquels se concentrer, vous êtes dorénavant en mesure de mettre en place des habitudes de vie et des pratiques alimentaires qui fonctionnent réellement.

Enfin, faites-vous accompagner par un naturopathe, qui sera en mesure de vous proposer des solutions en adéquation avec vos besoins, et d’identifier les causes précises de vos problèmes de poids.

Et vous, avez-vous tendance à enchaîner les régimes sans succès ? Partagez vos expériences au sein des commentaires !

 

Comment supprimer le syndrôme prémenstruel en 5 étapes

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75% des femmes souffrent fréquemment de maux de tête, de sautes d'humeur, d’irritabilité, d’anxiété, de rétention d’eau, de ballonnements, de troubles du sommeil et de bien d’autres problèmes qui affectent leurs relations, leur vie au travail ainsi que leur bien-être. Chez 20% de ces femmes, les symptômes sont si graves qu'ils nécessitent un traitement médical. Enfin,  8% d’entre elles ont des symptômes tellement extrêmes qu’ils ont donné lieu à la création d’une nouvelle affliction : le trouble dysphorique prémenstruel (TDP).

La plupart d’entre nous acceptons cette situation sans y songer plus que cela, mais il n’est pourtant pas nécessaire que ces désagréments restent une fatalité. En effet, la souffrance liée au début de vos règles n’est pas nécessaire, et est principalement causée par de mauvaises habitudes, des toxines environnementales, et du stress.

Seulement, il n’est pas dans l’intérêt de l’industrie pharmaceutique que vous en soyez consciente. On nous vend ainsi de nombreux traitements du syndrôme pré-menstruel, dont les plus connus sont la prise de médicaments anti-inflammatoires tels que l’Advil, ou bien la prise de la pilule contraceptive. Il existe également des médicaments sur ordonnance tels que le danazol, un médicament supprimant l'ovulation et causant l’augmentation des poils du visage, l'acné, et provoquant une voix plus grave. On peut aussi noter l’arrivée de nouveaux médicaments très coûteux, appelés hormones de Gonadatropin (GnRH), qui sont en fait des analogues changeant la chimie du cerveau en stoppant la production d'oestrogènes et de progestérones des ovaires, mais conduisant également à l'ostéoporose. Enfin, des diurétiques comme la spironolactone sont parfois utilisés pour traiter la rétention d'eau, et un médicament appelé la bromocriptine peut être utilisé pour arrêter la production de prolactine et ainsi traiter la sensibilité des seins.

Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les compagnies pharmaceutiques veuillent nous faire croire que le SPM soit inévitable. Le problème est que ces traitements partent du principe que le syndrôme pré-menstruel dont souffrent les trois quarts des femmes est une fatalité inévitable, et nécessitant un traitement médical. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité !

Il existe au contraire une méthode simple et naturelle, basée sur votre régime alimentaire et votre mode de vie, pour enfin en finir avec les douleurs et les souffrances du syndrôme prémenstruel.

Mais en premier lieu, il est essentiel de connaître les causes du syndrome prémenstruel pour pouvoir le soigner.

Les causes du syndrome prémenstruel

La véritable cause de PMS est simple: vos hormones sont déséquilibrées, vos niveaux d'œstrogène augmentent tandis que vos niveaux de progestérone diminuent, soit de manière relative, soit de manière absolue.

Il existe de nombreux éléments favorisant ces déséquilibres hormonaux, comme une alimentation à haute teneur en sucre et en glucides raffinés, la caféine, le stress, les produits laitiers, les hormones que peuvent contenir les produits laitiers et la viande, et les toxines semblables à des œstrogène en provenance des pesticides et de la pollution. L'alcool cause également des problèmes parce qu'il endommage le foie et l'empêche d’excréter l'excès d'œstrogènes.

La constipation et les déséquilibres au sein des bactéries intestinales peuvent aggraver la situation, car ils conduisent à la réabsorption de l'œstrogène de l'intestin à votre sang, même après que votre foie ait essayé de s’en débarrasser.

Votre corps a aussi besoin d'exercice pour aider à équilibrer les hormones. Donc, si vous ne bougez pas assez de votre corps, il y a fort à parier que cela contribue également au problème.

Heureusement, les études montrent qu'il y a beaucoup de nombreuses façons de rétablir l’équilibre des hormones, et cela sans médicaments. Découvrez ci-dessous 5 étapes pour mettre fin au syndrôme prémenstruel. Appliquez ces recommandations, et vous verrez que dans seulement un ou deux cycles, vous devriez vous sentir beaucoup mieux.

5 étapes simples pour en finir avec le syndrôme prémenstruel

1. Détoxifier votre alimentation

  • Arrêtez de manger de la farine raffinée, du sucre et des aliments transformés.

  • Diminuez la caféine.

  • Arrêtez de boire de l'alcool.

  • Équilibrez votre taux de sucre dans le sang via la consommation de protéines, comme les œufs et les beurres de noix pour le petit déjeuner.

  • Mangez de manière régulière tout au long de la journée et ne sautez pas de repas.

  • Ne mangez pas durant les trois heures précédant le coucher.

  • Diminuez votre consommation de produits laitiers et envisagez d'éliminer d'autres allergènes communs pour quelques mois, surtout gluten.

  • Augmentez la part des fibres au sein de votre alimentation : mangez davantage de légumes, fruits, noix, graines et haricots. Deux cuillères à soupe de graines de lin moulues par jour sont particulièrement utiles pour corriger la constipation et équilibrer les hormones. Saupoudrez-les dans les salades.

  • Augmenter vos apports en oméga-3 en mangeant davantage de poisson sauvages tels que les sardines, le hareng, le saumon sauvage, ainsi que les oméga-3 en provenance des oeufs et les noix.

  • Préférez les aliments organiques, en particulier pour les produits d'origine animale, afin d'éviter les œstrogènes environnementaux des pesticides.

2. Prendre des suppléments

Il a été dit qu’un certain nombre de suppléments alimentaires étaient efficaces pour soulager les symptômes du syndrôme prémenstruel, en améliorant la fonction métabolique et le métabolisme des hormones. Voici ce que nous recommandons plus spécifiquement, n’hésitez néanmoins pas en discuter plus en détails avec votre naturopathe :

  • Le citrate de glycinate (400 à 600 mg par jour)

  • Le citrate de calcium (600 mg par jour)

  • Vitamine B6 (50 à 100 mg par jour avec 800 mcg de folate et 1000 mcg de vitamine B12). Je recommande en particulier le B6 complexe de la compagnie PURE, qui est un produit très performant.

  • Huile d'onagre (2 capsules de 500 mg deux fois par jour)

  • EPA / DHA (acides gras oméga 3) (1,000 mg une fois ou deux fois par jour)

  • Taurine (500 mg par jour pour aider à la désintoxication du foie)

  • Une bon supplément multivitaminé à prendre de manière quotidienne

  • Probiotiques (prendre 5 à 10 billions d'organismes vivants au sein d'un supplément, afin de normaliser les oestrogènes et le métabolisme des hormones)

 

Les herbes et les phyto nutriments peuvent aussi être très utiles. Voici ceux qui sont les plus efficaces:

  • L’extrait de fruit de gattilier peut aider à équilibrer les hormones libérées par la glande pituitaire contrôlant la fonction globale des hormones (Prendre 100 mg deux fois par jour d'un extrait 10:01.)

  • L'igname sauvage (Dioscorea villosa) et de l'écorce de crampe (macrocephalum opulus) peuvent aider à réguler les cycles et soulager les crampes menstruelles.

  • La racine de pissenlit peut aider à la désintoxication du foie et fonctionner comme un diurétique.

  • Les graines de lin contiennent des lignanes qui aident à équilibrer le métabolisme des hormones et à bloquer les effets négatifs des estrogènes en excès.

3. Bouger

L'exercice est extrêmement important pour équilibrer les hormones. Visez 30 minutes d'exercice aérobic, 4 à 5 fois par semaine.

4. Traiter le stress

La gestion du stress est également critique. Offrez-vous un bain chaud le soir, profitez d'un massage, essayez le yoga, ou mettez-vous à la méditation : autant de techniques qui peuvent aider à équilibrer les hormones.

5. Tester les thérapies alternatives

Enfin, des thérapies douces comme l'acupuncture et l'homéopathie peuvent aussi aider. Un essai clinique a montré que l'homéopathie individualisée est efficace dans le traitement du SPM. Cinq médicaments homéopathiques ont été utilisés: Lachesis, Natrum muriaticum, Nux vomica, Pulsatilla, et Sépia.

Prenez rendez-vous avec votre naturopathe sans plus attendre pour obtenir des recommandations personnalisées pour lutter contre le syndrôme prémenstruel.

De votre côté, si vous avez des conseils à partager, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire !

5 usages inhabituels des probiotiques

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Juste après l'avènement de la «théorie microbienne» du 19ème siècle, l'idée d'avaler volontairement une pilule pleine de bactéries aurait semblé un peu folle. Néanmoins, nous avons depuis réalisé l'importance cruciale de la communauté de bactéries et d'autres micro-organismes occupant nos intestins et consommer des probiotiques est devenu un moyen acceptable pour aider à repeupler nos boyaux après des traitements antibiotiques ou d'autres facteurs de stress. Au fil des recherches et des études sur le sujet, nous avons réalisé que l’influence des microbes intestinaux s’étendait bien plus loin qu’à la simple fonction digestive. Nous avons d’ailleurs appris que les probiotiques ne sont en fait que peu efficaces pour le repeuplement de la flore intestinale (Les prébiotiques ont tendance à mieux fonctionner.). En revanche, notre compréhension de la façon dont les probiotiques fonctionnent nous a permis d’élargir le nombre de problèmes qu’ils sont en mesure de traiter.

Ainsi, les mécanismes à l'origine de l'effet des probiotiques sont beaucoup plus complexes que la simple régulation de notre flore intestinale. Nos microbes intestinaux (même ceux transitoires) aident effectivement moduler le système immunitaire, et un système immunitaire robuste est nécessaire pour le bon fonctionnement de toutes les autres parties du corps. Grâce à leur effet sur la régulation du système immunitaire, les probiotiques peuvent influencer un certain nombre de conditions semblant complètement étrangères à l'intestin.

Dans cet article, nous allons donc découvrir cinq utilisations des probiotiques différentes, inhabituelles et sortant de l’ordinaire, mais pouvant être très efficaces.

Traitement de la dépression

Pour un individu lambda dont les connaissances sur les probiotiques proviennent principalement des publicités Activia, l’idée de prendre des probiotiques pour traiter un trouble mental quel qu’il soit pourrait sembler ridicule. Malheureusement, le psychiatre moyen a également tendance à réagir de la même façon.

Néanmoins, malgré l'absence d’un consensus de la part de la communauté médicale, de nombreuses études laissent à penser que les probiotiques peuvent être remarquablement utiles pour traiter la dépression. En effet,  la santé du cerveau et de la santé de l'intestin sont inextricablement liés. Ce lien tire son origine dans le fait que les déséquilibres de la flore intestinale peuvent conduire à l'inflammation de l'intestin, ce qui provoque la libération de cytokines inflammatoires dans le sang. Ces cytokines peuvent alors traverser la barrière sang-cerveau et provoquer  l'inflammation dans le cerveau, ce qui peut créer des symptômes de dépression. Les probiotiques - même s’ils ne colonisent pas la muqueuse intestinale - peuvent réduire cette inflammation intestinale et par la suite réduire l'inflammation du cerveau,  et ainsi améliorer les symptômes de la dépression.

Les études précliniques et cliniques ont montré une réduction de l'anxiété et de la dépression chez les patients prenant des suppléments contenant des probiotiques.

Congestion nasale

Une utilisation moins connue des probiotiques pourrait être dans le traitement de la congestion et d'autres soucis de sinus. Comme partout ailleurs dans votre corps, vos voies nasales sont colonisées par des micro-organismes qui aident à maintenir la santé de leur environnement, et la perturbation de cet équilibre de la flore bénéfiques peut causer des problèmes.

Il n'y a pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, mais une étude a montré que la prise d’un supplément contenant des probiotiques a contribué à la diminution des bactéries pathogènes dans les voies nasales. D'autres recherches indiquent que les probiotiques pourraient aider à réduire la congestion et d'autres symptômes associés aux allergies saisonnières. Ceci est particulièrement intéressant car dans la médecine chinoise traditionnelle, les problèmes de sinus ont presque toujours été liés à l'intestin. Aujourd’hui, la recherche moderne commence à également à faire ce lien!

Santé bucco-dentaire

Les probiotiques peuvent également jouer un rôle dans le maintien de la santé bucco-dentaire, ce qui n'est pas tout à fait surprenant lorsque que l’on considère que notre bouche fait partie de notre tube digestif. Bien que votre dentiste ne vous recommandera probablement pas de sitôt d’engloutir une choucroute comme traitement d'appoint pour votre hygiène bucco-dentaire, la relation entre les probiotiques et la santé bucco-dentaire a été discuté dans la littérature scientifique de manière extensive.

Les «bonnes» bactéries présentes dans la bouche aident à maintenir la santé bucco-dentaire en produisant des substances (telles que le peroxyde d'hydrogène et d'autres substances antimicrobiennes) qui inhibent la croissance des agents pathogènes, et entrent en compétition avec eux afin de prendre leur place (source).  Si ces bactéries bénéfiques sont perturbées, les bactéries pathogènes peuvent alors se déplacer et causer une variété de problèmes bucco-dentaires, comme par exemple la carie dentaire, la gingivite ou la mauvaise haleine.

De nombreux essais, à la fois d'observation et cliniques, ont montré que la prise de suppléments riches en probiotiques pouvait réduire les cavités et améliorer la santé bucco-dentaire globale en rééquilibrant les bactéries dans la bouche.  Bien que les pilules probiotiques prises en interne puissent tout à fait avoir un impact bénéfique sur la santé bucco-dentaire, les résultats indiqués par ces études concernent des probiotiques entrant effectivement en contact avec  la bouche. Il s’agit d’un autre point en faveur de l'obtention des probiotiques via les aliments fermentés tels que le kimchi et le kéfir. Les études réalisées avec de la gomme probiotique, du bain de douche, et des pastilles ont également montré des résultats prometteurs dans le traitement des affections bucco-dentaires

Traitement de l’Acné

L'acné est une affection fréquente qui peut être influencée par les probiotiques, en dépit de sa relation apparemment lointaine avec l'intestin. En réalité, la peau est très étroitement liée à l'intestin. De la même manière que l'inflammation de l'intestin peut provoquer une inflammation dans le cerveau, elle peut aussi conduire à l'inflammation de la peau, qui peut alors se manifester par l'acné, le psoriasis, l'eczéma, la dermatite ou d'autres maladies de la peau. Ainsi, de la même façon que les probiotiques peuvent améliorer les symptômes de la dépression en réduisant l'inflammation, ils améliorent également les troubles de la peau via un mécanisme similaire.

En plus de la prise interne de probiotiques, des recherches ont montré que l’administration de  probiotiques en voie locale était aussi en mesure de réduire l'acné. La peau possède naturellement une flore bénéfique qui la protège contre les agents pathogènes et régule l'inflammation, mais ces  bactéries peuvent être perturbées par des savons décapants et d’autres toxines. Ainsi, l’utilisation de crèmes contenant des probiotiques semblent restaurer les « bonnes » bactéries et ainsi réduire l'inflammation de la peau de l'extérieur, réduisant donc l'acné.

Nettoyants ménagers

Enfin, une dernière utilisation non conventionnelle des probiotiques  est dans les produits de nettoyage domestiques. Tandis que les formules antimicrobiennes peuvent stériliser temporairement toute surface que vous nettoyez, les bactéries pathogènes vont rapidement y retourner puisqu’il n’y aura rien pour les en empêcher. En revanche,  en utilisant des nettoyants ménagers contenant des probiotiques, votre maison est inoculée avec des bactéries bénéfiques qui devraient rendre l'environnement moins hospitalier pour les agents pathogènes. C'est le même concept qu’on utilise lorsqu’on fait suivre une cure d'antibiotiques d’une cure de probiotiques - des antibiotiques pourront probablement éliminer une infection bactérienne, mais si les « bonnes » bactéries ne sont pas encouragées, il y a une forte probabilité que les bactéries pathogènes reviennent.

 

Il n'existe pour le moment pas d’étude prouvant l'efficacité de ces produits, mais cela peut valoir le coup d’essayer,  et aura au moins le mérite d’éviter  les produits chimiques toxiques que l'on trouve dans la plupart des nettoyants ménagers.

Recommandations

Voici quelques idées pour incorporer les probiotiques dans votre vie quotidienne : - Consommer des aliments et des boissons fermentées comme la choucroute, le kimchi, kvas aux betteraves, le kéfir ou encore le yaourt de manière quotidienne. - Consommer des aliments prébiotiques qui stimuleront la croissance de « bonnes » bactéries qui habitent déjà l'intestin. Il s'agit notamment des oignons, des topinambours, et de l’ensemble des fruits et les légumes riches en fibres solubles (patates douces, choux de Bruxelles, les asperges, navets, mangue, avocat, fraises, abricots). - Enfin, si vous souffrez d'un problème de santé chronique, pensez à ajouter un prendre des suppléments contenant des probiotiques. Il  en existe beaucoup sur le marché, le mieux est de demander conseil directement à votre naturopathe, qui pourra vous conseiller un supplément adapté à vos besoins !

Et vous, que pensez-vous des probiotiques et de leurs bienfaits ?

Pourquoi les sodas sans sucre vous font grossir

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Comment peut-on perdre du poids ? Nombreux sont les individus persuadés que maigrir est une question de volonté, qu’il suffit de diminuer son appart calorique journalier, de remplacer les boissons sucrées par des boissons allégées et de manger moins de nourriture grasse. Ces idées sont pourtant fausses !

Ces informations ne sont autres que la propagande véhiculée par l’industrie alimentaire et l’industrie des régimes, nous rendant en surpoids et malades. Les mensonges proférés par ces industries ainsi que les mauvaises politiques gouvernementales dues aux lobbys alimentaires sont la cause principale de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète. Aujourd’hui, plus de 35% des américains sont obèses, tandis que plus de 70% sont en surpoids.

Découvrez au sein de cet article ce que l’industrie alimentaire cherche à nous cacher : les sodas light ainsi que les boissons allégées provoquent l’apparition du diabète de type 2, la nourriture grasse ne fait pas forcément grossir et le fait d’être en surpoids ne révèle pas forcément de votre responsabilité.

Les boissons allégées augmentent le risque de diabète.

Si la perte de poids dépendait effectivement du nombre de calories ingérées, alors boire des boissons allégées serait une bonne idée. C'est en tous cas ce que Coca-Cola veut nous faire croire au sein de leur nouvelle campagne publicitaire soulignant leurs efforts pour lutter contre l'obésité. Ils mettent ainsi en avant fièrement le fait qu'ils ont 180 boissons faibles en calories, et qu'ils ont diminué la distribution de boissons sucrées dans les écoles de 90%.

La question est en fait de savoir si ces mesures sont réellement bénéfiques. En réalité, boire des boissons allégées peut être pire que de boire des sodas normaux de manière régulière.

Ainsi, une étude récemment publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition a prouvé que les sodas allégés sont plus nocifs que les sodas normaux, qui sont eux-mêmes plus nocifs que les jus de fruits frais. Conduite durant 14 ans auprès de 66 118 femmes, cette étude a révélé des résultats surprenants et inquiétants : - Les boissons gazeuses sans sucre augmentent davantage le risque de diabète que les boissons gazeuses sucrées. - Les femmes ayant bu une canette de soda ont vu une augmentation du risque de diabète de type de 33%, tandis que les femmes ayant bu 2 canettes ont vu cette augmentation du risque monter jusqu’à 66%. - Les femmes buvant des boissons gazeuses allégées en boivent en moyenne deux fois plus que celles buvant des sodas sucrées, car les édulcorants artificiels sont plus addictif et des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire. - La buveuse moyenne de sodas allégés en consomme 3 canettes par jour.

Une autre étude indépendante a également obtenu des résultats similaires.

Comment est-il possible que les sodas allégés soient plus nocifs que les sodas normaux ?

- Les édulcorants artificiels sont des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire, activant notre préférence génétiquement programmé pour le goût sucré plus que pour toute autre substance. - Ils trompent notre métabolisme en lui laissant penser qu’il s’apprête à obtenir du sucre. Cela incite ainsi notre corps à pomper l'insuline, l'hormone de stockage des graisses, ce qui crée davantage de graisse abdominale. - Les édulcorants artificiels perturbent également notre métabolisme, le conduisant à brûler moins de calories chaque jour. - Ils nous donnent davantage faim, et activent nos envies de sucre et de féculents comme le pain et les pâtes. -Dans les études portant sur des animaux, les rats ayant consommé des édulcorants artificiels mangeaient plus, leur métabolisme ralentissait, et leur pourcentage de graisse corporelle augmentait de 14% en seulement 2 semaines. - Dans les études portant sur des humains, on a pu observer une augmentation de 200% du risque d’obésité chez les buveurs de soda allégé.

La conclusion est que les boissons diététiques ne sont pas de bons substituts pour les boissons sucrées : elles augmentent les fringales, le gain de poids et le diabète de type 2. Et elles sont addictives.

Manger gras ne fait pas grossir

L’industrie alimentaire nous rabâche en permanence qu’il faut manger de la nourriture non grasse, et cela semble être du bon sens puisque manger gras fait grossir, n’est-ce-pas ? La réalité est toute autre, et la science nous prouve en fait que toutes les calories ne sont pas égales et que même si la graisse possède davantage de calories par gramme, manger gras peut nous aider à perdre du poids. En effet, il a été prouvé que ce n’est pas la graisse mais le sucre qui nous fait grossir. C’est d’ailleurs également le sucre qui augmente le cholestérol, en dépit de ce que bien des médecins affirment.

Dans une étude récente de Harvard, le Dr David Ludwig a constaté qu’au sein de deux groupes mangeant exactement le même nombre de calories, le groupe ayant le régime alimentaire faible en gras (ce qui signifie davantage de sucres et d’amidons) a brûlé 300 calories de moins par jour. Leur métabolisme s’est ainsi révélé plus lent que le groupe mangeant un régime plus riche en graisses et protéines.

Ainsi, pour les individus ayant opté pour ce régime riche en graisses et protéines (avec exactement le même nombre de calories), la différence représente  l'équivalent d’une heure de course par jour.  En d'autres termes, si vous remplacez simplement au sein de votre alimentation le sucre par des graisses et des protéines de bonne qualité, cela reviendra à ajouter une heure d'exercice par jour à votre existence, sans aucune modification de l'apport calorique!

Le point clé ici est que toutes les calories n’ont pas la même valeur. Remplacez le sucre et l'amidon par des bons gras comme les noix, les avocats, l'huile d'olive, et des viandes issus d’animaux nourris à l’herbe. Prenez soin d’opter pour de la vraie nourriture de qualité, et vous verrez votre poids s’équilibrer naturellement.

Le fait d’être en surpoids n’est pas votre faute

L'industrie alimentaire voudrait nous faire croire que le contrôle de notre poids est de notre responsabilité personnelle. Nos papilles ont été pris en otage par l'industrie alimentaire, nous sommes ainsi programmés pour aimer le sucré, le sel et en matières grasses. En effet, de nouvelles études ont montrées que la nourriture industrielle pleine de sucres transformés, de graisses, de sel et de produits chimiques était puissamment addictive.

Nous ne pouvons pas arrêter de manger, mais nous pouvons nous arrêter d’ingérer de la malbouffe et du sucre ! Il est nécessaire de reprendre le contrôle de nos papilles et de nos corps, en retrouvant le chemin de la vraie nourriture : poulet, poisson, légumes, fruits, noix, graines, haricots, ainsi que des céréales. Un rendez-vous avec un naturopathe est un excellent départ pour reprendre le contrôle de votre alimentation.

Et vous, avez-vous l’habitude de consommer des boissons allégées ? Que pensez-vous de notre article ? N’hésitez pas à partager votre opinion au sein des commentaires !

 

La vérité sur le cholestérol

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Au sein de notre société occidentale, le cholestérol est entouré de nombreux mythes, le plus célèbre de tous étant que le cholestérol est l’une des principales causes des maladies cardio-vasculaires.  Ce mythe a été perpétué en grande partie par l’industrie médicamenteuse : en effet, la vente de médicaments anti-cholestérol génère près de 30 milliards de dollars de bénéfice chaque année. C’est ainsi la combinaison d’informations erronées, d’études scientifiquement douteuses, mais surtout de la cupidité de l’industrie médicamenteuse et des millions de dollars qu’elle a investi en marketing qui ont conduit à la situation actuelle : la grande majorité de la population mondiale est convaincue que le cholestérol est le principal responsable des maladies cardio-vasculaires, alors que ce n’est tout simplement pas le cas !

Nous allons ainsi découvrir au sein de cet article ce qu’il en est réellement, et apprendre la vérité sur le cholestérol et les graisses saturées.

Qu’est-ce-que le cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques au sein de notre corps :

- Il est ainsi essentiel à la synthèse de nombreux nutriments indispensables tels que la vitamine D ; les hormones stéroïdiennes telles que l'œstrogène, la progestérone, la testostérone, et le cortisol; et enfin les acides biliaires nécessaires à la digestion. - Le cholestérol joue également un rôle dans la construction des membranes semi-perméables autour de chacune des 100 trillions de cellules qui composent notre corps. - Il favorise la réparation des dommages se produisant dans le système cardio-vasculaire. - Enfin, il facilite la communication cellulaire et participe à l’entretien de la mémoire du cerveau.

Le cholestérol se déplace à travers le corps à l'aide de deux protéines: les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). Les LDL transportent les molécules de cholestérol prêtes à l'emploi, pouvant être absorbées par les cellules qui en ont besoin. Pendant ce temps, les HDL sont en charge de collecter l'excès de cholestérol et de le transporter vers le foie pour le recyclage et l'élimination.

Les LDL et HDL travaillent en équipe, c'est pourquoi il est important d'avoir un bon équilibre entre les deux. Lorsque le rapport entre cholestérol LDL et HDL devient déséquilibré, et particulièrement lorsqu’il y a davantage de LDL, cet excès de cholestérol  commence à se décomposer. Dans le sang, ce processus de décomposition est appelé oxydation, et il a lieu lorsque le cholestérol LDL est attaqué par les radicaux libres issus de toxines telles que le mercure, les acides gras trans, et les insecticides, pour n’en citer que quelques-uns.

L'oxydation du cholestérol LDL est considéré comme une étape essentielle dans le développement de maladies cardiaques, car des particules de LDL oxydée de cholestérol peuvent pénétrer dans les cellules endothéliales qui tapissent les artères, ce qui contribue à créer et accélérer le processus inflammatoire. Au fil du temps, une l'inflammation accrue conduit à la formation d’une accumulation de plaque artérielle, ce qui peut potentiellement déclencher des arrêts cardiaques.

Les réelles causes des maladies cardio-vasculaires

En réalité, les maladies cardiaques sont causées avant tout par l’inflammation, et non pas par le cholestérol. Il est facile de le vérifier, puisqu’une étude a montré que la moitié des patients mourant d’une attaque cardiaque ont un niveau de cholestérol dit « normal ».

Les messagers pro-inflammatoires, que l’on  appelle cytokines, commencent dorénavant à être reconnus comme étant les réels coupables. Les cytokines sont semblables à des hormones,  sont produits naturellement par notre corps et peuvent agir sur l’ensemble de ces tissu.

Lorsque l'inflammation est présente, le corps fait en sorte que les cytokines telles que l'interleukine-6 chargent le foie de libérer des médiateurs-inflammatoires tels que la protéine C-réactive (CRP) et l'amyloïde A sérique dans le sang. C'est pourquoi nous utilisons ces substances pour mesurer l'inflammation chronique.

Une étude s’est récemment intéressée au taux de CRP chez 28 000 femmes américaines : les chercheurs ont ainsi examiné les taux de CRP et de LDL chez les femmes ayant développé une maladie cardio-vasculaire.

La plupart des cardiologues se seraient attendus à ce que les femmes ayant des niveaux élevés de LDL soient celles présentant le plus haut risque d'inflammation et de maladies cardiaques. Néanmoins, les résultats ont été différents : non seulement le CRP est clairement apparu comme le meilleur indicateur de risque, mais les femmes ayant à la fois un taux élevé de LDL et de CRP ont pu être identifiées car étant le plus à risque. Cela s’explique par le fait que l'inflammation incite le LDL à s'oxyder et à former des plaques, plutôt que de circuler librement, ce qui explique également le lien étroit entre l'inflammation et les maladies cardiaques.

Les mythes les plus communs sur le cholestérol

- Une croyance largement répandue aujourd'hui est que la meilleure alimentation pour prévenir les maladies cardiaques est une alimentation faible en graisses saturées : il n’existe en fait aucune preuve clinique de cette affirmation.

- Le concept de «bon» et «mauvais» cholestérol est obsolète. Votre taux de cholestérol total et de LDL ne sont tout simplement pas en mesure de prédire le risque de maladie cardiaque.

- Le premier facteur contribuant aux maladies cardiaques n’est pas la graisse, mais le sucre ! Néanmoins, l'industrie du sucre s’est efforcée d’enterrer autant que possible les rapports mettant en avant ses effets néfastes durant des années, de la même manière que l'industrie du tabac. Le fait est que le sucre contribue à l'inflammation au sein des parois des artères. Ainsi, la réduction voire l’élimination du sucre au sein de votre alimentation sont des mesures bien plus efficaces pour prévenir les maladies cardio-vasculaires que la réduction de son taux de cholestérol.

- Les avantages de statines ont été largement exagérés, et les effets positifs de ces médicaments sont bien davantage liés à leurs pouvoirs anti-inflammatoires qu’à leur capacité à réduire le cholestérol. En outre, selon le Docteur Sinatra,  les effets secondaires des statines sont grossièrement sous-estimés. Ils ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées, à la grande majorité des femmes et surtout pas aux enfants. Les seules personnes pouvant  bénéficier d’un traitement à base de statines sont en fait les hommes d'âge moyen ayant une maladie coronarienne.

De votre côté, faites-vous partie de ces individus cherchant à tous prix à réduire leur cholestérol ? Qu’avez-vous pensé de cet article ?

Le végétarisme n'égal pas toujours santé!

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Pourquoi vous devriez repenser les régimes végétariens

Les gens choisissent de devenir végétariens pour différentes raisons. Certains sont choqués par l’impact environnemental de l’industrie animalière, tandis que d’autres sont guidés par des préoccupations éthiques ou des raisons religieuses.

Néanmoins, de nombreux individus choisissent un régime végétarien parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un choix sain d’un point de vie nutritionnel. En effet, durant les 50 dernières années, on nous a répété que la viande, les œufs ainsi que les graisses animales étaient mauvais pour nous, et que nous serions en mesure de vivre plus longtemps et de jouir d'une meilleure santé supérieure en les minimisant. Cette idée a été véhiculée tant et tant que peu de gens aujourd’hui ne la remettent en question. En fait, si vous demandiez à une  personne lambda dans la rue si elle pensait qu’un régime végétarien était plus sain qu'un régime omnivore, sa réponse serait probablement oui. Mais est -ce vraiment vrai ?

Les régimes à base de plantes mettent l’accent sur les légumes, qui sont riches en nutriments, et les fruits, qui en contiennent également. Cependant, ces régimes contiennent également de grandes quantités de céréales (raffinées et non raffinées) et de légumineuses, qui sont tous deux faibles en éléments nutritifs bio disponibles et riches en anti-nutriments, tels que les phytates. Enfin, ces régimes   évitent les viandes, poissons et crustacés, qui sont parmi les aliments les plus riches en nutriments que vous pouvez manger.

Les régimes végétaliens, en particulier, sont ainsi presque totalement dépourvus de certains nutriments qui sont essentiels pour la fonction physiologique. Plusieurs études ont montré que les végétariens comme les végétaliens sont sujets à des carences en vitamine B12, en calcium, en fer, en zinc, en acides gras à longue chaîne EPA et DHA, et enfin en vitamines liposolubles comme A & D.

Intéressons-nous davantage à chacun de ces nutriments dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien.

La vitamine B12

La carence en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétariens et les végétaliens. Les études les plus récentes ont ainsi révélées que 68 % des végétariens et 83% des végétaliens étaient déficients en vitamine B12, contre seulement 5 % des individus omnivores.

La vitamine B12 fonctionne avec la folacine pour la synthèse de l'ADN et des globules rouges. Elle est également impliquée dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. Une carence en vitamine B12 peut ainsi causer de nombreux problèmes, tels que la fatigue, la léthargie, des moments de faiblesse, la perte de mémoire, des soucis neurologiques ou psychiatriques, l’anémie, et bien d’autres symptômes.

Les effets de la carence en vitamine B12 sur les enfants sont particulièrement alarmants. Des études ont en effet montré que les enfants nourris jusqu'à l'âge de 6 avec un régime végétalien obtenaient des résultats inférieurs à ceux d’enfants nourris à l’aide d’un régime omnivore lors de tests mesurant l'intelligence fluide, l'aptitude spatiale et la mémoire à court terme.

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens est qu'il est possible d'obtenir de la vitamine B12 à partir de sources végétales comme les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. Néanmoins, ces aliments contiennent en fait des composants analogues à la vitamine B12, que l’on appelle cobamides, et qui ont pour effet de bloquer l'absorption de vitamine B12, et augmentant finalement le besoin de véritable vitamine B12.

Le calcium

Sur le papier, l'apport en calcium est similaire chez les végétariens et chez les omnivores (probablement parce que les deux mangent des produits laitiers), mais il est en réalité beaucoup plus faible chez les végétaliens, qui en sont souvent déficients. Toutefois, la biodisponibilité du calcium extrait à partir d'aliments végétaux est affectée par leurs niveaux d'oxalate et de phytate, qui sont des inhibiteurs d’absorption de calcium et diminuent ainsi la quantité de calcium que le corps peut extraire à partir d'aliments végétaux. Ainsi, alors que des légumes tels que les épinards et le chou frisé ont une teneur relativement élevée en calcium, ce dernier n’est pas efficacement absorbé durant la digestion.

Une étude suggère qu’il faudrait ingérer 16 portions d'épinards pour obtenir la même quantité de calcium absorbable que dans une tasse de lait, ce qui équivaut à 33 tasses de jeunes épinards, ou environ 5-6 tasses d'épinards cuits. Il existe quelques légumes (énumérés dans l’étude mentionnée) possédant des niveaux élevés de calcium bio disponible, mais il est important de noter que l’ensemble des légumes testés nécessiteraient plusieurs portions afin d'atteindre la même quantité de calcium utilisable que dans une seule portion de lait, de fromage ou de yogourt.

Le fer

Les végétariens consomment la même quantité de fer que les omnivores, mais comme avec le calcium, la biodisponibilité du fer dans les aliments végétaux est beaucoup plus faible que dans ceux d'origine animale. Les formes de fer originaires des plantes sont également inhibées par d'autres substances couramment consommées, telles que le café, le thé, les produits laitiers, ou les suppléments de calcium. Cela explique pourquoi les végétariens et les végétaliens ont généralement des réserves en fer plus faibles que celles des omnivores, et pourquoi il a été démontré que les régimes végétariens ont tendance à réduire l'absorption du fer de 70 à 85%.

 

Le zinc

Une véritable carence en zinc n'est pas fréquente chez les végétariens occidentaux, mais leur apport tombe souvent en dessous des recommandations. Dans ce cas également, on constate que la biodisponibilité joue un rôle important : de nombreux aliments végétaux contenant du zinc contiennent également des phytates, qui inhibent l'absorption du zinc. Les régimes végétariens ont ainsi tendance à réduire l'absorption de zinc d'environ 35 % par rapport à l'alimentation omnivore. Cela signifie ainsi que même si le régime respecte ou dépasse les AJR (Apports Journaliers Recommandés), il reste néanmoins possible d’être en carence. Une étude suggère ainsi que les végétariens pourraient exiger jusqu'à 50 % de zinc en plus que les omnivores pour cette raison.

EPA et DHA

Les aliments végétaux contiennent de l'acide linoléique (oméga -6) et l'acide alpha-linoléique (oméga-3), qui tous deux sont considérés comme des acides gras essentiels. Dans ce contexte, un acide gras essentiel est un acide ne pouvant pas être synthétisé par l'organisme et devant être obtenu via le régime alimentaire. Cependant, un nombre croissant de recherches ont mis en évidence les avantages de la longue chaîne oméga-3 : les acides gras EPA et DHA. Ces acides gras jouent un rôle protecteur et thérapeutique dans une large gamme de maladies : le cancer, l’asthme, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le TDAH, et les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Bien qu'il soit possible pour certains acides alpha-linoléiques issus d'aliments végétaux d’être convertis en EPA et DHA, cette conversion est faible chez les humains : entre 5 à 10 % pour l’EPA et de entre 2 à 5 % pour le DHA. Les végétariens ont ainsi des niveaux d'EPA et de DHA inférieurs de 30% à ceux des omnivores, tandis que chez les végétaliens, la différence s’élève à 60% (source).  En outre, la conversion de l'ALA en DHA dépend des apports en zinc, fer et pyridoxine, qui sont des nutriments dont les végétariens et végétaliens manquant fréquemment.

Vitamines liposolubles : A et D

Enfin, le plus gros problème des régimes végétariens et végétaliens reste probablement leur manque total de deux vitamines liposolubles : les vitamines A et D. Ces vitamines jouent des rôles nombreux et essentiels dans la santé humaine : la vitamine A favorise ainsi la fonction immunitaire, la fertilité, la vue et la peau,  tandis que la vitamine D régule le métabolisme du calcium, régule la fonction immunitaire, réduit l'inflammation et protège contre certaines formes de cancer.

Ces vitamines liposolubles sont concentrées dans les aliments d'origine animale : fruits de mer, abats, œufs et produits laitiers. Certaines espèces de champignons obscures peuvent fournir de grandes quantités de vitamine D, mais ces champignons sont rarement consommés et souvent difficiles à obtenir. Les niveaux de vitamine D sont ainsi 58 % plus faibles chez les végétariens et 74 % chez les végétaliens que chez les omnivores.

L'idée que les aliments végétaux contiennent de la vitamine A est une erreur courante. Les plantes contiennent du bêta-carotène, le précurseur de l’actif de la vitamine A, mais cette conversion est inefficace chez l’homme. Il est ainsi presque impossible d'obtenir cette quantité de vitamine A dans les aliments végétaux sans faire de jus ou de prendre des suppléments.

Conclusion

On entend pourtant souvent que les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores : qu’en est-il ? Il est vrai que certaines études d'observation suggèrent que les végétariens et les végétaliens jouissent d’une durée de vie plus longue, mais ces études ont été perturbées par le« biais de l’utilisateur sain », qui signifie que les gens se livrant à un comportement perçu comme sain sont plus susceptibles de s'engager dans d'autres comportements sains, tout comme l’inverse est également vrai.

Il existe néanmoins une étude comparant des individus végétariens se souciant de leur santé, avec des individus omnivores s’en souciant également (ce qui permet donc d’éliminer le biais de l’utilisateur sain). Les résultats de cette étude ont montrés qu’il n’y avait pas de différence d’espérance de vie entre les 2 groupes, c’est-à-dire en d’autre termes, que les omnivores soucieux de leur santé vivent aussi longtemps que les végétariens soucieux de leur santé.

En conclusion, on peut considérer que les régimes végétariens et végétaliens ne sont pas optimaux en termes de besoins de notre corps, et peuvent nécessiter la prise de certains suppléments. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe pour vous faire conseiller en détails !

Et vous, que pensez-vous de cet article et des régimes végétariens / végétaliens ?

8 idées pour stopper les grignotages du soir

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Il vous arrive de vous faufiler dans la cuisine pour vous préparer un petit en-cas alors que vous avez pourtant dîné tout à fait correctement ? Vous êtes parfois en proie à des fringales nocturnes auxquelles vous avez le plus grand mal à résister ? Vous n’êtes pas seul ! Les individus ayant encore envie de manger après un repas copieux ou bien capables de se relever pour un goûter nocturne sont de plus en plus nombreux. Ces fringales sont un véritable problème puisqu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et à la dépression.

On peut d’ailleurs comparer ce type d’alimentation à celle des lutteurs sumo. Vous êtes-vous déjà demandés comment faisaient-ils pour devenir aussi énormes ? Leur méthode est très simple : ils ingurgitent un repas gargantuesque et vont se coucher juste après, ce qui est le meilleur moyen pour stocker toutes les calories ingérées ! Ainsi, si vous mangez tard le soir, vous allez prendre du poids et risquer un pré-diabète : votre corps va en effet stocker ces calories sous forme de graisse, au lieu de les éliminer.

Il est donc essentiel de réduire au maximum ces fringales nocturnes. Pour y parvenir, il faut commencer par en comprendre et identifier la cause. Comment se fait-il que, même après un gros repas, nous ayons parfois envie de davantage de nourriture, de davantage de sucre, de bonbons, de chips et autres aliments mauvais pour notre santé ? Quelle est la cause profonde de ces désirs et comment y faire face ? C’est ce que nous allons voir au sein de cet article.

La faute aux hormones

Le problème ne réside pas dans un souci émotionnel qu’il vous faudrait corriger, et il ne s’agit pas non plus d’un traumatisme psychologique qui vous pousse à manger plus (même si le stress peut être un facteur aggravant pour certains). Il s’agit tout simplement de biologie, et il vous seulement comprendre quels sont les changements qui ont lieu dans votre corps et vous donnent faim tard le soir, et comment les stopper, ce qui vous permettra ensuite de surmonter ces fringales.

La cause sous-jacente est un déséquilibre des 4 hormones qui régulent l'appétit. La sécrétion de chacune de ces hormones est déclenchée par des facteurs bien spécifiques, et une fois que vous aurez compris ce qui les régulent, et comment les équilibrer, vous pourrez dire adieu à vos envies de sucre intempestives et à vos fringales du soir.

Ces quatre hormones sont les suivantes :

-L’insuline : L’insuline est une hormone essentielle, produite afin de traiter le sucre de notre alimentation. Lorsque le taux d’insuline augmente puis s’effondre brutalement après avoir ingéré du sucre, de la farine ou un autre type de junk food, la sensation de faim est déclenchée. Cela peut également avoir lieu après avoir mangé un repas composé de nourriture saine.

-La leptine : La leptine est l’hormone régulatrice de l’appétit, celle qui est chargée de dire à notre cerveau « je suis repue, je n’ai pas besoin de plus de nourriture ». Lorsque l’on mange beaucoup de sucre, d’aliments transformés, de farine et de junk food, la leptine ne fonctionne plus car le cerveau y devient résistant.

- La ghréline : La ghréline est une hormone de la faim, produite au sein de l’estomac, et dont l’objectif est d’aider à réguler l’appétit. Elle envoie le signal « Vous devriez manger, j’ai faim ! »

- La peptide YY : Produite par l’intestin, cette hormone envoie le signal inverse « Hé, je suis faim, j’ai eu assez à manger ! »

Il est ainsi essentiel que l’équilibre de ces 4 hormones soit maintenu. Pour y parvenir, il existe des astuces simples et faciles à mettre en place.

8 conseils pour stopper les grignotages du soir

- Prendre un petit-déjeuner: C'est la stratégie clé pour mettre fin aux fringales nocturnes. Bien sûr, il y a fort à parier que si vous êtes boulimique la nuit, vous n'aurez probablement pas envie de petit déjeuner, puisque vous vous sentirez plein au réveil. Il vous faut donc briser ce cycle, et optez pour cela pour un petit-déjeuner remplie de bonnes protéines, avec par exemple des œufs ou bien une boisson protéinée, rapide et délicieux. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe.

- Ne pas boire ses calories : Les boissons sucrées telles que les sodas, les jus de fruits, les latte ou encore les boissons pour sportifs provoqueront des pics d’insuline, eux même déclencheurs de fringales.

- Manger à intervalles réguliers : Il est primordial de ne sauter aucun repas et de respecter des heures régulières pour votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Votre corps est une véritable horloge hormonale, et vous devez prendre vos repas à un rythme régulier pour en maintenir l’équilibre.

- Prendre des protéines et des graisses de qualité à chaque repas : Consommer des protéines et de bonnes graisses à chaque repas permettra de maintenir l’équilibre du taux de sucre présent dans votre sang. Assurez-ainsi d’intégrer de bonnes graisses telles que les noix, les graines, les avocats, les noix de coco, l'huile d’olive, ou des protéines de qualité comme le poulet et le poisson, accompagnés de beaucoup de légumes, à chaque repas.

- Se relaxer : Le stress fait grossir et trop manger. Apprenez à vous relaxer : pourquoi ne pas commencer le yoga ou des exercices de respiration ?

- Bien dormir : La privation de sommeil entraîne l’augmentation de la ghréline et la diminution du peptide, augmentant ainsi la sensation de faim, et plus particulièrement les fringales sucrées.

- Etre conscient de ses allergies alimentaires : Bien des gens possèdent des allergies alimentaires sans le savoir, telles que des intolérances aux produits laitiers ou au gluten. Essayez de vous en passer durant quelques semaines et voyez si vos fringales disparaissent.

- Prendre des compléments alimentaires : Enfin, il existe des molécules naturelles capables d’équilibrer le taux de glycémie, l’insuline, et de diminuer les fringales. C’est par exemple le cas des oméga 3, de la vitamine D, des fibres ou encore du chrome : demandez conseil à votre naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des recommandations adaptées à votre situation personnelle.

De votre côté, êtes-vous en proie à ces folles envie de gras ou de sucré ? Que pensez-vous de nos conseils pour y résister ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

6 méthodes pour diminuer sa pression artérielle

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Une pression artérielle élevée, ce qu’on appelle aussi l'hypertension, est une affection grave et fréquente qui peut conduire à des maladies mortelles telles que la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, l’insuffisance cardiaque ou rénale, et bien d’autres maladies. Alors qu’un tiers de la population américaine adulte possède une pression artérielle élevée, cette condition ne touche que 3 % des populations de chasseurs-cueilleurs qui suivent un régime alimentaire et un mode de vie traditionnels. Ce chiffre suggère que l'hypertension est une maladie liée à de mauvaises habitudes de vie, pouvant ainsi traitée efficacement à l'aide d’une modification de régime alimentaire et de changements de life style simples, ainsi que via l'utilisation stratégique des plantes médicinales.

Mesurer sa pression artérielle

La pression artérielle est mesurée par deux chiffres: le chiffre du haut correspond à la pression systolique (lorsque le cœur pompe le sang) tandis que le chiffre inférieur indique la pression diastolique (lorsque le cœur est au repos). Une pression artérielle normale se situe en dessus de 120/80, une situation de pré-hypertension est diagnostiquée entre 120/80-139/89, l’hypertension de stade 1 est comprise entre 140/90-159/99, et enfin, la phase 2 de l'hypertension correspond à une pression artérielle supérieure à 160 /100.

Alors que la plupart des médecins prescrivent un traitement médicamenteux lorsque le patient a atteint le stade de la pré-hypertension, il n'existe aucune preuve appuyant l’efficacité de ce type de traitement chez ces patients. Cela ne signifie néanmoins pas que le stade de pré-hypertension devrait être ignoré : tout comme l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, même au stade de la pré-hypertension, est un indicateur certain de la présence d'autres problèmes dans le corps.

Il existe cependant une méthode simple et facile à mettre en place, ne nécessitant pas de médicaments, pour diminuer son hypertension. Cet article aborde ainsi six changements alimentaires que vous pouvez effectuer dans votre vie de tous les jours afin de contribuer à réduire votre pression artérielle naturellement.

Il est tout de même essentiel de garder à l’esprit que la médication devra être envisagée à nouveau si ces changements d’alimentation n’ont pas les effets escomptés et se révèlent incapables de réduire de façon adéquate la pression artérielle. Il est donc primordial que vous preniez conseil auprès d’un naturopathe et de votre médecin traitant.

6 changements alimentaires pour diminuer l’hypertension

1- Réduire sa consommation de glucides

L'un des facteurs contributeurs les plus importants à l'hypertension artérielle est l'hyperglycémie et la résistance à l'insuline. Certaines données suggèrent que des changements pathologiques dans le glucose et le métabolisme de l'insuline affectent de manière significative le développement et l'évolution clinique de l'hypertension, et devraient donc être les principales cibles d’une modification du régime alimentaire. Un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé, l'hyper insulinémie, ainsi qu’un taux élevé de triglycérides sont beaucoup plus fréquents chez les personnes souffrant d'hypertension que chez ceux ayant une pression artérielle normale, et l'une des causes majeures de ces trois conditions n’est autre qu’un apport excessif de glucides, et plus particulièrement de les céréales et sucres raffinés.

De plus, il a été prouvé que la consommation excessive de boissons sucrées telles que le soda, le thé sucré, et d’autres boissons sucrées influe directement sur la pression artérielle. Ne plus boire ces boissons devrait ainsi être la première étape de tout traitement de l'hypertension, et peut aussi contribuer à réduire l'excès de poids et l'hyperglycémie – deux soucis affectant également l'hypertension.

Il est donc essentiel, en stage de pré-hypertension, de diminuer au maximum sa consommation de glucides et de boissons sucrées, et d’augmenter la part de fruits et légumes dans son alimentation.

2- Augmenter l'apport en minéraux bénéfiques tels que le potassium, le magnésium et le calcium

La plupart des professionnels de la médecine conventionnelle recommandent la restriction de sodium en tant que méthode principale pour la réduction de la pression artérielle. Il semble néanmoins que se concentrer sur la consommation d'aliments riches en autres macro minéraux soit plus bénéfique que de se concentrer uniquement sur l’élimination du sodium, comme le montrent ces articles. En effet, c’est le rapport sodium-potassium qui est particulièrement important : ainsi, opter pour une alimentation riche en potassium est une meilleure stratégie que de suivre un régime alimentaire faible en sodium.

Les individus souffrant d’hypertension devraient consommer un minimum 4700 milligrammes de potassium par jour. Les meilleures sources de potassium et de magnésium sont les légumes féculents comme les pommes de terre blanches ou les patates douces, mais aussi les champignons ou encore les tomates. Au niveau des fruits, les bananes sont aussi une excellente source de potassium. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe pour obtenir des recommandations personnalisées.

3- Manger des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l’herbe comme le ghee, le beurre et le fromage

Au-delà d'être une bonne source de calcium, la matière grasse des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l'herbe contribue au traitement de l'hypertension artérielle grâce à la vitamine K2. Bien que ce nutriment soit encore peu connu, les études préliminaires suggèrent que la vitamine K2 pourrait être un nutriment essentiel à adopter dans un régime alimentaire de préventions des maladies. La vitamine K2 semble ainsi avoir un effet protecteur contre l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, le cancer, et de nombreuses autres affections.

La vitamine K2 peut également avoir un effet protecteur contre l'hypertension. Bien qu'il n’y ait pas encore eu d'études mesurant directement les effets de K2 sur la pression artérielle, la logique suggère que ce nutriment pourrait aider à prévenir l'hypertension artérielle en réduisant la rigidité vasculaire et la calcification artérielle. La vitamine K2 joue ainsi un rôle essentiel en s’assurant que le calcium se dépose bien dans les os, là où est sa place, et non pas dans les artères dans lesquelles il peut causer la rigidité vasculaire et la calcification, conduisant alors à l'hypertension et aux maladies cardiaques.

L’une des meilleures sources de K2 est le ghee, mais aussi le beurre, le fromage, les yaourts et tout autre produit laitier provenant d’animaux nourris à l’herbe. Pour les personnes intolérantes aux produits laitiers, il est possible d’obtenir la vitamine K2 sous forme de compléments alimentaires. Là encore, mieux vaut demander conseil à votre naturopathe pour plus d’informations.

4 – Consommer au moins une livre de poisson gras par semaine

Les poissons gras sont riches en oméga-3, et l’efficacité de ces graisses dans la réduction du risque d'hypertension et de maladies cardiovasculaires a été prouvée au sein de plusieurs études. Une méta-analyse a également démontré que la consommation d’huile de poisson pouvait réduire de façon significative la pression artérielle systolique et diastolique. Néanmoins, la prise de suppléments contenant de l'huile de poisson n'est pas une stratégie idéale, puisque certaines études suggèrent que des doses élevées d'huile de poisson peuvent augmenter la mortalité cardiovasculaire.

Mieux ainsi obtenir votre ratio d’oméga 3 directement en mangeant davantage de poissons gras tels que le saumon, le flétan, les sardines et le maquereau.

5- Boire du thé et des tisanes

Une consommation régulière de thé peut contribuer à diminuer la pression artérielle, comme le montre cette étude qui a été réalisée dans des régions où le thé est une composante importante de l'alimentation quotidienne. Il existe néanmoins des sortes de thés plus efficaces que d’autres dans la réduction de la pression artérielle, comme le thé d’hibiscus, le thé d’aubépine, le thé Gotu Kola et enfin le thé vert.

Si vous voulez obtenir de réels résultats dans la diminution de votre pression artérielle, testez l’ensemble de ces thés afin de pouvoir identifier vos favoris, et efforcez-vous d’en boire 2 à 3 tasses par jour.

6- Manger des betteraves

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la teneur en nitrate inorganique de certains fruits et légumes fournit un substrat physiologique de réduction en nitrites, l'oxyde nitrique, et d'autres produits métaboliques qui produisent une vasodilatation, diminuant ainsi la pression sanguine et soutenant la fonction cardiovasculaire.

Les betteraves étant riches en nitrates, elles pourraient ainsi contribuer à la réduction de la pression artérielle. Il est particulièrement recommandé d’en boire le jus. Néanmoins, si vous n’êtes pas fan de betteraves, vous pouvez également augmenter votre consommation d’autres aliments riches en nitrates, telles que le céleri-rave, le chou chinois, l’endive, le fenouil, le chou-rave, le poireau, le persil, le céleri, le cresson, le cerfeuil, la laitue, les épinards et la roquette.

De votre côté, souffrez-vous d’une pression sanguine élevée ? Que pensez-vous de nos conseils pour diminuer cette hypertension ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

7 conseils pour rester en bonne santé en voyage

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Vous faites partie de ces individus qui voyagent beaucoup de par leur activité ou bien tout simplement par goût, et avez des difficultés à vous nourrir de manière saine et à maintenir un mode de vie équilibrée en voyage ? Cela n’a rien d’étonnant et c’est le cas de bien des personnes ne passant que peu de temps de chez elles : loin de la maison, il peut être difficile de réussir à conserver de bonnes habitudes de vie. Il existe heureusement des solutions, il faut simplement être plus discipliné et faire preuve d’organisation, mais cela n’a absolument rien d’insurmontable, du moment que l’on s’y est préparés. Découvrez au sein de cet article 7 conseils pratiques et faciles à appliquer afin de vous aider à maintenir un mode de vie sain et équilibré lorsque vous voyagez et êtes loin de votre domicile.

voyager en bonne santé

1- Faites de l’exercice

Il n’est pas forcément simple de rester actif lorsque l’on voyage, d’autant plus que tout déplacement implique généralement de passer une longue période de temps assis, que ce soit en voiture, en avion, ou en train. Il est néanmoins tout à fait essentiel de maintenir des périodes d’exercice dans votre routine quotidienne : en effet, l’activité physique stimule le système immunitaire, libère des endorphines, et maintient votre cerveau alerte.

Voici quelques astuces simples et faciles à mettre en place pour faire du sport en voyage :

- Aller à la salle de sport de l’hôtel : La plupart des hôtels, particulièrement ceux qui sont réservés pour des voyages d’affaires, en possèdent une. Efforcez-vous d’aller y faire un tour le matin avant votre petit déjeuner, ou bien le soir avant de ressortir dîner : même si vous ne pouvez y consacrer que 20 minutes, cela fera toute la différence.

- Marcher autant que possible : Lorsque c’est possible, évitez de prendre un taxi ou les transports en commun et déplacez-vous à pieds.

- Effectuer des exercices de musculation : Afin de stimuler vos muscles lorsque vous passez beaucoup de temps assis, il est très utile d’effectuer de petits exercices de musculation, telles que la position de la chaise.

2- Lavez-vous les mains

Lorsque l’on voyage en période hivernale, l’un des challenges essentiels est de réussir à se protéger des virus et des microbes traînant un peu partout, afin d’éviter d’attraper un rhume ou la grippe. C’est particulièrement délicat lorsque l’on prend l’avion, qui est un environnement clos dans lequel toute personne toussant et éternuant peut potentiellement contaminer les autres.

L’une des meilleures manières de s’en protéger est de se laver fréquemment les mains et d’avoir toujours sur soi un gel pour les mains sans savon. Cela peut faire une réelle différence sur votre résistance aux microbes.

3- Soignez votre alimentation

Manger correctement lorsque l’on voyage est rarement simple, particulièrement lorsque l’on loge dans des hôtels et que l’on ne dispose que de peu de temps pour cuisiner. Il existe néanmoins quelques astuces qui pourront vous faciliter la tâche :

- Apporter des en-cas : Emmener avec vous une boîte hermétique comprenant des collations saines telles que de la viande de bœuf séchée, des noix de macadamia, des baies, des olives et du chocolat noir, et faites-le plein dans un magasin local lorsque votre stock est épuisé.

- Manger un repas consistant avant le départ : Faites en sorte de bien manger avant votre dépar, avec par exemple un petit-déjeuner plein de bonnes protéines si vous partez le matin. Cela vous évitera de craquer sur du fast food à l’aéroport.

- Ne pas avoir pas peur de jeûner : Si aucune option saine n’est disponible, sauter un repas peut être bénéfique. Le jeûne de manière globale est une pratique qui était beaucoup pratiquée par nos ancêtres à l’époque paléolithique, et les périodes de voyage sont un bon moment pour s’y essayer.

- Planifier à l’avance : Essayez de choisir des hôtels disposant au moins d’une kitchenette, ce qui vous permettra de préparer votre thé et de petites collations, à défaut de repas complets. Vous pouvez aussi essayer de choisir votre hôtel en fonction de son menu ou des restaurants situés à proximité.

4- Méditez

La méditation est une excellente façon de réduire le stress, d’aiguiser votre esprit, et d’augmenter votre conscience. Pourquoi ne pas profiter du temps passé dans les transports pour vous relaxer tout en méditant ?

5- Reposez-vous et dormez suffisamment

De la même manière que l’activité physique est essentielle lors d’un voyage, il est primordial de dormir suffisamment et de vous ménager des plages de repos. Voyager étant une activité intrinsèquement stressante, il peut être difficile de réussir à prendre du temps pour soi. Pour y parvenir, une bonne méthode est de ne pas se programmer une série de rendez-vous à la suite, mais au programme de garder des plages vides au sein de journée, libres de tout engagement. Ces moments deviennent ainsi de véritables pauses au sein de votre journée.

Au niveau du sommeil, l’objectif est de dormir au moins sept à huit heures chaque nuit, ce qui est également recommandé lorsque vous êtes chez vous.

6- Obtenez votre TSA Pre-Check

Le TSA Pre-Check vous permet de prendre l’avion aussi facilement qu’avant le 11 Septembre. Une fois enregistrés, vous obtenez ainsi une « identifiant de voyageur fréquent », que vous fournissez à la compagnie aérienne lors de l’achat de votre billet. Vous pouvez ensuite passer la sécurité des aéroports via un accès spécial TSA, qui est la plupart du temps vide d’autres voyageurs, et ne pas avoir à enlever chaussures et ceinture, ou encore ne pas avoir besoin de retirer vos liquides ou votre ordinateur de vos bagages. C’est ainsi un gain de temps précieux, et une source de stress en moins.

7- Soyez flexible et adaptable

Avouons-le, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait lorsque l’on voyage : retards ou annulations de vols, confusions dans les réservations d’hôtels, mauvaises expériences alimentaires…la liste des imprévus et désagréments potentiels est longue ! Néanmoins, plutôt que de s’énerver contre ces évènements hors de contrôle, pourquoi ne pas mettre à profit ces plages de temps libres supplémentaires pour répondre à vos emails en retard ou bien passer ces coups de fil en attente ?

Enfin, ne tentez pas d’être perfectionniste à tout prix et n’oubliez pas la règle des 80 / 20 : il est préférable d’effectuer 15 minutes de sport que rien du tout, ou de manger une salade au poulet si vous êtes affamés plutôt que d’attendre de trouver la nourriture exacte que vous souhaitiez consommer.

Voilà pour ces 7 conseils afin de maintenir un mode de vie sain en voyage ! Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres conseils à partager au sein des commentaires ?

Les origines de l’allergie, de l’asthme et de l’eczéma

Ca y est, le Printemps est bel et bien là, les arbres ont retrouvé leur feuillage, il y a des fleurs à tous les coins de rues et les oiseaux chantent ! Oui, mais qui dit Printemps dit aussi retour des allergies et du fameux rhume des foins ! Si vous faites partie des nombreux individus souffrant du rhume des foins et étant à la recherche d’un traitement efficace, alors cet article devrait vous intéresser ! De la même manière, si vous souffrez d’asthme ou d’eczéma, vous devriez trouver des réponses à certaines de vos questions ici. En effet, les allergies, l’asthme et l’eczéma sont étroitement liés, et bien des patients souffrant de l’un de ces symptômes est également atteint par les 2 autres. L’objectif de cet article est ainsi d’en expliquer les origines, et en quoi ces affections sont avant tout un problème d’équilibrage du système immunitaire. Préparez-vous à ressortir vos cours de biologie et d’immunologie !

rhume des foins

Le fonctionnement du système immunitaire

Le système immunitaire un complexe, qui est en fait une collection intégrée de cellules et de produits chimiques protégeant contre la maladie. La fonction principale du système immunitaire est de reconnaître la différence entre les cellules normales, et envahisseurs. Le système immunitaire doit ensuite protéger ces cellules normales, et s’assurer d’effectuer le travail nécessaire pour éliminer les envahisseurs, qui peuvent comprendre des virus, des bactéries, des parasites, ou même des cellules cancéreuses. Le corps humain dispose d’un système incroyablement complexe de défense, et utilise plusieurs mécanismes pour ne pas laisser entrer les envahisseurs.

L’un de ces mécanismes est appelé le système immunitaire adaptatif. Ce système immunitaire adaptatif est constitué de globules blancs spécifiques, qui sont les cellules B et cellules T, et que l’on appelle souvent les lymphocytes. Ces cellules B produisent des anticorps contre les envahisseurs étrangers, afin que le système immunitaire puisse «se souvenir» de l'agent pathogène et l'éliminer rapidement à l'avenir. De leur côté, les cellules T sont responsables, soit de tuer activement l’agent pathogène (cellules T tueuses), soit d'aider à l’éliminer (cellules T auxiliaires).

Ces cellules T activent et régulent le système immunitaire en créant des cytokines, qui sont des signaux chimiques indiquant aux autres cellules du système immunitaire ce qu'il faut faire. Parmi tous les types de cellules de l'organisme, les cellules T auxiliaires sont considérées comme étant les plus grands producteurs de ces cytokines. Il existe deux principaux types de cellules T auxiliaires : les cellules Th1 et Th2.

Les cellules Th1 travaillent à éliminer les envahisseurs qui apparaissent à l'intérieur de nos cellules (virus et certaines bactéries intracellulaires). Quant aux cellules Th2, elles cherchent à détruire les agents pathogènes se trouvant en dehors de nos cellules (bactéries et parasites). Les cellules Th1 et Th2 créent ainsi chacune différentes cytokines, qui déclenchent des effets différents dans le corps.

L’importance des cellules Th1 et Th2

Un système immunitaire sain est en mesure de «choisir» quels types de cellules doit être produit, et peut ainsi facilement basculer entre les réponses de type Th1 et les réponses de type Th2. En revanche, un système immunitaire fonctionnant mal peut se retrouvant «bloqué» dans l’une de ces réponses, ce qui conduit alors à une production excessive d'un seul type de cytokines.

La majorité des individus vivant dans les pays développés d’Occident se trouve "coincé" dans une réponse Th2. Ceci est dû au fait que nos corps ne sont pas exposés à autant de parasites et de bactéries que dans le passé (grâce au désinfectant, aux toilettes, et des systèmes d'assainissement de l'eau). Un système immunitaire n’ayant pas d’envahisseur à combattre va ainsi s’à attaquer tout ce qu'il peut : pollen, particules de nourriture, poussière, pellicules, etc… Lorsque la réponse Th2 est activée, elle active les éosinophiles et les réactions de type IgE, qui conduit à des symptômes que nous reconnaissons comme des allergies. Pour certains individus, cela peut devenir sévère, conduisant à l’asthme, l'eczéma et des réactions anaphylactiques.

Une grande partie de l'équilibre de la réponse Th1/Th2 se produit au stade d’embryon durant la grossesse, puis durant la petite enfance. Une fois que le système immunitaire se retrouve "bloqué" dans une configuration anormale, il est beaucoup plus difficile de le corriger. C'est pourquoi les traitements visant à équilibrer le rapport Th1/Th2 peuvent prendre beaucoup de temps pour donner des résultats, et nécessitent d’être patients.

Comment équilibrer son système immunitaire ?

Il existe différentes stratégies de naturopathie pour équilibrer un système immunitaire «malsain» :

Probiotiques et prébiotiques Les probiotiques font référence aux bactéries bénéfiques qui résident normalement dans les intestins humains en bonne santé. Les prébiotiques désignent les types d'aliments favorisant la croissance de ces bactéries saines. Il a été prouvé que les bactéries probiotiques modifient la production de cytokines de type Th2 à la fois chez les individus sains et les individus allergiques. Il apparaît également que les probiotiques stimulent le système immunitaire de l'intestin.

Huile de poisson L’huile de poisson bloque de manière irréversible les cytokines enflammées en se liant de manière aux enzymes du système immunitaire. Le fait que cela soit irréversible est positif ! Cela signifie en effet que lorsque le corps a besoin d'une réponse immunitaire appropriée, il est en mesure d’en obtenir une. Attention cependant aux produits achetés : pour l'huile de poisson, il est absolument essentiel d’opter pour un produit de haute qualité, sous peine qu’ils soient contaminés par le mercure: mieux vaut donc vérifier auprès de votre naturopathe lors du choix de vos produits.

Vitamine A et vitamine D La vitamine A, en combinaison avec des quantités appropriées de vitamine D, semble être en mesure de désactiver les réponses immunitaires inflammatoires. La combinaison de ces 2 vitamines peut permettre la transformation de cellules T auxiliaires immatures en leur version anti-inflammatoire appelées cellules T régulatrices. Cela peut être utile aux patients ayant soit des réponses Th2 en excès, soit des réponses Th1 en excès. Cependant, il est essentiel de noter que la vitamine A comme la vitamine D sont des molécules stéroïdes, pouvant être toxiques à des niveaux élevés. Il est donc essentiel de consulter un naturopathe avant de consommer l’une de ces vitamines à des niveaux supérieurs à l’apport quotidien recommandé.

Herbes et champignons Il existe plus de 300 herbes et plantes, et une grande partie d’entre elles ont des effets intéressants sur le système immunitaire et l’inflammation. Il serait trop long de toutes les évoquer en détails, cela fera l’affaire d’un nouvel article ! Enfin, il existe de nombreuses autres recommandations pour booster votre système immunitaire : prenez-rendez avec un naturopathe avec d’obtenir des astuces personnalisés et adaptées à votre situation.

Pour finir et comme d’habitude, nous attendons vos remarques, conseils et témoignages dans les commentaires !

 

Dominique Abran ND.A.

 

Références :

Ghadimi D, et al. “Effects of probiotic bacteria and their genomic DNA on TH1/TH2-cytokine production by peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) of healthy and allergic subjects. Immunobiology. 2008;213(8):677-92. Abrahamsson TR et al, A Th1/Th2-associated chemokine imbalance during infancy in children developing eczema, wheeze and sensitization. Clin Exp Allergy. 2011 Dec;41(12):1729-39. doi: 10.1111/j.1365-2222.2011.03827.x. Epub 2011 Aug 1.

Délicieux ragoût de boeuf

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Place à une recette de boeuf aujourd’hui sur MaNaturopathe.com ! Le bœuf est une excellente source de protéines, de minéraux, de matières grasses et de vitamines, et peut ainsi être un aliment très utile aux personnes qui en sont déficientes. En revanche, il est essentiel de choisir sa viande de bœuf avec soin et d’opter de préférence pour des bœufs nourris localement à l’herbe, qui seront alors moins riches en graisses saturées et contiendront davantage d’oméga 3, d’acide linoléique conjugué, et de la vitamine E. A l’inverse, il convient d’éviter autant que possible les bœufs élevés au maïs, ceux-ci étant souvent nourris avec du maïs génétiquement modifié et des hormones.

ragout-boeuf

Passons maintenant à notre recette ! Ce ragoût est extrêmement facile à préparer, puisqu’il suffit simplement de placer tous les ingrédients au sein de la casserole et de les laisser tranquillement mijoter.

Ingrédients pour quatre personnes

1 oignon moyen coupé en dés 3 à 4 grosses carottes coupées en rondelles ½ livre de champignons, coupés en quartiers 1 livre de viande de bœuf nourri à l’herbe ½ tasse d'eau ¼ tasse de vin rouge ¼ tasse de purée de tomates ou de la sauce 2 cuillères à soupe de poudre de marante 1,5 cuillère à café de sel de mer ½ cuillère à café de poivre noir

Préparation

Placer l'oignon , les carottes , les champignons et la viande dans une mijoteuse. Dans un petit bol, mélanger ensemble l'eau, le vin rouge, la purée de tomate, et le poudre de marante. Verser le tout dans la mijoteuse. Ajouter le sel et le poivre. Mélanger tous les ingrédients ensemble.

A ce stade, il n'y aura pas assez de liquide pour recouvrir les ingrédients : c'est tout à fait normal alors ne soyez pas tenté d'ajouter davantage de liquide.

Cuire ensuite à feu vif durant 4 heures, ou bien à feu doux pendant 8 heures.

C’est prêt ! Savourez-bien ce délicieux ragoût et n’hésitez pas à nous en donner des nouvelles au sein des commentaires.

Crumble aux myrtilles

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Vous êtes à la recherche d’une recette de dessert délicieuse mais surtout rapide à préparer ? Alors notre recette du crumble aux myrtilles devrait vous plaire ! En effet, lorsque vous manquez de temps à consacrer à la confection d’un gâteau, mais que vous souhaitez tout de même faire plaisir à votre famille et à vos amis, les crumbles sont tout indiqués. Il ne vous faudra ainsi pas plus de 15 minutes pour réaliser ce savoureux crumble, qui est également pleins de bons nutriments grâce aux myrtilles qui sont pleines d’antioxydants, de fibres, d’oligo-éléments et de vitamines, mais aussi à celles des noix contenant de bons oméga 3. crumble myrtilles

 

Ingrédients

- 2 pintes de myrtilles fraîches - le jus d’un citron - 1 tasse de poudre d’amandes ou de farine d'amande - 1/4 tasse de noix de macadamia ou de noix concassées - 1/4 tasse de beurre fondu (pouvant être remplacé par de l'huile de coco pour les personnes intolérantes aux produits laitiers) - 2 cuillères à soupe de sirop d'érable - 1/4 cuillère à café de cannelle - 2 pincées de sel de mer

Préparation

Commencer par préchauffer le four à 375F.

Placer ensuite les myrtilles dans un plat de 9 pouces sur 9 pouces de cuisson, et les recouvrir de la moitié du jus du citron.

Mélanger légèrement afin qu’elles s’en imprègnent bien.

Dans un bol, mélanger la poudre d’amande (ou bien farine d'amande) avec les noix, le beurre fondu, le reste du jus de citron, le sirop d'érable, la cannelle et enfin les pincées de sel.

Bien travailler ce mélange jusqu’à l’obtention d’une pâte sableuse.

Étendre cette pâte uniformément sur les myrtilles puis enfourner et cuire jusqu'à ce que les fruits soit bien cuits et la garniture dorée (soit un temps de cuisson d’environ 30 à 40 minutes).

C’est prêt ! Vous pouvez ensuite déguster ce crumble tiède, accompagnée de glace à la vanille pour les plus gourmands. Vous pouvez également réaliser suivre cette recette avec d’autres fruits comme les pommes, les framboises, la rhubarbe…laissez libre court à votre imagination !

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !