Alimentation

Épidemie silencieuse: vitamine B12

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Qu'est-ce que toutes ces maladies ont en commun?  

  • La maladie d'Alzheimer, la démence, déclin cognitif et la perte de mémoire (collectivement appelées «vieillissement»)
  • La sclérose en plaques (MS) et d'autres troubles neurologiques
  • La maladie mentale (dépression, anxiété, trouble bipolaire, psychose)
  • Les maladies cardiovasculaires
  • Apprentissage ou des troubles du développement chez les enfants
  • Trouble du spectre de l'autisme
  • Maladie auto-immune et une dysrégulation immunitaire
  • Le cancer
  • L’Infertilité masculine et féminine

 

Réponse: ils peuvent tous imiter les signes et les symptômes de carence en vitamine B12.

Épidémie invisible:  carence en B12.

La carence en B12 pourrait être plus répandue qu'on ne le croit.

 

La carence en vitamine B12 est beaucoup plus fréquente que l’on ne le pense.

Une étude suggère que :

 

  • 40 % des personnes âgées de 26 à 83 ont des niveaux sanguins de B12 situés dans la moyenne basse de la norme de référence normale, pour laquelle beaucoup expérimentent des symptômes neurologiques.
  • 9% ontune carence de vitamine B12 pure et simple
  • 16 % sont "proche d’un niveau decarence"

 

Le plus surprenant pour les chercheurs est le fait que les niveaux faibles de vitamine B12 soientnt aussi fréquents chez les jeunes que chez les personnes âgées.

 

Saviez vous que 40% des personnes de plus de 60 ans ont une carence en vitamine B12 ?Et si les symptômes que nous attribuons au vieillissement «normal»,comme la perte de mémoire, le déclin cognitif, la diminution de la mobilité, etc…, étaient causés du moins en partie par une carence en vitamine B12 ?

Pourquoi la carence en vitamine B12 est à ce point sous-diagnostiquée ?

 

La carence en vitamine B12 passe souvent inaperçue pour deux raisons.

 

  1. Le niveau en vitamine B12 dans l’organisme n’est pas régulièrement testé lors d’un bilan sanguin ou d’une visite médicale.
  2. L'extrémité basse de la norme de référence de laboratoire est trop faible. C’est pourquoi la plupart des études sous-estiment les niveaux réels de carence. Beaucoup de gens déficients B12 ont des niveaux «normaux» de B12.

 

Pourtant, il est bien établi dans la littérature scientifique que les gens ayant des niveaux B12 entre 148 pmol / l et 258 pmol / l,des niveaux considérés comme «normaux» aux États-Unis  et au Canada, ont des symptômes de carence en B12 claires. Les experts qui se spécialisent dans le diagnostic et le traitement de carence en vitamine B12, comme Sally Pacholok RN et Jeffery Stewart DO, suggèrent de traiter tous les patients présentant des symptômes, et les taux de vitamine B12 inférieur à 332 pmol / l .

 

Saviez vous qu’au Japon et en Europe, la limite inférieure pour la vitamine B12 se situe entre 369 à 406 pmol / l  ? Il s’agit du niveau associé à des manifestations psychologiques et comportementales telles que le déclin cognitif, la démence et la perte de mémoire.

 

Qu’est-ce-queest la vitamine B12 et pourquoi en avez-vous besoin?

 

  • La vitamine B12 travaille avec la folate dans la synthèse de l'ADN et des globules rouges.
  • La vitamine B12 est impliqué dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. La myéline est l'isolation qui protège les nerfs et les aide à mener des messages.

 

Une carence sévère en vitamine B12 est  l'anémie pernicieuse (une maladie auto-immune où le corps détruit le facteur intrinsèque, une protéine nécessaire à l'absorption de la vitamine B12), quipeut être fatale.  Mais l'anémie est la dernière étape d’une carence en vitamine B12. Bien avant que l'anémie s’installe, la carence en vitamine B12 provoque plusieurs autres problèmes, comme la fatigue, la léthargie, la faiblesse, la perte de mémoire et des problèmes neurologiques et psychiatriques.

 

La carence en vitamine B12 se produit en quatre étapes:

  1. Baisse du niveau de la vitamine (étape I) dans le sang,
  2. Faibles concentrations cellulaires de la vitamine (étape II),
  3. Augmentation d’un autre marqueur (homocystéine),  et diminution du taux de synthèse de ADN (phase III)
  4. Anémie macrocytaire (étape IV).

Pourquoi la carence en vitamine B12 est-elle si commune ?

 

L'absorption de la vitamine B12 est complexe et comporte plusieurs étapes.

Les causes de la malabsorption de la vitamine B12 comprennent:

 

  • la dysbiose intestinale (déséquilibre dans la flore intestinale)
  • la malabsorption (“leaky gut”)  et / ou une inflammation de l'intestin
  • l’hypochlorhydrie (une production faible d’acide de l’estomac)
  • l’anémie pernicieuse ( maladie auto-immune)
  • les médicaments (en particulier les IPP (Inhibiteurs de la pompe à proton), et d'autres médicaments antiacides)
  • l’alcool

En général, les groupes suivants présentent davantage de risques de carence en vitamine B12, mais personne n’en est réellement à l’abri car son absorption est complexe.

 

  • les végétariens et végétaliens
  • les personnes âgées de 60 ans ou plus
  • les personnes qui utilisent régulièrement les Inhibiteurs de la pompe à proton, et d'autres médicaments antiacides)
  • les gens qui prennent le metformine, un médicament.
  • les personnes atteintes de la maladie de Crohn, colite ulcéreuse, maladie coeliaque ou syndrome du colon irritable
  • les femmes ayant des antécédents d'infertilité et ayant subi des fausses couches

Attention: la B12 se trouve uniquement dans les produits animaux. Attention aux végétariens et végétaliens

 

La B12 est la seule vitamine qui contient une trace de cobalt

c’est pourquoi cette vitamine s’appellee cobalamine. La cobalamine est produite dans le tube digestif des animaux. C’est la seule vitamine que nous ne pouvons pas obtenir de plantes ou de la lumière du soleil.

 

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens, est qu'il est possible d'obtenir de la B12 via des sources végétales telles que les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. C’est vrai que ces aliments contiennent effectivement de la B12 mais il s’agit en fait d’un type de vitamine  B12 appelé cobamide, qui en fait bloque son absorption et augmente en plus le besoin de la véritable B12.

 

Cela explique pourquoi les études montrent de façon constante que jusqu'à 50% des végétariens à long terme et 80% des végétaliens sont déficients en vitamine B12.

 

Je reconnais qu'il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les gens choisissent de devenirvégétariens ou végétalines, et je respecte leurs choix.  l est néanmoins absolument crucial pour ceux qui s’abstiennent de consommer des produits d'origine animale de compléter leur alimentation avec un supplément de vitamine B12, de préférence sous la forme de  methylcobalamine. Ceci est particulièrement important pour les enfants végétariens ou végétaliens, ou les femmes enceintes, dont le besoin de B12 est encore plus important.

Le traitement de la carence en vitamine B12

 

Un test de B12 peut être effectuée par n’importe quel laboratoire, et doit être couvert par votre assurance. La plupart des experts recommandent encore l’obtention de vitamine B12 par injections pour les personnes souffrant d'anémie pernicieuse et de carence en vitamine B12 avancée, impliquant des symptômes neurologiques. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

 

Le Cyanaocobalamin est la forme la plus fréquemment utilisée dans les suppléments de vitamine B12.  Des études indiquent que la méthylcobalamine est d'autant plus efficace dans le traitement des séquelles neurologiques dûes à une carence en vitamine B12. De plus, cette forme de B12  est mieux absorbée, car elle contourne plusieurs problèmes potentiels dans l'absorption de la vitamine B12.

 

Si vous croyez que vous souffrez d’une carence en vitamine B12, la première étape consiste à se faire tester. Si vous êtes déficient en B12, la prochaine étape est d'identifier le mécanisme à l'origine du déficit. Vous aurez probablement besoin de l’aide d'un médecin. Une fois que le mécanisme est identifié, la forme appropriée (injection, orale, sublinguale ou nasale) de supplémentation, la dose et la durée du traitement pourra être sélectionnée avec l’aide de votre médecin.

Pour prendre rendez-vous avec Dominique.

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Coaching Alimentaire Moderne, Guide Alimentation & Nutrition

Coaching Alimentaire Moderne, Guide Alimentation & Nutrition

Sans gluten, low-carb, paléo ? Trop de protéines ou bien au contraire pas assez au sein de votre alimentation ? Et qu’en est-il du gras et de sa valeur nutritionnelle, est-il bénéfique ou pas ? Vous êtes confus et ne savez plus que croire en matière d’alimentation équilibrée ? Notre Coaching Alimentaire Moderne va vous aider à y voir plus clair.

5 raisons de consommer davantage de protéines, même si vous suivez un régime paléo

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La plupart des gens consomment naturellement la bonne quantité de protéines par rapport à leurs besoins. La nature est bien faite, et les protéines sont ainsi un élément nutritif essentiel pour lesquels notre cerveau dispose de mécanismes spécifiques : si nous sommes en déficit de protéines, nous en aurons davantage envie, et si au contraire, nous en consommons trop, notre désir pour elles sera diminué. Ces mécanismes naturels sont difficiles à remplacer par la seule volonté, c’est bien pour cela qu’il est recommandé de simplement manger autant de protéines que vous en avez envie. Aux États-Unis, la consommation moyenne de protéines représente à peu près 15% du total des calories consommées chaque jour (environ 113 grammes pour un homme actif ingérant 3000 calories, et 83 grammes pour une femme active consommant 2200 calories).

Cependant, il existe certaines situations dans lesquelles il peut être avantageux d'augmenter l'apport en protéines jusqu’à atteindre 20 à 30% du total des calories consommées, ou même temporairement 35%. Vous découvrirez ainsi dans cet article si ingérer davantage de protéines peut être intéressant pour vous, même si vous suivez un régime Paléo.

Néanmoins, vous avez sans doute entendu que les régimes riches en protéines étaient dangereux, risquant de provoquer des maladies du rein ou encore de favoriser certains cancers. N’ayez pas d’inquiétudes, il ne s’agit que d’un énième mythe urbain. Des études ont montré que des apports de protéines allant jusqu'à 35 pour cent de calories ingérées chaque ne présentaient pas de danger pour les personnes ne souffrant pas de problèmes rénaux, surtout lorsque l’on s’assure d'obtenir suffisamment de glycine au sein de son alimentation. De plus,  il n'y a aucune preuve que les régimes riches en protéines augmentent le risque de cancer, tant que vous avez une alimentation équilibrée et riche en nutriments.

5 groupes de personnes qui gagneraient à consommer davantage de protéines

Les gens qui essaient de perdre du poids De nombreuses études suggèrent que les régimes riches en protéines sont efficaces pour la perte de graisse.  En effet, les protéines sont plus rassasiantes que la graisse et les glucides, ce qui signifie que nous nous sentons plus satisfaits lorsque nous en mangeons. Lorsque l’on se sent rassasié, nous mangeons naturellement moins et perdons ainsi du poids sans même nous en rendre compte.

Des chercheurs ont ainsi placé un groupe de volontaires en surpoids au sein d’un environnement où l'apport alimentaire pouvait être contrôlé avec précision. Après avoir passé leur apport en protéines de 15% à 30% de leur apport calorique journalier, les participants de l'étude ont consommé environ 440 calories de moins par jour, et ont perdu une moyenne de 11 livres sur 12 semaines. Ces résultats ont été obtenus sans compter les calories ou manger moins intentionnellement.

En fait, des recherches récentes suggèrent même que la raison principale expliquant pourquoi les régimes faibles en glucides sont efficaces pour la perte de poids est, non pas leur faible teneur en glucides, mais le fait qu'ils soient riches en protéines.

Les personnes souffrant d’un haut niveau de sucre dans le sang et de problèmes métaboliques Il a été prouvé que les régimes riches en protéines ont un effet stabilisateur sur la glycémie, et conduire à des changements bénéfiques sur un large éventail de marqueurs métaboliques cardiovasculaires et inflammatoires, allant de la sensibilité à l'insuline au cholestérol, en passant par les triglycérides et la protéine C-réactive.

Les athlètes et les gens s’entrainant La protéine est un nutriment essentiel à la construction et reconstruction du muscle. Si vous voulez prendre de la masse musculaire (par exemple, si vous êtes un athlète d'endurance, un haltérophile, ou que vous vous entraînez simplement dur pour d'autres activités), vous devriez consommer davantage de protéines.

Un supplément de protéines peut être particulièrement bénéfique après une séance d'entraînement intense, comme la plupart des athlètes de haut niveau savent déjà.

Les personnes âgées et les malades chroniques Les personnes âgées et les malades chroniques souffrent fréquemment d'atrophie musculaire. Un régime riche en protéines peut aider à prévenir la dégradation des tissus et réduire les effets négatifs du vieillissement comme des maladies chroniques.

Les gens très stressés Comme nous l’avons mentionné plus haut, la protéine a un effet stabilisateur sur l’indice de sucre dans le sang. Des niveaux élevés de stress peuvent conduire à l'hypoglycémie ou à d'autres déséquilibres de sucre dans le sang. L'augmentation de l'apport en protéines, en particulier le matin, peut augmenter le niveau d'énergie, réduire la nervosité, l'agitation et les sautes d'humeur, améliorer le sommeil, et affiner le fonctionnement du cerveau.

Si vous êtes stressé de manière chronique, les tissus de votre corps commencent littéralement à se décomposer. Les chercheurs du stress appellent cela "l'usure" de la charge allostatique du corps. La dégradation des tissus est causée en partie par des protéines de collagène utilisées plus vite qu'elles ne sont remplacées. Ainsi, si vous êtes très stressé, il est particulièrement important de consommer des protéines contenant du collagène.

De quelle quantité de protéines avez-vous besoin ?

Si vous êtes dans l'un des groupes évoqués ci-dessus, il est recommandé de consommer entre 20 et 35% de calories provenant de protéines chaque jour. Le haut de cette échelle (30-35%) serait particulièrement recommandé pour une perte de poids rapide, des problèmes métaboliques, et les individus suivant un entraînement intense.  Le milieu de cette échelle (25-30%) est adapté aux athlètes et sportifs, et son extrémité inférieure (20-25%) est recommandée pour les personnes âgées, les malades chroniques et les personnes très stressées. Néanmoins, il ne s’agit que de lignes directrices générales et il est essentiel d’effectuer vos propres tests afin de déterminer l’apport de protéines qui vous est le mieux adapté. MaNaturopathe peut vous y aider a l’aide du test BioImpédance, ou test de composition corporelle.

Ces niveaux sont très probablement bien au-dessus des niveaux de protéines que vous consommez actuellement, même si vous suivez un régime alimentaire de type Paléo. Regardons quelques exemples en utilisant le tableau ci-dessous:

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Maintenant, regardons la valeur en protéines d'une journée typique sein d’un régime Paléo. - Petit-déjeuner: deux œufs, choucroute, légumes cuits à la vapeur = Environ 15 grammes. - Déjeuner: salade avec poitrine de poulet en tranches=  Environ 30 à 60 grammes. - Snack: une poignée d'amandes (environ 23 amandes) = Environ 6 grammes. - Dîner: Bavette de boeuf, patate douce, brocoli cuit à la vapeur = Environ 35 à 70 grammes.

On arrive ainsi à un total entre 86 et 151 grammes de protéines, ce qui correspond à 16-27% de l’ensemble des calories d’un régime de 2200 calories, ou à 11-20% des calories d’un régime de 3.000 calories.

Comme vous pouvez le voir, on est bien en dessous des cibles de  protéines indiquées dans le tableau ci-dessus, surtout si vous consommez autour de 3000 calories par jour, et/ou essayez d'obtenir plus de 25% de vos calories en provenance des protéines.

Quand prendre des suppléments protéinés, et comment les choisir

Évidemment, l’option la plus simple pour augmenter votre apport en protéines reste d’augmenter votre consommation de protéines en provenance d'aliments entiers, comme la viande, le poisson, les œufs et les noix. Par exemple, vous pouvez commencer votre journée avec un demi-filet de saumon (environ 40 grammes de protéines) au lieu de deux œufs, et vous pouvez également faire en sorte  d’ingérer quelques centaines de  grammes de protéines pour le déjeuner et le dîner. Si consommer beaucoup de viande et de poisson ne vous pose pas de problèmes, je vous recommande cette option : il est toujours préférable de répondre à ses besoins nutritionnels via des aliments entiers.

Mais avouons-le: tout le monde ne souhaite pas manger plus de deux kilos de poisson, de viande et de volaille chaque jour. Il ne s’agit d’ailleurs pas que d’une question de préférence : beaucoup d’individus ayant une faible acidité de l'estomac, une insuffisance en bile, ou d'autres problèmes digestifs ont du mal à digérer de grandes quantités de viande et de poisson. MaNaturopathe est d’ailleurs en mesure de remédier à ces troubles digestifs, n’hésitez pas à nous demander conseil. Il existe également des personnes qui ne tolèrent pas les œufs, ou d'autres protéines d'origine animale.

Dans ces cas, les suppléments protéinés peuvent se révéler utiles. On peut ainsi ajouter un shake protéiné entre deux repas (ou alors à la place du petit déjeuner) afin d’augmenter son apport en protéines totales. Selon la manière dont vous préparerez votre shake (c’est-à-dire simplement mélangé avec de l'eau, ou bien mélangé avec des fruits, des avocats, des jaunes d'œufs, etc...), il peut soit être une source de calories supplémentaires si vous essayez de prendre du poids, ou bien un moyen de maximiser votre apport en  protéine sans ajouter de calories si, au contraire, vous essayez de maigrir.

Il est néanmoins essentiel de bien choisir son shake protéiné. Pour cela, il existe trois facteurs importants: la tolérance, la qualité et la biodisponibilité du supplément protéiné.

- La tolérance correspond à la probabilité qu’a la protéine de provoquer une réaction indésirable. Par exemple, la protéine de lactosérum, qu’on appelle aussi souvent “whey”, ou protéine de petit-lait,  est un excellent choix pour de nombreuses personnes, mais elle n’est pas forcément bien tolérée par tout le monde.

- La qualité correspond à la qualité de la source de protéines, la façon dont elle est traitée, et la façon dont elle est fabriquée. Il existe de nombreux produits de mauvaise qualité, particulier dans la communauté de culturisme, prenez donc bien garde à les éviter.

- Enfin, la biodisponibilité correspond à la façon dont la protéine sera absorbée. En général, les protéines végétales comme les pois et le riz sont beaucoup moins bio disponibles que les protéines animales comme le lait, l'œuf et la viande bovine.

Si vous pensez qu’augmenter votre apport en protéines peut vous être utile, et souhaitez opter pour un supplément protéiné, rendez-vous sur la boutique MaNaturopathe.com, ou de nombreux suppléments choisis par vos naturopathes vous attendent !

 

Délicieux smoothie vert : Poire, avocat, kale, gingembre, etc!

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Une super façon de manger plus de légumes l'hiver et de le faire passer à vos enfants!  

 
 
MaNaturopathe-avocats

 

 

Ingrédients pour 2 personnes:

- 1 poire bio - 1/2 citron vert - 2 feuilles de 'Kale'  bio (chou frisé en français)  / ou  épinards - 1/3 de concombre anglais bio - 1 cube / 1/2 pouce de racines de gingembre frais bio - 1/2 avocat bio - Une poignée de persil frais bio (ou coriandre) - 1/2 tasse de lait d'amande ou coco ou chanvre - 1/2 tasse d'eau

Passez au mélangeur haute vitesse et déguster !

 

Que faut-il manger pour obtenir une peau superbe ?

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Tout le monde a une crème ou un traitement pour le visage préféré, mais il est essentiel de garder à l’esprit qu’une belle peau commence avant tout de l'intérieur. Les cellules âgées sont constamment remplacées par des cellules plus jeunes, et un approvisionnement régulier en micronutriments est ainsi indispensable au soutien de cette croissance rapide. Une alimentation équilibrée et soigneusement choisie vous permettra de fournir à votre peau les nutriments essentiels dont elle a besoin pour l'aider à rester souple, douce et sans tâches.

Mangez des légumes à profusion chaque jour

Les fruits et légumes contiennent des antioxydants puissants qui aident à protéger la peau contre les dommages cellulaires causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont provoqués par le tabagisme, la pollution et la lumière du soleil, et peuvent causer rides et tâches de vieillesse. Il est ainsi essentiel de consommer chaque jour un « arc en ciel » de fruits et légumes colorés, et de viser au moins cinq portions quotidiennes. La bêta-carotène, qui se trouve dans la citrouille, les carottes et les patates douces, et la lutéine, qu’on rencontre dans le chou frisé, les épinards et la papaye, sont notamment des antioxydants puissants, importants pour le développement des cellules de la peau.

Vitamine C

La vitamine C est également un super antioxydant. Elle est nécessaire car elle permet de renforcer le système immunitaire et favorise la guérison des imperfections, 2 points indispensables à une peau radieuse. Les meilleures sources de vitamine C sont le cassis, les bleuets, les poivrons, le brocoli, la goyave, le kiwi, les oranges, les papayes, les fraises ainsi que les patates douces. Tous ces fruits et légumes permettant d’accroître la production de collagène, ce qui fortifie le système d’alimentation de la peau. D’ailleurs, saviez-vous qu’une demi-tasse de poivrons apporte 98 mg de vitamine C, alors qu’une orange 70g ?

Mettez  fin aux régimes à répétition

Faire le yoyo, c’est-à-dire perdre et reprendre du poids sans arrêts, peut avoir un impact sur votre peau, causant le relâchement des tissus, et favorisant rides et vergetures. De plus, ce type de régimes express manque bien souvent aussi de vitamines essentielles, ce qui aura tendance à affaiblir votre peau sur le long terme.

Faites le plein de sélénium

Le sélénium est un antioxydant puissant. Il fonctionne en collaboration avec d'autres antioxydants tels que les vitamines E et C, et est essentiel pour le système immunitaire. Des études suggèrent qu'une alimentation riche en sélénium peut constituer une bonne protection contre le cancer de la peau, les dommages du soleil et les tâches de vieillesse. Une façon simple et efficace d'augmenter votre apport en sélénium est la consommation de noix du Brésil. 4 noix par jour suffiront à vous fournir l’apport journalier recommandé (AJR). Vous pouvez également mélanger les noix du Brésil à d'autres graines riches en vitamine E afin d’en faire une collation, ou bien les saupoudrer sur votre salade. Enfin, les poissons, les crustacés, les œufs, les tomates et le brocoli constituent également d'autres bonnes sources de sélénium.

La vitamine E

La vitamine E protège la peau contre un dommage par oxydation des cellules, et favorise sa croissance. Les aliments riches en vitamine E sont les amandes, les avocats, les noisettes, ainsi que les pignons.

Boire fréquemment

La peau a besoin d'hydratation pour rester souple. Même la plus légère des déshydratations pourra donner un aspect sec, fatigué et légèrement grisâtre à votre peu. Il est essentiel de boire six à huit verres d'eau chaque jour - tous les liquides rentrent en compte dans cet objectif journalier (mis à part le café et le thé qui sont diurétiques), mais l'eau reste la meilleure boisson en terme d’hydratation. Si vous travaillez dans un bureau, veillez à conserver une grande bouteille d'eau à température ambiante sur votre bureau pour vous rappeler de boire. Enfin, efforcez-vous aussi d'éviter de fumer et de consommer de l’alcool en excès, ces deux activités pouvant vieillir la peau prématurément.

Ne plus avoir peur du gras

Les graisses mono-saturées et poly-saturées, celles que l’on trouve dans les avocats, les poissons, les noix et les graines, fournissent des acides gras essentiels qui agissent comme un hydratant naturel pour votre peau, préservant ainsi sa souplesse. Ces graisses contiennent également une bonne dose de vitamine E (une vitamine pour laquelle beaucoup d'entre nous sont en déficit), qui constitue une excellente protection contre les dommages des radicaux libres.

Consommer davantage de phyto-œstrogènes

Les phyto-œstrogènes sont des produits chimiques naturels que l’on trouve dans les aliments d'origine végétale (phyto signifiant plante). Ils ont une structure similaire à l'hormone sexuelle œstrogène, et permettent de conserver l’équilibre naturel des hormones.

Optez pour les oméga-3

Assurez-vous que vous ingérez suffisamment d'oméga-3. Ce sont des acides gras essentiels, ce qui signifie qu'ils ne peuvent pas être fabriqués par le corps, et doivent ainsi être fournis par l'alimentation. Vous trouverez des oméga-3 au sein des poissons gras, mais aussi via certaines sources végétales telles que l'huile de lin, les graines de lin, et les noix. Les acides gras oméga-3 encouragent le corps à produire des anti-inflammatoires, qui peuvent ensuite être bénéfiques pour la peau, particulièrement dans la lutte contre certaines maladies de la peau comme l'eczéma et le psoriasis.

Ne pas oublier le zinc

Le zinc joue un rôle important dans le fonctionnement normal des glandes sébacées de la peau (qui produisent de l'huile) en aidant à réparer les dommages que subit la peau, ce qui permet de la garder douce et souple. Les aliments riches en zinc sont les poissons, la viande rouge maigre, les volailles, les noix, les graines et les fruits de mer.

Problèmes de peau communs

Malgré tous nos efforts pour l’en empêcher, notre peau vieillit de manière inexorable. Les rides et les tâches de vieillesse sont le résultat de dommages progressifs et accumulés liés au soleil, aux nettoyants agressifs, aux produits chimiques et à une mauvaise alimentation. Pour faire en sorte que votre peau vieillisse aussi bien que possible, assurez-vous de suivre les conseils donnés au-dessus et efforcez-vous d’inclure au sein de votre alimentation des légumes contenant du bêta-carotène, des vitamines C et E, du zinc, du sélénium et des antioxydants.

Acné Elle est causée par l'inflammation et l'infection des glandes sébacées de la peau. Les glandes sébacées sont stimulées par les hormones (en particulier des androgènes). Pour éviter l'acné, il est nécessaire de réduire la consommation de graisses saturées et hydrogénées, que l’on trouve dans la margarine et au sein des plats tous préparés.  Il est également essentiel de diminuer la malbouffe, ainsi que les aliments riches en sucre, comme les gâteaux et les biscuits. Mangez plus de légumes crus, et de poissons. Essayez d'inclure dans votre alimentation des aliments riches en sélénium, tels que les noix du Brésil, les noix de cajou, le thon frais, les graines de tournesol, et les noix.

Psoriasis Le psoriasis apparaît sous la forme des plaques cutanées rouges présentant des écailles argentées, le plus souvent sur ​​les coudes et les genoux. Les plaques sont dues à une croissance rapide et à la prolifération de cellules dans les couches externes de la peau. Elles peuvent provoquer des démangeaisons et dans les cas graves, la peau peut se fissurer et saigner. Pour certains individus, les crises ont tendance à avoir lieu lors d’une baisse de forme. Les coups de soleil, l'alcool, le tabagisme, l'obésité et le stress sont également des facteurs jouant un rôle dans le déclenchement d’une crise de psoriasis. Il peut également y avoir des aliments déclencheurs de crise, qui pourront être identifiés à l'aide d'un régime d'exclusion, mais attention dans ce cas à systématiquement en parler avec votre naturopathe qui pourra vous accompagner dans cette démarche. Les acides gras essentiels provenant d'huile de poisson, ou de noix pressées à froid sont aussi à inclure dans le régime alimentaire. Enfin, il est préférable d’inclure au sein de votre alimentation des herbes anti-inflammatoires telles que le curcuma, le poivre rouge, le gingembre, le cumin, le fenouil, le romarin ou encore l'ail.

Eczéma L’eczéma est une affection cutanée qui commence généralement à se manifester par des plaques rouges, souvent sur ​​les mains, mais qui peuvent apparaître n'importe où sur la peau. Bien qu'il existe de nombreux facteurs déclencheurs de l’eczéma, l'un des plus communs est la sensibilité alimentaire. Les aliments fréquemment incriminés sont le lait, les œufs, le poisson, le fromage, les noix et les additifs alimentaires. La consommation d’oméga-3, de zinc et de vitamine E peut en revanche aider à réduire les symptômes.

Conclusion

Une fois que vous commencez à apporter des modifications à votre régime alimentaire, ne vous attendez pas un miracle du jour au lendemain. Il faut en moyenne six semaines pour permettre à la peau de se renouveler et aux nouvelles cellules d’émerger à la surface, les premiers résultats de vos nouvelles habitudes alimentaires ne seront donc visibles qu’au bout de ce laps de temps. Si malgré vos efforts, vos problèmes de peau persistent, il vous faudra prendre rendez-vous avec un naturopathe.

Choucroute mauve maison - aliment lactofermenté

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Ma première expérience de fabrication de choucroute maison à faire fermenter ! J'ai choisi le chou mauve: en plus de sa valeur en nutriments plus élevée , c'est bien plus beau dans votre assiette! Cela prend 21 jours de fermentation, donc tant qu'à faire, soyons productifs et faisons de la salade de chou régulière en plus pour la semaine ! Le tout pour un gros 1,79$, car le chou est de saison au Québec en ce moment !

Les aliments lacto-fermentés, comme ceux retrouvés dans cette recette, sont plus faciles à digérer que les légumes crus et leurs nutriments sont plus facilement assimilés par notre corps. De plus, ils sont chargés avec des probiotiques qui sont bons pour notre système digestif et la santé globale.

Choucroute maison
Choucroute maison

Faire de la choucroute ne pouvait pas être plus facile - pas de mise en conserve ni de bocaux de stérilisation, pas de longue liste d'ingrédients. Vous pouvez faire toute votre recette en moins de 20 minutes.

Cette recette de choucroute est devenue ma base, mon condiment de choix pour agrémenter salades ou sandwiches (sandwiches paléo, sans pain bien sûr!). La choucroute est une fermentation très simple à faire et très satisfaisante pour le palais. Saviez-vous que le chou rouge a des vertus de santé beaucoup plus intéressantes que le chou vert? En plus d'avoir 6-8 fois l'équivalent de vitamine C du chou vert et doté d'un puissant contenu probiotique, la couleur profonde de chou rouge reflète une forte concentration de polyphénols comme l'anthocyanine, qui présentent des avantages pour la santé, y compris des capacités anti-inflammatoires et antioxydantes. Le chou, en particulier sous sa forme fermentée brut, est également vénéré par certains comme bénéfique pour soutenir le traitement des ulcères et autres troubles d'estomac et les problèmes digestifs qui y sont liés.

Temps de préparation: 15-20 minutes

Temps de fermentation: 15-21 jours (certains laissent fermenter jusqu'à 6 semaines) Rendement: 2 litres environ

Ingrédients:

  • 2 têtes de chou rouge (2 petits ou 1 gros)
  •  1 à 1,5 c. à soupe de sel de mer
  • 1 à 2 c. à soupe baies de genièvre (facultatif)
  • 1 c. à table de graines de carvi (facultatif)

Mode d'emploi:

Commencez par enlever les feuilles extérieures du chou, car elles sont un peu trop coriaces. Si elles vous apparaissent convenables, vous devriez au moins les laver un peu pour éliminer les contaminants potentiels. Couper le chou le plus finement possible, au couteau ou avec une mandoline. Pas besoin de râper. Dans un grand bol, mélanger le chou en tranches avec du sel et laisser reposer pendant 30-60 minutes jusqu'à ce qu'il commence à suinter. Mélanger les baies de genièvre et les graines de carvi (si voulu, personnellement, je n'ai mis aucune des deux épices pour mon premier essai) et placer le tout dans un grand pot Mason en verre. Appuyez fermement à l'aide de vos poings ou un autre outil pour comprimer le choux. Vous remarquerez que vous pouvez faire sortir un peu de liquide qui élèvera le niveau de liquide total. Compresser avec votre poing à quelques reprises au cours de la prochaine heure ou deux et essayer de faire monter  le niveau de liquide. Votre but est que le liquide couvre complètement le chou de façon à fournir un environnement anaérobie (sans oxygène)  dans lequel la fermentation peut avoir lieu. Si, après plusieurs heures ou toute la nuit, vous ne pouvez pas obtenir un niveau de liquide assez élevé, ajouter un peu d'eau (distillée ou de source ) pour couvrir au moins 1 pouce. Remuez bien pour égaliser le niveau de salinité. Scellez bien avec le couvercle, mais ouvrez le pot chaque jour quelques secondes pour permettre à l'air d'y entrer. Soyez à l'aise de goûter à votre mélange tous les jours après le jour 15 pour évaluer les progrès de la saveur de fermentation.

Après 4 jours à la température pièce , le placer au réfrigérateur pour le reste de la fermentation. J'aime bien répartir ma préparation dans des bocaux Mason afin qu'ils soient prêts à remettre en cadeau si vous le souhaitez. La fermentation devrait prendre environ 15-21 jours, mais ce temps varie en fonction de la température ambiante et d'autres facteurs.

Choucroute et saucisses
Choucroute et saucisses

Utilisez votre choucroute de multiples façons pour ajouter de la couleur et valeur nutritive à vos assiettes: En accompagnement, dans une salade, en sandwich (paléo sans pain de préférence) , avec saucisses biologiques (un classique allemand),  soyez créatifs !

Bon appétit!

Marie-Soleil – La Naturopathe Moderne

Soupe cari, courge et graines de citrouilles

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Voici une soupe réconfortante riche en nutriments pour un temps froid. Préparation: 20 minutes (à part du temps de cuisson de la courge)

Cuisson: 50 minutes environ avec la cuisson au four de la courge)

Portions: 4 à 6

Ingrédients

‒         1 courge butternut d’environ 2½ lbs (1.4 kilo), coupée en deux, pépins retirés

‒         9 gousses d’ail  coupé en 4 (du Qc idéalement pas de Chine !)

‒         1/2  -1  oignon, finement haché

‒         Un cube de gingembre d’environ 1- 2  pouces par 1 pouce, râpé

‒         1- 2 c. à soupe de cari

‒         2 1/2 tasses (625ml) de bouillon de poulet bio ou fait maison mieux (car gélatine encore là si fait vous même!)

‒         2/3 de tasses de graines de citrouilles (tremper 24 hrs dans l'eau salé si possible au préalable)

‒         1 boîte de conserve lait de coco régulier 400 ml ( mieux car c'est du bon gras!)

‒         1 c à thé  de sel non raffiné +  cayenne, au goût

‒         2 c. à soupe d’huile d’olive

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Préparation 1)Préchauffer le four à 400F (200C).

2)Recouvrir une plaque de cuisson de papier parchemin et y déposer la courge face coupée vers le bas, puis mettre 1 gousse d’ail sous la cavité de chacune des moitiés.

3)Cuire une trentaine de minutes ou jusqu’à ce que la courge soit tendre (vérifier avec la pointe d’un couteau, qui devrait s’enfoncer aisément). Laisser refroidir suffisamment pour pouvoir manipuler avec les mains. Peler la courge (s'il y a des filaments sous la peau, les enlever), la couper en gros cubes et réserver avec l'ail.

4)Dans une casserole moyenne, faire revenir l’oignon et le gingembre râpé, les graines de citrouilles, la cayenne (facultatif)  dans l’huile une dizaine de minutes. Ajouter le cari et faire revenir une minute. Ajouter la courge et l’ail, le bouillon et la muscade. Saler.  Porter à ébullition, puis réduire le feu et faire mijoter une quinzaine de minutes, mi-couvert.

5)Réduire en purée au mélangeur, remettre dans la casserole et ajouter le lait de coco . Faire chauffer le velouté sans le faire bouillir et servir aussitôt.

 

Bon appétit!

Recette inspirée de mon amie Naturopathe Marlène Boudreault, une femme inspirante et généreuse!

 

Limonène vous connaissez?

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  Connaissez vous le limonène? C'est une substance que l'on retrouve dans la pelure (zeste) du citron.   Les bienfaits de la limonène ont fait l'objet d'études cliniques pour ses propriétés antioxydantes, détoxifiantes et hypoglycémiantes (réduction du diabète). La limonène ont la propriété d'augmenter et soutenir la production d'un antioxydant fabriqué par notre foie: Le glutathion. Le glutathion est considéré le maître de tout nos antioxydants.

Lemons

La carence en glutathion se trouve chez presque tous les gens souffrant de :

- Maladies cardiaques
- Syndrome de fatigue chronique
- Cancers
- Infections chroniques
- Maladies auto-immunes
- Hypothyroïdie
- Diabète
- Autisme
- Maladie d'Alzheimer
- Maladie de Parkinson
- Arthrite
- Asthme
- Problèmes rénaux
- Maladie du foie et plus…
Le glutathion est le aussi le secret pour prévenir le vieillissement! Il y a plus de 89 000 articles médicaux au  sujet de le glutathion ...
À vos citrons!

Recette de 'Jello' naturel

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Recette de ‘Jello’ naturel Dessert santé frais et coupe-faim, parfait pour les fringales du soir ou pour gâter les enfants :)

INGRÉDIENTS :

  • 3 tasses d'eau
  • 3 c. à soupe de gélatine non-blanchie (Great Lakes Gélatine)
  • 2 c. à soupe de sirop d'érable ou miel
  • 1-2 tasses de petits fruits (bleuets et fraises en dés dans la photo)

Jello maison 3 étapes

PRÉPARATION :

  • Dans bol à part, versez  doucement en fouettant légèrement 1 tasse d'eau sur la poudre de gélatine et laissez-la gonfler 5 minutes.
  • Faire bouillir les 2 autres tasses d'eau et y ajouter le sirop ou le miel
  • Mettre les petits fruits au fond d'un plat à lasagne ou un autre plat large et carré. Y mettre une feuille de papier parchemin dans le fond pour ne pas que le jello colle !
  • Versez la préparation de gélatine dans les 2 tasses d'eau chaude et verser sur les fruits.
  • Mettre au réfrigérateur environ 2-3 heures.

Consultez l’article sur les bienfaits de la gélatine :

Santé!

Marie-Soleil Noreau, ND.A

La Naturopathe Moderne

 

Thé anti-inflammatoire au curcuma et coco

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Thé crémeux style 'chai '.  Excellent pour augmenter l'énergie, réduire inflammation général et soutenir une meilleure fonction thyroïdienne ! Ingrédients: - 2 tasses de lait de coco (de type breuvage non - sucré) - 2 cuillères à soupe de beurre bio - 1 cuillère à soupe  de curcuma en poudre - 1/2 cuillère à soupe  de cannelle - 1/2 cuillère à café de maca (facultatif) - Édulcorant facultatif: 1 -3 cuillère à thé de miel, sirop d'érable, stévia  ou de xylitol Préparation:  Faire bouillir le lait de coco légèrement sur la cuisinière et mélanger tous les ingrédients, sauf l'édulcorant. Ensuite, verser dans un mélangeur et mélanger pendant 10-15 secondes.

 

 

Recette traduite du guide  de ''Thyroid Sessions'' :  collection de conférences enregistrées sur l'approche holistique/globale de l'hypo et hyperthyroïdie

Pourquoi les régimes échouent, et comment réussir à perdre du poids

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La personne moyenne prend 5 kilos à chaque régime qu’elle fait. Pire encore, lorsqu’elle perd du poids, elle perd principalement du muscle et de la graisse. En revanche, quand elle reprend du poids, cette personne moyenne a tendance à regagner tout le gras. Et puisque les muscles brûlent sept fois plus de calories que la graisse, leur métabolisme est plus lent que lorsqu’elle a débuté le régime. La cruelle vérité est qu'elle a ensuite besoin d’encore moins de calories pour maintenir son poids, et même continuer à grossir.

N'avez-vous pas connu quelqu'un qui était très en surpoids et qui disait qu'il ne mangeait pas tant que ça ? Ce n’était peut-être pas un mensonge, cette personne avait peut-être juste endommagé son métabolisme à force de faire le yo-yo.

Il existe deux clés extrêmement simples pour perdre du poids sans le reprendre. Tout d'abord, il vous faut réussir à réduire automatiquement votre appétit, non pas en vous affamant, mais en régulant les hormones détraquées et la chimie du cerveau entraînant la faim et la suralimentation.

La deuxième clé pour perdre du poids sans le reprendre est d'augmenter automatiquement votre métabolisme de sorte que vous brûlez davantage de calories tout au long de la journée. Malheureusement, la plupart des régimes font le contraire : augmenter la faim et ralentir le métabolisme.

Vous souhaitez en finir avec la spirale sans fin des régimes inefficaces ? Découvrez au sein de cet article sur MaNaturopathe.com les cinq raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent, ainsi que des conseils pour réussir.

1. Vous utilisez votre volonté à la place de la science pour contrôler votre appétit

Il existe une science de la faim. Malheureusement, le principe de la plupart des régimes alimentaires est de manger moins, ce qui va déclencher la faim. De la même manière qu’il est impossible de retenir sa respiration indéfiniment, il est également impossible de s’affamer sur une longue période. D’anciens mécanismes puissants ont pour vocation de compenser et de nous protéger de la famine (même si elle est auto-induite). Notre faim augmente considérablement, les fringales s’accumulent et notre métabolisme ralentit afin de conserver l'énergie. La consommation de certains aliments (ayant une faible teneur en gras, ou au contraire une teneur élevée en glucides, ou au contraire des aliments sucrés) augmente réellement la faim et ralentit le métabolisme.

Facteur de succès : l'appétit - Mangez de quoi satisfaire votre appétit (mais seulement de la nourriture réelle et fraîche). - Mangez des protéines pour le petit déjeuner, et évitez de manger trois heures avant le coucher. - Composez vos repas de manière à équilibrer le taux de sucre dans le sang et à diminuer l'insuline. Combinez protéines, matières grasses et à faible indice glycémique avec des glucides non féculents (légumes, fruits, céréales et haricots en petites quantités (moins de la moitié d'une tasse)) à chaque repas. Lipides, protéines et fibres permettent de réguler les pics d'insuline.

2. Vous vous concentrez sur les calories (manger moins et faire plus d'exercice)

Les théories des calories entrantes et sortantes, ainsi que de l'équilibre énergétique comme la clé de la perte de poids sont de plus en plus contestées par la communauté scientifique. Nous avons ainsi pu expliquer en détails dans l’un  de nos articles précédents en quoi toutes les calories ne sont pas égales.

Il existe ainsi des calories qui font grossir, et des calories qui favorisent la minceur. Nous savons maintenant que tous les aliments provoquant un pic d’insuline (le sucre, la farine, les fruits et les haricots) déclenchent un changement dans votre métabolisme. De quelle manière l'insuline agit ? L’insuline entraîne tout le carburant présent dans votre sang et provenant de la nourriture que vous venez de manger vers vos cellules graisseuses affamées (graisse viscérale ou bien graisse abdominale).

Votre corps pense ensuite que vous êtes affamé, même si vous venez juste d’ingurgiter un bagel géant ou englouti une bouteille de Coca-Cola. Et rappelez-vous, deux choses se produisent lorsque votre corps pense que vous êtes affamé : votre faim augmente et votre métabolisme ralentit.

Avez-vous déjà mangé un gros repas, puis, une heure plus tard, ressenti de nouveau faim et éprouvé le besoin d'aller piller le frigo ou de manger quelque chose de sucré ? En voici l’explication.

Facteur de succès: ne PAS regarder les calories

- Concentrez-vous  sur les aliments à faible indice glycémique et faites-en la base de votre alimentation : noix, graines, poulet, poisson, viande nourri à l'herbe, légumes à faible indice glycémique (légumes verts, un mélange de salade, etc…) -Utilisez les céréales et les haricots avec parcimonie (pas plus d'une demi-tasse une fois par jour chacun). -Utilisez le sucre comme un médicament, c’est à dire à très petites doses. Et n’oubliez pas : tous les sucres sont à proscrire autant que possible. Si vous posez la question "est-ce que ______ est OK ?", c’est qu’il ne l’est probablement pas. -N’utilisez pas d’édulcorants artificiels : ils déclenchent, la faim, ralentisse le métabolisme, ce qui mène à l'obésité et au diabète de type 2.

3. Vous consommez un régime alimentaire faible en gras

La plupart des gens croient toujours que nous devrions éviter les jaunes d'œufs et que manger un régime alimentaire faible en gras aidera à perdre du poids. La théorie ancienne selon laquelle la graisse contient 9 calories par gramme tandis que les glucides seulement 4 calories par gramme a conduit à l'idée erronée que si nous réduisons les graisses, nous perdrons du poids automatiquement.

Pour vous convaincre que cette idée n’est pas valide, regardons donc ce qui est arrivé aux Etats Unis au cours des 30 dernières années, pays au sein duquel où l’allégé et les produits limités en matière grasse ont été la méthode de choix pour perdre du poids. Les américains sont aujourd’hui plus gros que jamais (70 pour cent d'entre eux sont en surpoids) et 1 américain sur 2 est en pré-diabète ou un diabète de type 2.

Le scientifique d’Harvard Walter Willet a revu l’ensemble de la littérature scientifique sur les produits faibles en gras et la perte de poids, et en a conclu que ce n’est pas la graisse qui fait grossir mais le sucre. D'autres études ont montré qu’en consommant davantage de matières grasses et moins de glucides, il est possible d’augmenter son métabolisme de 300 calories par jour (en ingérant le même nombre de calories par jour).

Facteur de succès: les bonnes matières grasses

-Ne craignez pas les matières grasses. Elles permettent que vous vous sentiez réellement rassasiés, accélèrent votre métabolisme et vous aident à perdre du poids. -Mangez de bonnes graisses à chaque repas. -Consommez des matières grasses végétales, telles que l'avocat, les noix, les graines, le beurre de coco ou de l'huile d'olive extra vierge. -Mangez des graisses animales propres (œufs organiques avec les jaunes, poulet, viandes nourries à l'herbe) et des poissons consommant des acides gras oméga 3 (sardines, le hareng, le saumon sauvage, la morue noire).

4. Vous avez des raisons cachées et besoin d'un suivi auprès d'un naturopathe

Il existe des facteurs indépendants de votre régime alimentaire ou du sport que vous effectuez qui affectent votre poids et votre métabolisme.

Les principales causes cachées de la prise de poids ou de la résistance à la perte de poids sont des facteurs qui causent l'inflammation.

Quelles sont les causes de l’inflammation ?

-Les allergies cachées ou les sensibilités alimentaires. Le gluten et les produits laitiers sont les coupables les plus communs. -Les problèmes d’intestin. Le microbiome , qui n’est autre que les 100 trillions de bactéries vivant dans votre intestin, joue un rôle énorme dans votre métabolisme et votre santé. - Les toxines. La science a découvert que les produits chimiques communs utilisés dans notre environnement de tous les jours (pesticides, produits d'entretien ménager, de maquillage, la pollution et les métaux lourds) peuvent être « obésogènes », c’est-à-dire vous faire grossir.

Facteur de succès: Trouver les causes cachées de ce gain de poids

-Testez une cure d'élimination. Faites-vous aider d'un naturopathe et débarrassez-vous des aliments favorisant l’inflammation, à commencer par le gluten et les produits laitiers, durant 3 semaines. -Réparez votre intestin. Évitez les médicaments favorisant les soucis intestinaux (les inhibiteurs d’acide, les antibiotiques et les anti-inflammatoires). Affamez les mauvaises bactéries en consommation un régime à faible indice glycémique. Prenez des probiotiques. -Désintoxiquez votre corps et votre vie. Réduisez l'exposition aux produits chimiques environnementaux communs. Consommez deux tasses de légumes de la famille du brocoli par jour.

5. Vous n'avez pas de plan

La santé n'est pas quelque chose que vous subissez, c'est quelque chose que vous devez planifier, comme des vacances ou votre retraite ! La plupart d'entre nous échouent parce que nous n'avons pas mis en place les conditions nécessaires à notre réussite.

Identifiez ce qui fonctionne pour vous, mais ne vous attendez pas être simplement en bonne santé sans faire d’efforts pour cela : vous devez y travailler !

Facteur de succès: Créer un plan 

-Engagez-vous à prendre soin votre santé et de votre alimentation. Faites-le chaque semaine le dimanche ! -Créez un « pack d’urgence de nourriture saine », à utiliser toutes les fois où vous êtes trop paresseux pour cuisiner, ou avez une fringale soudaine. -Rejoignez une communauté ou associez-vous à un copain ou à un ami. -Prenez rendez-vous avec un naturopathe qui pourra vous proposer un accompagnement personnalisé.

Les facteurs scientifiques derrière la perte de poids n’ont rien de mystérieux, mais les vieilles idées ont la vie dure. Maintenant que vous connaissez les 5 raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent et les facteurs de succès sur lesquels se concentrer, vous êtes dorénavant en mesure de mettre en place des habitudes de vie et des pratiques alimentaires qui fonctionnent réellement.

Enfin, faites-vous accompagner par un naturopathe, qui sera en mesure de vous proposer des solutions en adéquation avec vos besoins, et d’identifier les causes précises de vos problèmes de poids.

Et vous, avez-vous tendance à enchaîner les régimes sans succès ? Partagez vos expériences au sein des commentaires !

 

5 usages inhabituels des probiotiques

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Juste après l'avènement de la «théorie microbienne» du 19ème siècle, l'idée d'avaler volontairement une pilule pleine de bactéries aurait semblé un peu folle. Néanmoins, nous avons depuis réalisé l'importance cruciale de la communauté de bactéries et d'autres micro-organismes occupant nos intestins et consommer des probiotiques est devenu un moyen acceptable pour aider à repeupler nos boyaux après des traitements antibiotiques ou d'autres facteurs de stress. Au fil des recherches et des études sur le sujet, nous avons réalisé que l’influence des microbes intestinaux s’étendait bien plus loin qu’à la simple fonction digestive. Nous avons d’ailleurs appris que les probiotiques ne sont en fait que peu efficaces pour le repeuplement de la flore intestinale (Les prébiotiques ont tendance à mieux fonctionner.). En revanche, notre compréhension de la façon dont les probiotiques fonctionnent nous a permis d’élargir le nombre de problèmes qu’ils sont en mesure de traiter.

Ainsi, les mécanismes à l'origine de l'effet des probiotiques sont beaucoup plus complexes que la simple régulation de notre flore intestinale. Nos microbes intestinaux (même ceux transitoires) aident effectivement moduler le système immunitaire, et un système immunitaire robuste est nécessaire pour le bon fonctionnement de toutes les autres parties du corps. Grâce à leur effet sur la régulation du système immunitaire, les probiotiques peuvent influencer un certain nombre de conditions semblant complètement étrangères à l'intestin.

Dans cet article, nous allons donc découvrir cinq utilisations des probiotiques différentes, inhabituelles et sortant de l’ordinaire, mais pouvant être très efficaces.

Traitement de la dépression

Pour un individu lambda dont les connaissances sur les probiotiques proviennent principalement des publicités Activia, l’idée de prendre des probiotiques pour traiter un trouble mental quel qu’il soit pourrait sembler ridicule. Malheureusement, le psychiatre moyen a également tendance à réagir de la même façon.

Néanmoins, malgré l'absence d’un consensus de la part de la communauté médicale, de nombreuses études laissent à penser que les probiotiques peuvent être remarquablement utiles pour traiter la dépression. En effet,  la santé du cerveau et de la santé de l'intestin sont inextricablement liés. Ce lien tire son origine dans le fait que les déséquilibres de la flore intestinale peuvent conduire à l'inflammation de l'intestin, ce qui provoque la libération de cytokines inflammatoires dans le sang. Ces cytokines peuvent alors traverser la barrière sang-cerveau et provoquer  l'inflammation dans le cerveau, ce qui peut créer des symptômes de dépression. Les probiotiques - même s’ils ne colonisent pas la muqueuse intestinale - peuvent réduire cette inflammation intestinale et par la suite réduire l'inflammation du cerveau,  et ainsi améliorer les symptômes de la dépression.

Les études précliniques et cliniques ont montré une réduction de l'anxiété et de la dépression chez les patients prenant des suppléments contenant des probiotiques.

Congestion nasale

Une utilisation moins connue des probiotiques pourrait être dans le traitement de la congestion et d'autres soucis de sinus. Comme partout ailleurs dans votre corps, vos voies nasales sont colonisées par des micro-organismes qui aident à maintenir la santé de leur environnement, et la perturbation de cet équilibre de la flore bénéfiques peut causer des problèmes.

Il n'y a pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, mais une étude a montré que la prise d’un supplément contenant des probiotiques a contribué à la diminution des bactéries pathogènes dans les voies nasales. D'autres recherches indiquent que les probiotiques pourraient aider à réduire la congestion et d'autres symptômes associés aux allergies saisonnières. Ceci est particulièrement intéressant car dans la médecine chinoise traditionnelle, les problèmes de sinus ont presque toujours été liés à l'intestin. Aujourd’hui, la recherche moderne commence à également à faire ce lien!

Santé bucco-dentaire

Les probiotiques peuvent également jouer un rôle dans le maintien de la santé bucco-dentaire, ce qui n'est pas tout à fait surprenant lorsque que l’on considère que notre bouche fait partie de notre tube digestif. Bien que votre dentiste ne vous recommandera probablement pas de sitôt d’engloutir une choucroute comme traitement d'appoint pour votre hygiène bucco-dentaire, la relation entre les probiotiques et la santé bucco-dentaire a été discuté dans la littérature scientifique de manière extensive.

Les «bonnes» bactéries présentes dans la bouche aident à maintenir la santé bucco-dentaire en produisant des substances (telles que le peroxyde d'hydrogène et d'autres substances antimicrobiennes) qui inhibent la croissance des agents pathogènes, et entrent en compétition avec eux afin de prendre leur place (source).  Si ces bactéries bénéfiques sont perturbées, les bactéries pathogènes peuvent alors se déplacer et causer une variété de problèmes bucco-dentaires, comme par exemple la carie dentaire, la gingivite ou la mauvaise haleine.

De nombreux essais, à la fois d'observation et cliniques, ont montré que la prise de suppléments riches en probiotiques pouvait réduire les cavités et améliorer la santé bucco-dentaire globale en rééquilibrant les bactéries dans la bouche.  Bien que les pilules probiotiques prises en interne puissent tout à fait avoir un impact bénéfique sur la santé bucco-dentaire, les résultats indiqués par ces études concernent des probiotiques entrant effectivement en contact avec  la bouche. Il s’agit d’un autre point en faveur de l'obtention des probiotiques via les aliments fermentés tels que le kimchi et le kéfir. Les études réalisées avec de la gomme probiotique, du bain de douche, et des pastilles ont également montré des résultats prometteurs dans le traitement des affections bucco-dentaires

Traitement de l’Acné

L'acné est une affection fréquente qui peut être influencée par les probiotiques, en dépit de sa relation apparemment lointaine avec l'intestin. En réalité, la peau est très étroitement liée à l'intestin. De la même manière que l'inflammation de l'intestin peut provoquer une inflammation dans le cerveau, elle peut aussi conduire à l'inflammation de la peau, qui peut alors se manifester par l'acné, le psoriasis, l'eczéma, la dermatite ou d'autres maladies de la peau. Ainsi, de la même façon que les probiotiques peuvent améliorer les symptômes de la dépression en réduisant l'inflammation, ils améliorent également les troubles de la peau via un mécanisme similaire.

En plus de la prise interne de probiotiques, des recherches ont montré que l’administration de  probiotiques en voie locale était aussi en mesure de réduire l'acné. La peau possède naturellement une flore bénéfique qui la protège contre les agents pathogènes et régule l'inflammation, mais ces  bactéries peuvent être perturbées par des savons décapants et d’autres toxines. Ainsi, l’utilisation de crèmes contenant des probiotiques semblent restaurer les « bonnes » bactéries et ainsi réduire l'inflammation de la peau de l'extérieur, réduisant donc l'acné.

Nettoyants ménagers

Enfin, une dernière utilisation non conventionnelle des probiotiques  est dans les produits de nettoyage domestiques. Tandis que les formules antimicrobiennes peuvent stériliser temporairement toute surface que vous nettoyez, les bactéries pathogènes vont rapidement y retourner puisqu’il n’y aura rien pour les en empêcher. En revanche,  en utilisant des nettoyants ménagers contenant des probiotiques, votre maison est inoculée avec des bactéries bénéfiques qui devraient rendre l'environnement moins hospitalier pour les agents pathogènes. C'est le même concept qu’on utilise lorsqu’on fait suivre une cure d'antibiotiques d’une cure de probiotiques - des antibiotiques pourront probablement éliminer une infection bactérienne, mais si les « bonnes » bactéries ne sont pas encouragées, il y a une forte probabilité que les bactéries pathogènes reviennent.

 

Il n'existe pour le moment pas d’étude prouvant l'efficacité de ces produits, mais cela peut valoir le coup d’essayer,  et aura au moins le mérite d’éviter  les produits chimiques toxiques que l'on trouve dans la plupart des nettoyants ménagers.

Recommandations

Voici quelques idées pour incorporer les probiotiques dans votre vie quotidienne : - Consommer des aliments et des boissons fermentées comme la choucroute, le kimchi, kvas aux betteraves, le kéfir ou encore le yaourt de manière quotidienne. - Consommer des aliments prébiotiques qui stimuleront la croissance de « bonnes » bactéries qui habitent déjà l'intestin. Il s'agit notamment des oignons, des topinambours, et de l’ensemble des fruits et les légumes riches en fibres solubles (patates douces, choux de Bruxelles, les asperges, navets, mangue, avocat, fraises, abricots). - Enfin, si vous souffrez d'un problème de santé chronique, pensez à ajouter un prendre des suppléments contenant des probiotiques. Il  en existe beaucoup sur le marché, le mieux est de demander conseil directement à votre naturopathe, qui pourra vous conseiller un supplément adapté à vos besoins !

Et vous, que pensez-vous des probiotiques et de leurs bienfaits ?

Pourquoi les sodas sans sucre vous font grossir

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Comment peut-on perdre du poids ? Nombreux sont les individus persuadés que maigrir est une question de volonté, qu’il suffit de diminuer son appart calorique journalier, de remplacer les boissons sucrées par des boissons allégées et de manger moins de nourriture grasse. Ces idées sont pourtant fausses !

Ces informations ne sont autres que la propagande véhiculée par l’industrie alimentaire et l’industrie des régimes, nous rendant en surpoids et malades. Les mensonges proférés par ces industries ainsi que les mauvaises politiques gouvernementales dues aux lobbys alimentaires sont la cause principale de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète. Aujourd’hui, plus de 35% des américains sont obèses, tandis que plus de 70% sont en surpoids.

Découvrez au sein de cet article ce que l’industrie alimentaire cherche à nous cacher : les sodas light ainsi que les boissons allégées provoquent l’apparition du diabète de type 2, la nourriture grasse ne fait pas forcément grossir et le fait d’être en surpoids ne révèle pas forcément de votre responsabilité.

Les boissons allégées augmentent le risque de diabète.

Si la perte de poids dépendait effectivement du nombre de calories ingérées, alors boire des boissons allégées serait une bonne idée. C'est en tous cas ce que Coca-Cola veut nous faire croire au sein de leur nouvelle campagne publicitaire soulignant leurs efforts pour lutter contre l'obésité. Ils mettent ainsi en avant fièrement le fait qu'ils ont 180 boissons faibles en calories, et qu'ils ont diminué la distribution de boissons sucrées dans les écoles de 90%.

La question est en fait de savoir si ces mesures sont réellement bénéfiques. En réalité, boire des boissons allégées peut être pire que de boire des sodas normaux de manière régulière.

Ainsi, une étude récemment publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition a prouvé que les sodas allégés sont plus nocifs que les sodas normaux, qui sont eux-mêmes plus nocifs que les jus de fruits frais. Conduite durant 14 ans auprès de 66 118 femmes, cette étude a révélé des résultats surprenants et inquiétants : - Les boissons gazeuses sans sucre augmentent davantage le risque de diabète que les boissons gazeuses sucrées. - Les femmes ayant bu une canette de soda ont vu une augmentation du risque de diabète de type de 33%, tandis que les femmes ayant bu 2 canettes ont vu cette augmentation du risque monter jusqu’à 66%. - Les femmes buvant des boissons gazeuses allégées en boivent en moyenne deux fois plus que celles buvant des sodas sucrées, car les édulcorants artificiels sont plus addictif et des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire. - La buveuse moyenne de sodas allégés en consomme 3 canettes par jour.

Une autre étude indépendante a également obtenu des résultats similaires.

Comment est-il possible que les sodas allégés soient plus nocifs que les sodas normaux ?

- Les édulcorants artificiels sont des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire, activant notre préférence génétiquement programmé pour le goût sucré plus que pour toute autre substance. - Ils trompent notre métabolisme en lui laissant penser qu’il s’apprête à obtenir du sucre. Cela incite ainsi notre corps à pomper l'insuline, l'hormone de stockage des graisses, ce qui crée davantage de graisse abdominale. - Les édulcorants artificiels perturbent également notre métabolisme, le conduisant à brûler moins de calories chaque jour. - Ils nous donnent davantage faim, et activent nos envies de sucre et de féculents comme le pain et les pâtes. -Dans les études portant sur des animaux, les rats ayant consommé des édulcorants artificiels mangeaient plus, leur métabolisme ralentissait, et leur pourcentage de graisse corporelle augmentait de 14% en seulement 2 semaines. - Dans les études portant sur des humains, on a pu observer une augmentation de 200% du risque d’obésité chez les buveurs de soda allégé.

La conclusion est que les boissons diététiques ne sont pas de bons substituts pour les boissons sucrées : elles augmentent les fringales, le gain de poids et le diabète de type 2. Et elles sont addictives.

Manger gras ne fait pas grossir

L’industrie alimentaire nous rabâche en permanence qu’il faut manger de la nourriture non grasse, et cela semble être du bon sens puisque manger gras fait grossir, n’est-ce-pas ? La réalité est toute autre, et la science nous prouve en fait que toutes les calories ne sont pas égales et que même si la graisse possède davantage de calories par gramme, manger gras peut nous aider à perdre du poids. En effet, il a été prouvé que ce n’est pas la graisse mais le sucre qui nous fait grossir. C’est d’ailleurs également le sucre qui augmente le cholestérol, en dépit de ce que bien des médecins affirment.

Dans une étude récente de Harvard, le Dr David Ludwig a constaté qu’au sein de deux groupes mangeant exactement le même nombre de calories, le groupe ayant le régime alimentaire faible en gras (ce qui signifie davantage de sucres et d’amidons) a brûlé 300 calories de moins par jour. Leur métabolisme s’est ainsi révélé plus lent que le groupe mangeant un régime plus riche en graisses et protéines.

Ainsi, pour les individus ayant opté pour ce régime riche en graisses et protéines (avec exactement le même nombre de calories), la différence représente  l'équivalent d’une heure de course par jour.  En d'autres termes, si vous remplacez simplement au sein de votre alimentation le sucre par des graisses et des protéines de bonne qualité, cela reviendra à ajouter une heure d'exercice par jour à votre existence, sans aucune modification de l'apport calorique!

Le point clé ici est que toutes les calories n’ont pas la même valeur. Remplacez le sucre et l'amidon par des bons gras comme les noix, les avocats, l'huile d'olive, et des viandes issus d’animaux nourris à l’herbe. Prenez soin d’opter pour de la vraie nourriture de qualité, et vous verrez votre poids s’équilibrer naturellement.

Le fait d’être en surpoids n’est pas votre faute

L'industrie alimentaire voudrait nous faire croire que le contrôle de notre poids est de notre responsabilité personnelle. Nos papilles ont été pris en otage par l'industrie alimentaire, nous sommes ainsi programmés pour aimer le sucré, le sel et en matières grasses. En effet, de nouvelles études ont montrées que la nourriture industrielle pleine de sucres transformés, de graisses, de sel et de produits chimiques était puissamment addictive.

Nous ne pouvons pas arrêter de manger, mais nous pouvons nous arrêter d’ingérer de la malbouffe et du sucre ! Il est nécessaire de reprendre le contrôle de nos papilles et de nos corps, en retrouvant le chemin de la vraie nourriture : poulet, poisson, légumes, fruits, noix, graines, haricots, ainsi que des céréales. Un rendez-vous avec un naturopathe est un excellent départ pour reprendre le contrôle de votre alimentation.

Et vous, avez-vous l’habitude de consommer des boissons allégées ? Que pensez-vous de notre article ? N’hésitez pas à partager votre opinion au sein des commentaires !

 

CLAFOUTIS PROTÉINÉ – sans Gluten

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Une version protéinée pauvre en sucre – Super remplacement des muffins ou autres collations trop riches en glucides… se mange chaud ou froid !

CLAFOUTIS SANTÉ AUX BLEUETS, CERISES NOIR ET POIRE

– VERSION EXTRA PROTÉINÉ, SANS CÉRÉALES (PALÉO) ET DONC SANS GLUTEN, NI SUCRE AJOUTÉ! (ENVIRONS 11-12 G DE PROTÉINES /PORTION!)

8 portions

Ingrédients:

  • un peu de beurre (pour beurrer le plat)
  • 600g (environ 2 tasses) de  petits fruits (moi j’ai mis 2/3 bleuets, 1/3 cerises + une poire en dès
  • 6 œufs (large) entiers + 2 tasses de blancs d’œufs liquides
  • 1 tasse de lait  d’amande/ou coconut)
  • 1/2 tasse de germe de riz brun (facultatif)
  • 1 tasse de farine de coconut (riche en fibres, faible en glucides! :) )
  • 2 pincées de sel non-raffiné idéalement (gris ou rose)
  • 1 c. à thé d’essence de vanille
  • 2-4 c. à thé de gingembre frais râpé (facultatif)
  • 1-2 c. à thé de cannelle  (facultatif)
  • Coconut râpé sur le dessus (sans sucre), (facultatif)

Préparations: Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer un moule à lasagne et y déposer les canneberges. Dans un bol, mélanger au fouet les oeufs le sel et la vanille pendant 2 minutes. Ajouter doucement le lait, la farine de coconut, canelle et gingembre. Mélanger environ 1 minute. Verser sur les fruits. Cuire au four de 35-40 minutes ou jusqu’à ce que le milieu soit bien cuit (piquer avec une fourchette vers 35 min pour vérifier). Sortir du four et laisser reposer 5 minutes. Note : On peut remplacer fruites pas des canneberges fraîches ou autres petits fruits. À ce moment, avec les canneberge peut-être remplacer le gout de cannelle / gingembre par du zeste de citron bio.

 

Donne environs 11 g de protéines complètes par portion (si divisé en 8 portions)!

Bon appétit!

Marie-Soleil, La Naturopathe Moderne

Le côté obscur du Gatorade

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Cet été, repensez à vos choix de boissons et discutez des meilleurs choix santé avec votre naturopathe agréé.

Il existe des recettes maison ou des produits plus complets et surtout plus ‘santé’ pour accompagner vos performances sportives ! Les boissons de type ‘gatorade’ ont la réputation d’être riches en potassium, mais en réalité, les fruits et les légumes en sont une bien plus grande source : Gatorade = 75 mg de potassium Une petite clémentine =  131 mg Une banane moyenne = 422 mg De plus, les boissons préfabriquées contiennent beaucoup de sucres rapides nocifs pour la santé, tandis que les fruits sont souvent moins sucrés. Les fruits très sucrés, comme la banane ou la mangue, apportent autant de sucre qu’une bouteille de ‘gatorade’, mais contiennent au moins des fibres pour amortir le sucre dans votre sang et sont donc moins nocifs à long terme pour votre glycémie (prévention du diabète, hypoglycémie, etc.). Autres options plus santé cet été : l’eau de coco, le lait d’amandes ou les smoothies fruits et légumes, ou encore, simplement prendre une bouteille d’eau avec un aliment riche en potassium comme du cacao brut (chocolat noir 70 % et plus), des pistaches, des dattes, des baies de goji, un avocat, du céleri, etc.  Si vous suez beaucoup, ajoutez une pincée de sel non blanchi (gris ou rose) par litre d’eau pour vos pertes en sodium par la peau.

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Le végétarisme n'égal pas toujours santé!

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Pourquoi vous devriez repenser les régimes végétariens

Les gens choisissent de devenir végétariens pour différentes raisons. Certains sont choqués par l’impact environnemental de l’industrie animalière, tandis que d’autres sont guidés par des préoccupations éthiques ou des raisons religieuses.

Néanmoins, de nombreux individus choisissent un régime végétarien parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un choix sain d’un point de vie nutritionnel. En effet, durant les 50 dernières années, on nous a répété que la viande, les œufs ainsi que les graisses animales étaient mauvais pour nous, et que nous serions en mesure de vivre plus longtemps et de jouir d'une meilleure santé supérieure en les minimisant. Cette idée a été véhiculée tant et tant que peu de gens aujourd’hui ne la remettent en question. En fait, si vous demandiez à une  personne lambda dans la rue si elle pensait qu’un régime végétarien était plus sain qu'un régime omnivore, sa réponse serait probablement oui. Mais est -ce vraiment vrai ?

Les régimes à base de plantes mettent l’accent sur les légumes, qui sont riches en nutriments, et les fruits, qui en contiennent également. Cependant, ces régimes contiennent également de grandes quantités de céréales (raffinées et non raffinées) et de légumineuses, qui sont tous deux faibles en éléments nutritifs bio disponibles et riches en anti-nutriments, tels que les phytates. Enfin, ces régimes   évitent les viandes, poissons et crustacés, qui sont parmi les aliments les plus riches en nutriments que vous pouvez manger.

Les régimes végétaliens, en particulier, sont ainsi presque totalement dépourvus de certains nutriments qui sont essentiels pour la fonction physiologique. Plusieurs études ont montré que les végétariens comme les végétaliens sont sujets à des carences en vitamine B12, en calcium, en fer, en zinc, en acides gras à longue chaîne EPA et DHA, et enfin en vitamines liposolubles comme A & D.

Intéressons-nous davantage à chacun de ces nutriments dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien.

La vitamine B12

La carence en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétariens et les végétaliens. Les études les plus récentes ont ainsi révélées que 68 % des végétariens et 83% des végétaliens étaient déficients en vitamine B12, contre seulement 5 % des individus omnivores.

La vitamine B12 fonctionne avec la folacine pour la synthèse de l'ADN et des globules rouges. Elle est également impliquée dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. Une carence en vitamine B12 peut ainsi causer de nombreux problèmes, tels que la fatigue, la léthargie, des moments de faiblesse, la perte de mémoire, des soucis neurologiques ou psychiatriques, l’anémie, et bien d’autres symptômes.

Les effets de la carence en vitamine B12 sur les enfants sont particulièrement alarmants. Des études ont en effet montré que les enfants nourris jusqu'à l'âge de 6 avec un régime végétalien obtenaient des résultats inférieurs à ceux d’enfants nourris à l’aide d’un régime omnivore lors de tests mesurant l'intelligence fluide, l'aptitude spatiale et la mémoire à court terme.

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens est qu'il est possible d'obtenir de la vitamine B12 à partir de sources végétales comme les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. Néanmoins, ces aliments contiennent en fait des composants analogues à la vitamine B12, que l’on appelle cobamides, et qui ont pour effet de bloquer l'absorption de vitamine B12, et augmentant finalement le besoin de véritable vitamine B12.

Le calcium

Sur le papier, l'apport en calcium est similaire chez les végétariens et chez les omnivores (probablement parce que les deux mangent des produits laitiers), mais il est en réalité beaucoup plus faible chez les végétaliens, qui en sont souvent déficients. Toutefois, la biodisponibilité du calcium extrait à partir d'aliments végétaux est affectée par leurs niveaux d'oxalate et de phytate, qui sont des inhibiteurs d’absorption de calcium et diminuent ainsi la quantité de calcium que le corps peut extraire à partir d'aliments végétaux. Ainsi, alors que des légumes tels que les épinards et le chou frisé ont une teneur relativement élevée en calcium, ce dernier n’est pas efficacement absorbé durant la digestion.

Une étude suggère qu’il faudrait ingérer 16 portions d'épinards pour obtenir la même quantité de calcium absorbable que dans une tasse de lait, ce qui équivaut à 33 tasses de jeunes épinards, ou environ 5-6 tasses d'épinards cuits. Il existe quelques légumes (énumérés dans l’étude mentionnée) possédant des niveaux élevés de calcium bio disponible, mais il est important de noter que l’ensemble des légumes testés nécessiteraient plusieurs portions afin d'atteindre la même quantité de calcium utilisable que dans une seule portion de lait, de fromage ou de yogourt.

Le fer

Les végétariens consomment la même quantité de fer que les omnivores, mais comme avec le calcium, la biodisponibilité du fer dans les aliments végétaux est beaucoup plus faible que dans ceux d'origine animale. Les formes de fer originaires des plantes sont également inhibées par d'autres substances couramment consommées, telles que le café, le thé, les produits laitiers, ou les suppléments de calcium. Cela explique pourquoi les végétariens et les végétaliens ont généralement des réserves en fer plus faibles que celles des omnivores, et pourquoi il a été démontré que les régimes végétariens ont tendance à réduire l'absorption du fer de 70 à 85%.

 

Le zinc

Une véritable carence en zinc n'est pas fréquente chez les végétariens occidentaux, mais leur apport tombe souvent en dessous des recommandations. Dans ce cas également, on constate que la biodisponibilité joue un rôle important : de nombreux aliments végétaux contenant du zinc contiennent également des phytates, qui inhibent l'absorption du zinc. Les régimes végétariens ont ainsi tendance à réduire l'absorption de zinc d'environ 35 % par rapport à l'alimentation omnivore. Cela signifie ainsi que même si le régime respecte ou dépasse les AJR (Apports Journaliers Recommandés), il reste néanmoins possible d’être en carence. Une étude suggère ainsi que les végétariens pourraient exiger jusqu'à 50 % de zinc en plus que les omnivores pour cette raison.

EPA et DHA

Les aliments végétaux contiennent de l'acide linoléique (oméga -6) et l'acide alpha-linoléique (oméga-3), qui tous deux sont considérés comme des acides gras essentiels. Dans ce contexte, un acide gras essentiel est un acide ne pouvant pas être synthétisé par l'organisme et devant être obtenu via le régime alimentaire. Cependant, un nombre croissant de recherches ont mis en évidence les avantages de la longue chaîne oméga-3 : les acides gras EPA et DHA. Ces acides gras jouent un rôle protecteur et thérapeutique dans une large gamme de maladies : le cancer, l’asthme, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le TDAH, et les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Bien qu'il soit possible pour certains acides alpha-linoléiques issus d'aliments végétaux d’être convertis en EPA et DHA, cette conversion est faible chez les humains : entre 5 à 10 % pour l’EPA et de entre 2 à 5 % pour le DHA. Les végétariens ont ainsi des niveaux d'EPA et de DHA inférieurs de 30% à ceux des omnivores, tandis que chez les végétaliens, la différence s’élève à 60% (source).  En outre, la conversion de l'ALA en DHA dépend des apports en zinc, fer et pyridoxine, qui sont des nutriments dont les végétariens et végétaliens manquant fréquemment.

Vitamines liposolubles : A et D

Enfin, le plus gros problème des régimes végétariens et végétaliens reste probablement leur manque total de deux vitamines liposolubles : les vitamines A et D. Ces vitamines jouent des rôles nombreux et essentiels dans la santé humaine : la vitamine A favorise ainsi la fonction immunitaire, la fertilité, la vue et la peau,  tandis que la vitamine D régule le métabolisme du calcium, régule la fonction immunitaire, réduit l'inflammation et protège contre certaines formes de cancer.

Ces vitamines liposolubles sont concentrées dans les aliments d'origine animale : fruits de mer, abats, œufs et produits laitiers. Certaines espèces de champignons obscures peuvent fournir de grandes quantités de vitamine D, mais ces champignons sont rarement consommés et souvent difficiles à obtenir. Les niveaux de vitamine D sont ainsi 58 % plus faibles chez les végétariens et 74 % chez les végétaliens que chez les omnivores.

L'idée que les aliments végétaux contiennent de la vitamine A est une erreur courante. Les plantes contiennent du bêta-carotène, le précurseur de l’actif de la vitamine A, mais cette conversion est inefficace chez l’homme. Il est ainsi presque impossible d'obtenir cette quantité de vitamine A dans les aliments végétaux sans faire de jus ou de prendre des suppléments.

Conclusion

On entend pourtant souvent que les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores : qu’en est-il ? Il est vrai que certaines études d'observation suggèrent que les végétariens et les végétaliens jouissent d’une durée de vie plus longue, mais ces études ont été perturbées par le« biais de l’utilisateur sain », qui signifie que les gens se livrant à un comportement perçu comme sain sont plus susceptibles de s'engager dans d'autres comportements sains, tout comme l’inverse est également vrai.

Il existe néanmoins une étude comparant des individus végétariens se souciant de leur santé, avec des individus omnivores s’en souciant également (ce qui permet donc d’éliminer le biais de l’utilisateur sain). Les résultats de cette étude ont montrés qu’il n’y avait pas de différence d’espérance de vie entre les 2 groupes, c’est-à-dire en d’autre termes, que les omnivores soucieux de leur santé vivent aussi longtemps que les végétariens soucieux de leur santé.

En conclusion, on peut considérer que les régimes végétariens et végétaliens ne sont pas optimaux en termes de besoins de notre corps, et peuvent nécessiter la prise de certains suppléments. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe pour vous faire conseiller en détails !

Et vous, que pensez-vous de cet article et des régimes végétariens / végétaliens ?

8 idées pour stopper les grignotages du soir

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Il vous arrive de vous faufiler dans la cuisine pour vous préparer un petit en-cas alors que vous avez pourtant dîné tout à fait correctement ? Vous êtes parfois en proie à des fringales nocturnes auxquelles vous avez le plus grand mal à résister ? Vous n’êtes pas seul ! Les individus ayant encore envie de manger après un repas copieux ou bien capables de se relever pour un goûter nocturne sont de plus en plus nombreux. Ces fringales sont un véritable problème puisqu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et à la dépression.

On peut d’ailleurs comparer ce type d’alimentation à celle des lutteurs sumo. Vous êtes-vous déjà demandés comment faisaient-ils pour devenir aussi énormes ? Leur méthode est très simple : ils ingurgitent un repas gargantuesque et vont se coucher juste après, ce qui est le meilleur moyen pour stocker toutes les calories ingérées ! Ainsi, si vous mangez tard le soir, vous allez prendre du poids et risquer un pré-diabète : votre corps va en effet stocker ces calories sous forme de graisse, au lieu de les éliminer.

Il est donc essentiel de réduire au maximum ces fringales nocturnes. Pour y parvenir, il faut commencer par en comprendre et identifier la cause. Comment se fait-il que, même après un gros repas, nous ayons parfois envie de davantage de nourriture, de davantage de sucre, de bonbons, de chips et autres aliments mauvais pour notre santé ? Quelle est la cause profonde de ces désirs et comment y faire face ? C’est ce que nous allons voir au sein de cet article.

La faute aux hormones

Le problème ne réside pas dans un souci émotionnel qu’il vous faudrait corriger, et il ne s’agit pas non plus d’un traumatisme psychologique qui vous pousse à manger plus (même si le stress peut être un facteur aggravant pour certains). Il s’agit tout simplement de biologie, et il vous seulement comprendre quels sont les changements qui ont lieu dans votre corps et vous donnent faim tard le soir, et comment les stopper, ce qui vous permettra ensuite de surmonter ces fringales.

La cause sous-jacente est un déséquilibre des 4 hormones qui régulent l'appétit. La sécrétion de chacune de ces hormones est déclenchée par des facteurs bien spécifiques, et une fois que vous aurez compris ce qui les régulent, et comment les équilibrer, vous pourrez dire adieu à vos envies de sucre intempestives et à vos fringales du soir.

Ces quatre hormones sont les suivantes :

-L’insuline : L’insuline est une hormone essentielle, produite afin de traiter le sucre de notre alimentation. Lorsque le taux d’insuline augmente puis s’effondre brutalement après avoir ingéré du sucre, de la farine ou un autre type de junk food, la sensation de faim est déclenchée. Cela peut également avoir lieu après avoir mangé un repas composé de nourriture saine.

-La leptine : La leptine est l’hormone régulatrice de l’appétit, celle qui est chargée de dire à notre cerveau « je suis repue, je n’ai pas besoin de plus de nourriture ». Lorsque l’on mange beaucoup de sucre, d’aliments transformés, de farine et de junk food, la leptine ne fonctionne plus car le cerveau y devient résistant.

- La ghréline : La ghréline est une hormone de la faim, produite au sein de l’estomac, et dont l’objectif est d’aider à réguler l’appétit. Elle envoie le signal « Vous devriez manger, j’ai faim ! »

- La peptide YY : Produite par l’intestin, cette hormone envoie le signal inverse « Hé, je suis faim, j’ai eu assez à manger ! »

Il est ainsi essentiel que l’équilibre de ces 4 hormones soit maintenu. Pour y parvenir, il existe des astuces simples et faciles à mettre en place.

8 conseils pour stopper les grignotages du soir

- Prendre un petit-déjeuner: C'est la stratégie clé pour mettre fin aux fringales nocturnes. Bien sûr, il y a fort à parier que si vous êtes boulimique la nuit, vous n'aurez probablement pas envie de petit déjeuner, puisque vous vous sentirez plein au réveil. Il vous faut donc briser ce cycle, et optez pour cela pour un petit-déjeuner remplie de bonnes protéines, avec par exemple des œufs ou bien une boisson protéinée, rapide et délicieux. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe.

- Ne pas boire ses calories : Les boissons sucrées telles que les sodas, les jus de fruits, les latte ou encore les boissons pour sportifs provoqueront des pics d’insuline, eux même déclencheurs de fringales.

- Manger à intervalles réguliers : Il est primordial de ne sauter aucun repas et de respecter des heures régulières pour votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Votre corps est une véritable horloge hormonale, et vous devez prendre vos repas à un rythme régulier pour en maintenir l’équilibre.

- Prendre des protéines et des graisses de qualité à chaque repas : Consommer des protéines et de bonnes graisses à chaque repas permettra de maintenir l’équilibre du taux de sucre présent dans votre sang. Assurez-ainsi d’intégrer de bonnes graisses telles que les noix, les graines, les avocats, les noix de coco, l'huile d’olive, ou des protéines de qualité comme le poulet et le poisson, accompagnés de beaucoup de légumes, à chaque repas.

- Se relaxer : Le stress fait grossir et trop manger. Apprenez à vous relaxer : pourquoi ne pas commencer le yoga ou des exercices de respiration ?

- Bien dormir : La privation de sommeil entraîne l’augmentation de la ghréline et la diminution du peptide, augmentant ainsi la sensation de faim, et plus particulièrement les fringales sucrées.

- Etre conscient de ses allergies alimentaires : Bien des gens possèdent des allergies alimentaires sans le savoir, telles que des intolérances aux produits laitiers ou au gluten. Essayez de vous en passer durant quelques semaines et voyez si vos fringales disparaissent.

- Prendre des compléments alimentaires : Enfin, il existe des molécules naturelles capables d’équilibrer le taux de glycémie, l’insuline, et de diminuer les fringales. C’est par exemple le cas des oméga 3, de la vitamine D, des fibres ou encore du chrome : demandez conseil à votre naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des recommandations adaptées à votre situation personnelle.

De votre côté, êtes-vous en proie à ces folles envie de gras ou de sucré ? Que pensez-vous de nos conseils pour y résister ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

Graines de citrouille épicées

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Un délice!

Faire tremper les pépins de courge pendant 24 heures dans un mélange moitié eau/moitié tamari (sauce soya fermentée naturelle, pas de VH…) et ajouter les épices de votre choix : poivre de Cayenne, cumin, poivre, cardamome, etc. Faire sécher au four à 200 °F pendant 15 à 20 minutes ou mieux, utiliser un bon déshydrateur. Mon mélange préféré : cayenne tamari. J'adore !

Remplace les pretzels et chips avec brio !

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe moderne

Cholestérol et les graisses saturées ne sont pas les ennemis!

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Mythe # 1: Consommez du cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

 

La plupart d'entre nous pensons que les aliments comme la viande rouge, les œufs et le bacon augmentent notre taux de cholestérol. Cette idée est si profondément enracinée dans notre culture que peu de gens remettent en question cette idée. Mais est-ce vraiment vrai?

 

Le régime préconisé pour la santé du coeur est fondé sur des études chez les animaux et les humains, il y a plus d'un demi-siècle. Cependant, des études plus récentes (et de meilleure qualité) ne supporte plus cette l’avenu que le cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

Cholestérol et graisses saturées: ennemis alimentaires ou victimes innocentes de la mauvaise science?

 

Nous avons entre 1100 et 1700 milligrammes de cholestérol dans notre corps. 25% provient de notre alimentation, et 75% est produite à l'intérieur de notre corps par notre foie. Beaucoup de cholestérol que l'on retrouve dans les aliments ne peuvent pas être absorbés par notre corps, et la plupart du cholestérol dans notre intestin a été synthétisé dans les cellules du corps et se sont retrouvés dans l'intestin par le foie et la vésicule biliaire. Le corps régule étroitement la quantité de cholestérol dans le sang grâce à un contrôle de la production interne; lorsque l'apport de cholestérol dans l'alimentation tombe en panne, le corps en fait plus. Lorsque l'apport de cholestérol dans le régime augmente, le corps fait moins.

 

Cela explique pourquoi les études sur le cholestérol alimentaire (une étude où les personnes se nourrissent de 2 à 4 œufs par jour et mesure leur taux de cholestérol) montrent que le cholestérol alimentaire a peu d'impact sur le taux de cholestérol sanguin dans environ 75% de la population.

Les 25% restants de la population sont désignés comme «hyper-répondeurs». Dans ce groupe, le cholestérol alimentaire augmente modestement le LDL («mauvais cholestérol» et le HDL («bon cholestérol»), mais  n'affecte pas le ratio de LDL / HDL ce qui n’augmente pas le risque de maladie cardiaque. Référence

 

En d'autres termes, le cholestérol alimentaire ne va pas vous donner une crise cardiaque! Vous pouvez laisser tomber les omelettes de blanc d'oeuf et recommencer à manger les jaunes! D’ailleurs, c'est une bonne chose, puisque tous les 13 nutriments essentiels de l’œuf se retrouvent dans le jaune. Les jaunes d'oeufs sont une très bonne source de choline, une vitamine B qui joue un rôle important dans tout, de la production de neurotransmetteurs à la désintoxication à l'entretien des cellules saines. Choline

 

Des études sur des régimes faibles en glucides (qui ont tendance à être riches en graisses saturées) suggèrent que non seulement ces régimes n’augmentent pas le cholestérol dans le sang, mais plutôt qu’ils ont plusieurs effets bénéfiques sur les marqueurs de risque de maladies cardio-vasculaires. Par exemple, une méta-analyse de 17 diètes faibles en glucides englobant 1140 patients obèses constate que les régimes à faible teneur en glucides n’ont ni augmenté, ni diminué le “mauvais” cholestérol (LDL). Cependant, ils se trouvent que les régimes faibles en glucides ont été associés à une diminution significative du poids corporel ainsi que des améliorations dans plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, y compris la diminution des triglycérides, la glycémie à jeun, la pression artérielle, l’indice de masse corporelle, la circonférence abdominale, l'insuline et la protéine C réactive (un marqueur de l'inflammation), ainsi que l'augmentation des taux du “bon” cholestérol (HDL). Référence

 

Si vous vous demandez si les graisses saturées peuvent contribuer aux maladies cardiaques d'une certaine façon, une grande méta-analyse d'études portant sur près de 350 000 participants n'a trouvé aucune association entre les gras saturés et les maladies cardiaques. Référence

 

Une étude japonaise qui a suivi 58 000 hommes pour une moyenne de 14 ans n'a trouvé aucune association entre la consommation de graisses saturées et les maladies cardiaques, mais une association inverse entre les graisses saturées et les accidents cardio-vasculaire, ACV. C'est à dire ceux qui ont mangé plus de graisses saturées avaient un risque plus faible ACV. Référence

 

Dans un éditorial du Journal of American College of Cardiology de 2004, Sylvan Lee Weinberg, ancien président de American College of Cardiology dit :

 

Un régime faible en gras et riche en glucides ... peut très bien avoir joué un rôle involontaire dans les épidémies actuelles de l'obésité, désordres lipidiques, diabète de type 2, et les syndromes métaboliques. Ce régime ne peut plus être défendue par les autorités des organisations médicales prestigieuses. Référence

 

Nous avons maintenant établi que la consommation de cholestérol et de graisses saturées n'augmentent pas le taux de cholestérol dans le sang pour la plupart des gens. Dans le prochain article, je vais briser le mythe que le cholestérol élevé dans le sang est la cause des maladies du cœur.