Renforcer votre digestion est une étape clé dans la santé optimale. Sur MaNaturopathe.com voyez 9 étapes simples et pratiques pour améliorer votre digestion.
3 étapes pour éliminer le reflux gastrique
Prévenir les infections urinaires et les traiter naturellement
Quelles sont les causes du SIBO et pourquoi il est si difficile à traiter. SIBO prolifération bactérienne intestinale.
Votre thyroïde, métabolisme et à la température corporelle
Bienvenue au 2e article de la série sur la santé de votre thyroïde – le moteur de votre métabolisme!
Selon plusieurs médecins spécialisés en hypothyroïdie, la meilleure façon de savoir si la thyroïde fonctionne à la bonne « vitesse » est de se fier à la température corporelle et aux symptômes plutôt qu’aux résultats sanguins. Le test de TSH standard serait très limité, car ce n’est pas un marqueur direct de la thyroïde (mais plutôt un de l’hypophyse qui dicte quoi faire à la thyroïde) et il n’évalue pas tous les types d’hypothyroïdie. Par exemple, certains auteurs dans le domaine expliquent que c’est surtout le taux de T4 qui dictera à l’hypophyse de secréter ou non la TSH (thyroid stimulating hormone en anglais) et non la T3. Ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est plutôt l’hormone T3 LA réelle forme active qui « allume » vos petits fourneaux cellulaires pour faire fonctionner votre métabolisme. La T4 est plutôt une pro-hormone à actions limitées qui doit être transformée. Selon Dr. Datis Kharrazian, il existerait six formes d’hypothyroïdie, donc seulement une qui pourrait être diagnostiquée par l’élévation de la TSH.
Les 5 autres formes sont trop complexes à vous expliquer en détails dans cet article, mais en résumé, certaines sont liées au dysfonctionnement de l’hypophyse, d’autres à l’hypothalamus (une glande qui dicte quoi faire à l’hypophyse). Cependant, la plupart du temps, c’est un ou plusieurs dérèglements qui surviennent: système immunitaire (anticorps qui attaquent la thyroïde), un dysfonctionnement du foie, et /ou en excès de stress (le cortisol est un inhibiteur à plusieurs niveaux lorsqu’il est sécrété en excès ). Notre organe majeur de filtration, le foie, joue plusieurs autres rôles dans notre corps dont la conversion des hormones thyroïdiennes (transforme la majorité de la T4 en T3), et donc participe à transformer la médication sous forme synthétique de T4 (Synthroid) en sa forme active utilisable pour vos « moteurs » cellulaires.
AVEZ-VOUS SOUVENT FROID AUX MAINS, PIEDS, BOUT DU NEZ ? ÊTES-VOUS FRILEUX OU CARRÉMENT INTOLÉRANT AU FROID?
Sentez-vous parfois une incapacité à vous réchauffer comme si le froid se rend jusqu'à vos os? Saviez-vous que la glande thyroïde contrôle votre température corporelle comme le fait un thermostat ?
Selon plusieurs médecins spécialisés * en hypothyroïdie, le test de température basale (au repos) demeure un des moyens les plus efficaces pour estimer la « vitesse » de la thyroïde. Ceci serait, en combinaison avec les signes cliniques, parfois plus précis que les analyses sanguines de routine(TSH) pour déterminer un ralentissement de votre thyroïde /métabolisme.
TESTS DE TEMPÉRATURE BASALE
NOTE : Ne pas faire durant une période d’infection (rhume, grippe, cystite, gingivite ou de sinusite chronique), car cela fausserait les résultats
La méthode de Dr.Barnes:
¨ La température basale est prise le matin au réveil, quand le corps est complètement au repos. Utilisez seulement un thermomètre soit au mercure, au gallium, un fait pour l’ovulation (thermomètre basale) ou à l’alcool (si alcool, lisez les résultats rapidement car l’alcool ne garde pas la chaleur longtemps. N'utilisez pas de thermomètre digital, car ils ne sont pas assez précis.
¨ Les femmes qui ont des règles doivent prendre leur température le 2e , 3e et 4e jours des règles seulement. Les femmes ménopausées ou ayant eu une hystérectomie (avec les 2 ovaires retirés), les jeunes filles n'ayant pas encore de règles, et les hommes bien sûr peuvent faire le test à n'importe quel moment. Si vos menstruations sont complètement déréglées, c’est une bonne idée de le faire pour 30 jours. Ceci va également permettre de voir si vous ovulez, car la température s’élève pour 3 jours durant cette période.
¨ La veille, avant d'aller au lit, secouez votre thermomètre pour le réduire au minimum, et mettez-le à portée de main. Le matin, avant de vous lever, encore couché et avec aussi peu de mouvement que possible (pas de textos ou cell!!), placez le thermomètre sous votre bras et laissez-le en place pendant 10 minutes et restez relax le plus possible.
¨ Les valeurs normales sont de 36,6 - 36,8 ° C ou 97,8 - 98,2 ° F . Un chiffre inférieur indique une très forte probabilité de thyroïde /métabolisme au ralenti (pas un diagnostic, mais plutôt une bonne piste)
2e méthode :
(je l’utilise souvent pour contre-valider ou avoir encore plus de données mais la 1e méthode est plus importante et plus documentée!)
La méthode du Dr. Wilson
¨ Par la bouche, à chaque 3 heures (avant de manger)
¨ 3 X par jour débutant 3 heures après le réveil
¨ Pour 4 jours
¨ Les femmes : même que 2e point de méthode Barnes
¨ Un chiffre 98.5 et moins indique une possibilité du syndrome de Wilson
¨ Voir études et liens du ‘’Syndrome de Wilson’’ www.wilsonssyndrome.com
La méthode Barnes peut aussi être faite telle que mentionnée ci-dessous pour 30 jours ou plus dans le but de faire un suivi chez la femme qui se pose des questions sur son équilibre hormonal et /ou sa fertilité. La prise de température basale est reconnue depuis longtemps pour évaluer la période d’ovulation. Ceci peut également nous donner des pistes au sujet de votre glande thyroïde, car la fertilité et la fonction thyroïdienne sont très liées. Vous pouvez trouver plus de détails dans les articles sur la fertilité, écrist sur notre site par ma collègue Dominique Abran.
Si vos résultats de température basale vous inquiètent, n’hésitez pas à prendre un rendez-vous avec nous afin qu’on regarde ensemble les aliments et ou substances naturelles qui pourraient soutenir naturellement votre corps et cela en toute sécurité et en respect de votre équilibre.
Au plaisir,
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Consultations privées, de groupe ou conférences
Marie-soleil@MaNaturopathe.com
Ressources :
Dr. B.Barnes, Dr. J. Teitelbaum, Dr. Dan Kalish, www.wilsonssyndrome.com, http://chriskresser.com/thyroid
http://www.nature.com/nrendo/journal/vaop/ncurrent/full/nrendo.2013.258.html
http://www.stopthethyroidmadness.com/options-for-thyroid-treatment/
Starr, Mark, MD. Hypothyroidism Type II: The Epidemic. Publisher, Mark Starr Trust, 2010.
Blanchard, Ken, MD., Ph.D., Brill, A. Marietta. What Your Doctor may NOT tell you about Hypothyroidism. Wellness Central – Grand Central Publishing, 2004.
Brownstein David, MD. Iodine, Why you need it, Why you can’t live without it. 4th Édition. Medical Alternative Press, 2009.
Brownstein David, MD. Overing Coming Thyroid Disorders. 4th Édition. Medical Alternative Press, 2009.
www.optimox.com/pics/Iodine/opt_Iodoral.htm,
Alexander Haskell, ND., Hope for Hashimoto’s. 2011. Advanced medical Inc.
Flechas, M.D., Jorge D. Orthoiodosupplementation in a Primary Care Practice. (last accessed 2014-02-10) Int J Med Sci. 2008; 5(4): 189–196. Published online Jul 8, 2008. PMCID: PMC2452979.
Iodine Alters Gene Expression in the MCF7 Breast Cancer Cell Line: Evidence for an Anti-Estrogen Effect of Iodine Jones, S. David, MD. Textbook of Functional Medecine.
The Institute for Functional Medecine, Johnson Printing, 2006.
AUGMENTEZ VOTRE FERTILITÉ PAR LA NATUROPATHIE - PARTIE 2
DANS LE DERNIER ARTICLE AUGMENTER VOTRE FERTILITÉ PAR LA NATUROPATHIE - PARTIE 1 NOUS AVONS ABORDÉ QUELQUES CONSEILS ALIMENTAIRES AINSI QUE L’AMÉLIORATION DE CERTAINES HABITUDES DE VIE CLÉ POUR AUGMENTER LA FERTILITÉ. VOICI LA SUITE.
Depuis 4 mois vous avez changé plusieurs de vos habitudes alimentaires : vous évitez l’alcool, vous êtes active, vous pratiquez la méditation cinq minutes par jour, vous avez même perdu quelques livres en trop. Mais la grossesse se fait toujours attendre. L’impatience commence à se répandre en vous, l’inquiétude monte tranquillement… N’ayez crainte, j’ai d’autres conseils pour vous.
QUAND FAUT-IL S’INQUIÉTER?
Selon la Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada, 25 % des femmes qui ont des rapports sexuels sans utiliser de moyen de contraception deviendront enceintes au cours du premier mois et 85 % d’entre elles deviendront enceintes au cours de l’année. Ces statistiques concernent surtout les jeunes femmes en bonne santé (moins de 35 ans). Dans ce contexte, une période d’essai de douze mois est recommandée avant de consulter des services spécialisés.
Toutefois, il est important de noter qu’il existe un déclin naturel de la fertilité lié à l’âge de la femme. Ainsi, une diminution de la réserve ovarienne se présente généralement vers l’âge de 35 ans. Il est donc recommandé aux femmes âgées de plus de 35 ans qui n’arrivent pas à concevoir après une période d’essai de six mois de ne pas attendre un autre six mois, mais plutôt de consulter en fertilité après cette période.
Pourquoi attendre 6 mois à 1 an avant de consulter, quand vous pouvez rencontrer un naturopathe agréé dès maintenant qui saura vous donner tous les outils personnalisés pour augmenter vos chances de réussite?
QUELQUES PISTES POUR AUGMENTER VOTRE FERTILITÉ
AUGMENTEZ VOTRE NIVEAU D’ADIPONECTINE
L’adiponectine est majoritairement sécrétée par le tissu adipeux, qui implique, entre autres, la régulation du métabolisme des lipides et du glucose. Un taux d’adiponectine élevé diminuerait le risque de diabète de type II (référence). L’adiponectine augmente la sensibilité à l’insuline, elle contribue à diminuer la production de glucose et à réduire le contenu en triglycérides. Les concentrations d’adiponectine sont diminuées chez les individus obèses (référence).
Un taux d’adiponectine élevé est associé à une meilleure fertilité.
L’adiponectine représente un lien important entre l’obésité et la reproduction. Des niveaux plus élevés d’adiponectine sont associés à une amélioration de la fonction menstruelle et de meilleurs résultats dans les cycles de reproduction assistée (référence).
COMMENT AUGMENTER VOTRE TAUX D’ADIPONECTINE
- Consommer des acides gras oméga-3
- Faites de l’exercice. L’exercice stimule l’adiponectine par 160 %! Par exemple, un exercice de type aérobie (marche rapide mélangée à un jogging léger) 4-5 jours par semaine pendant 40 minutes par session.
TRAITEZ L’HYPOTHYROÏDIE ET AUTO-IMMUNITÉ THYROÏDIENNE
La glande thyroïde a déjà eu le surnom de « 3e ovaire ». Cette glande a une grande influence sur les menstruations, la grossesse, l’allaitement, et même sur le temps utérin ainsi que sur l’enfant. Selon le médecin Mark Starr, à quelques exceptions près, tous les patients avec des problèmes de fertilité souffraient l’hypothyroïdie. Selon lui, la médecine refuse l’hypothyroïdie comme cause majeure de l’infertilité et de fausse-couche, car les prises de sang sont souvent normales.
Le livre du Dr Barnes, reconnu comme étant un grand spécialiste de cette glande, mentionne plusieurs recherches et références médicales supportant l’idée que l’hormone thyroïdienne est un moyen efficace pour le traitement de l’infertilité (référence).
La fécondation et les taux de grossesse sont plus fiables chez les femmes avec une maladie auto-immunitaire thyroïdienne, appelée la maladie de Hashimoto. La présence d’anticorps antithyroïdiens dans les follicules ovariens peut jouer un rôle crucial dans l’infertilité féminine liée à l’auto-immunité thyroïdienne (référence).
Selon ces deux spécialistes, l’hypothyroïdie subclinique (plusieurs symptômes d’hypothyroïdie présents, malgré des résultats de bilan thyroïdien normaux) est très fréquente, en touchant près de 40 % de la population.
Sachez qu’il existe des nutriments essentiels pour le bon fonctionnement de la glande thyroïde. Consultez un naturopathe agréé pour fortifier et augmenter la vitalité de votre glande thyroïde.
Lorsque vos hormones vous jouent des tours, il est temps d’aider votre corps à les équilibrer. Si vous souffrez d’un syndrome prémenstruel fort, ou même léger, vous auriez intérêt à consulter un naturopathe agréé pour qu’il puisse vous donner des conseils afin de mieux équilibrer vos hormones naturellement.
Effectivement, un équilibre hormonal adéquat est nécessaire pour la conception. Trop d’œstrogènes ou pas assez de progestérone peuvent vous empêcher d’avoir cette grossesse tant désirée.
SAVIEZ VOUS QUE?
La fécondité est 53 % plus faible chez les femmes qui ovulent avant le jour 11.
Il existe un taux de grossesse plus faible chez les femmes avec de courtes phases folliculaires, c’est-à-dire celles qui ont un cycle court (tel que défini par atteindre le niveau pic d’œstrogènes avant le jour 11 du cycle).
Un long cycle menstruel augmente le risque de fausse-couche de 130 %.
Des cycles longs (36 jours ou plus), des cycles irréguliers et des saignements entre les règles ont été associés à des antécédents d’infertilité. De longs cycles ou des cycles irréguliers ont été associés à deux fois plus de chances de souffrir d’infertilité. Les saignements entre les règles ont également été associés à une probabilité accrue d’infertilité.
Les saignements menstruels de plus de 5 jours augmentent la fertilité.
Une étude auprès de 470 femmes a permis de déterminer que la grossesse était plus susceptible de se produire après des cycles de 30 à 31 jours et qu’il y a 40 % moins de risque après des cycles plus courts. La fausse-couche était trois fois plus fréquente après des cycles qui étaient soit inférieurs ou plus de 30 à 31 jours. La conception a eu lieu le plus souvent après une période d’au moins 5 jours de saignement durant la menstruation, et la fausse-couche était de 60 % moins susceptible de survenir après des périodes d’une durée supérieure à 5 jours, par rapport à 5 jours de saignements.
Un taux élevé de LH perturbe la fertilité et augmente le risque de fausse-couche.
L’hormone lutéinisante (LH) en grande quantité dans la phase folliculaire*, souvent vue dans le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), a été associée à une diminution de la fonction de reproduction.
*Phase folliculaire : première partie du cycle menstruel allant des règles à l’ovulation.
TRAITEZ LE SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES QUI RÉDUIT LE TAUX DE NATALITÉ DE 5 %.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) affecte jusqu’à 10 % des femmes américaines. Dans le SOPK la sensibilité réduite à l’insuline conduit à une augmentation de l’insuline circulante. Cet excès d’insuline déclenche une augmentation de l’hormone lutéinisante (LH), qui fait augmenter les niveaux de testostérone. Les niveaux élevés d’insuline, LH et la testostérone sont responsables de la diminution de la fertilité et de la fausse-couche. La naturopathie offre différentes solutions pour aider les femmes aux prises avec le syndrome des ovaires polykystiques. N’hésitez pas à demander conseil.
ÉQUILIBREZ VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE
Un bon système immunitaire sain, bien équilibré, permet d’augmenter vos chances de concevoir. Si vous souffrez l’asthme, d’eczéma, d’allergies alimentaires, d’allergie au pollen, poussières, acariens, herbe à poux... alouette... ceci vous concerne.
RÉDUISEZ L’ACTIVITÉ DES CELLULES NK
- Les lymphocytes NK, ou cellules NK (sigle de l’anglais Natural Killer, signifiant « tueur naturel »), aussi appelés cellules tueuses naturelles font partie de la première ligne de défense de l’organisme. Leurs taux peuvent être élevés en cas d’inflammation, de cancer, d’infection virale, et de maladies à médiation immunitaire (référence).
- L’activité des cellules NK est supérieure chez ceux qui souffrent de stérilité.
- Lors d’une étude, l’activité des cellules NK du groupe infertile (40,2 %) est significativement plus élevée que le groupe témoin (31,5 %).
- Un ratio élevé de Th1/Th2* a été trouvé dans les fausses-couches à répétition et dans les cas d’infertilité.
- Un taux de cytokines Th1/Th2 élevé a été signalé chez les femmes ayant des antécédents de fausses-couches à répétition et plusieurs échecs d’implantation.
*Les cellules T sont des lymphocytes. Les Th1 travaillent à éliminer les envahisseurs qui se produisent à l’intérieur de nos cellules (virus et certaines bactéries intracellulaires). Les cellules Th2 visent à détruire les agents pathogènes qui se produisent en dehors de nos cellules (bactéries et parasites). Un système immunitaire sain peut « choisir » quels types de cellules produire et peut facilement basculer entre Th1 et réponses de type Th2. Un système immunitaire malsain peut rester « coincé » dans une de ces réponses, conduisant à une production excessive d’un seul type de cytokines.
La plupart des gens sont « coincés » dans une réponse Th2. Un système immunitaire sans un envahisseur à combattre va commencer à attaquer tout ce qu’il peut - pollen, particules de nourriture, la poussière, les squames, etc. Lorsque Th2 devient allumé, il active les éosinophiles et les réactions IgE de type qui conduit à des symptômes que nous reconnaissons comme des « allergies ». Pour certaines personnes, cela peut devenir sévère, conduisant à l’asthme, l’eczéma et des réactions anaphylactiques.
COMMENT ÉQUILIBRER MON SYSTÈME IMMUNITAIRE?
Un naturopathe agrée a plusieurs stratégies pour équilibrer un système immunitaire « malsain » : probiotique, prébiotique, oméga-3, vitamine D et A, plantes médicinales, etc. Prenez rendez-vous avec un naturopathe agréé afin d’avoir un plan personnalisé.
Comme vous avez pu le constater, plusieurs solutions permettent d’optimiser vos chances de concevoir. Si l’impatience commence à se répandre en vous et si l’inquiétude monte tranquillement, pourquoi attendre quand plusieurs possibilités s’offrent à vous? Rencontrez un naturopathe agréé dès maintenant!
Dominique Abran, ND.A.
Connaissez-vous la gélatine ?
LA GÉLATINE - le vieux remède de grand-mère, maintenant LA nouvelle découverte pour votre thyroïde et santé globale! Les maladies dégénératives et inflammatoires peuvent souvent être corrigées par l’utilisation d’aliments riches en gélatine. - Ray Peat Phd
La gélatine (aussi nommé collagène hydrolysé) contient des éléments clés pour réduire l’inflammation cellulaire. Elle s’avère efficace pour augmenter le métabolisme global. Historiquement, la gélatine se retrouvait pratiquement dans chaque recette, car l'utilisation des os et cartilages faisait partie de la base de plusieurs mijotés et sauces - pensez aux ragoûts de vos grands-mères et aux vrais bouillons devenant gélatineux une fois refroidis ! Aujourd’hui, les traditions ont changé et pratiquement plus personne n’en consomme dans la diète nord-américaine.
Qu’est-ce que la gélatine ? La gélatine provient du tissu conjonctif d’un animal, appelé le collagène. Il représente 50% de la protéine chez un animal. Plus de 35% des acides aminés de la gélatine sont la glycine, l’alanine, la proline et l’hydroxyproline. Ces acides aminés offrent de nombreuses mesures préventives cellulaires, par exemple, en augmentant la production énergétique de vos cellules. Autrefois, la coutume voulait que l’on mange l’animal en entier, y compris le collagène. Aujourd’hui, la plupart des parties de l’animal sont jetées et la partie musculaire est conservée pour la nourriture. Le problème est que la plupart des viandes musculaires (y compris le muscle humain) contiennent des quantités élevées de tryptophane et de cystéine. Ceux-ci possèdent des actions 'anti-métaboliques', ‘anti-thyroïde’ et mêmes toxiques lorsqu’ils sont utilisés pour faire du glucose (lors de diètes 'low-carb' par exemple).
Les enfants ont besoin d’une plus grande quantité de tryptophane pendant leur croissance. Quand nous vieillissons, notre métabolisme est ralenti par ces acides aminés inflammatoires en inhibant la fonction thyroïdienne. Cela mène à une réduction de la capacité de nos cellules à résister au stress. Le tryptophane est un précurseur de la sérotonine, un neurotransmetteur bénéfique pour l’humeur en quantité appropriée, mais qui peut augmenter l’inflammation et avoir une action immunosuppressive si consommée en excès.
La gélatine ne contient pas de tryptophane et ne contient qu’une petite quantité de cystéine, mais elle est plutôt riche en glycine et proline.
Selon Clive McKay, réduire la consommation de tryptophane ou de cystéine produit un meilleur résultat dans les études sur la longévité, comparativement au régime hypocalorique.
Les rôles clefs de la gélatine :
- Aide à la cicatrisation et réduit une inflammation systémique
- Aide à inhiber la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, comme on peut le constater dans le cas d’une tumeur en pleine croissance
- Selon N.R. Gotthoffer, la consommation régulière de gélatine peut aider à la digestion des produits laitiers
- Réduit les effets cataboliques des tissus musculaires en période de stress, de jeûne ainsi qu’en perte de poids
- Aide à la sécrétion gastrique, favorisant ainsi une meilleure digestion et absorption
- Réduit l’inflammation des muqueuses (excellent contre le ‘leaky gut’)
- Peut augmenter les niveaux de calcium sanguins en régularisant l’hormone parathyroïde qui est inflammatoire et produit le catabolisme des os
- Favorise la respiration cellulaire et la détoxification en supportant la méthylation
- Peut stimuler la production d’hormone thyroïdienne
- Aide à régulariser le diabète (était utilisée depuis 100 ans) en facilitant l’action de l’insuline
- Protège contre l’excès de stress, cortisol
- Protège les cellules et ralentit le processus du vieillissement.
- Possède des propriétés anti-œstrogéniques
Les rôles clefs de la glycine :
- Aide à la phase 2 de la détoxification du foie en soutenant la synthèse du glutathion
- Inhibe la lipolyse, empêchant ainsi l’hyperglycémie
- Protège les cellules contre les dommages oxydatifs, similaire au CO2
- Favorise le sommeil naturellement (la glycine est un acide aminé calmant)
- Stabilise le système nerveux et possède des actions antispasmodiques
- La glycine est utilisée dans la gluconéogenèse. Des niveaux faibles sont associés à l’hypoglycémie.
Pour obtenir votre gélatine non-blanchie et qui provient d'animaux 'grass-fed' en santé, écrivez- nous un courriel - bureau à Montréal, et Rive-Sud.
Disponible sous forme de ‘Jello ‘ sans-saveur que vous pouvez aromatiser à votre goût ou sous forme hydrolysé (soluble même dans l'eau froide, smoothie ou café/thé).
Ne manquez pas notre recette de jello maison aux petits fruits diffusé sous peu cette semaine!
Marie-Soleil Noreau, ND.A
La Naturopathe Moderne
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Références :
‘The Thyroid Summit’ – collection de conférenciers spécialisés en dysfonctions de la thyroïde
J Biosci. 2009 Dec;34(6):853-72. A weak link in metabolism: the metabolic capacity for glycine biosynthesis does not satisfy the need for collagen synthesis.
Meléndez-Hevia E1, De Paz-Lugo P, Cornish-Bowden A, Cárdenas ML.
Abstract In a previous paper, we pointed out that the capability to synthesize glycine from serine is constrained by the stoichiometry of the glycine hydroxymethyltransferase reaction, which limits the amount of glycine produced to be no more than equimolar with the amount of C 1 units produced. This constraint predicts a shortage of available glycine if there are no adequate compensating processes. Here, we test this prediction by comparing all reported fl uxes for the production and consumption of glycine in a human adult. Detailed assessment of all possible sources of glycine shows that synthesis from serine accounts for more than 85% of the total, and that the amount of glycine available from synthesis, about 3 g/day, together with that available from the diet, in the range 1.5-3.0 g/day, may fall significantly short of the amount needed for all metabolic uses, including collagen synthesis by about 10 g per day for a 70 kg human.This result supports earlier suggestions in the literature that glycine is a semi-essential amino acid and that it should be taken as a nutritional supplement to guarantee a healthy metabolism.
PMID: 20093739 [PubMed - indexed for MEDLINE]
Article inspiré de l'original de Jean-Phillipe Groulx ND, BoisBriand, Qc selon les recherches de Dr. Raymond Peat.
« Poignées d’amour, bédaine de bière» le lien diabète, maladies inflammatoires et cardiaques !
Le sucre (glucose) sous toutes les formes est maintenant reconnu comme l’ennemi, surtout lorsque qu’il se met à augmenter dans vos analyses sanguines – la guerre contre les gras est terminée … c’est maintenant la guerre contre les sucres !
La médecine conventionnelle voudrait nous faire croire que le diabète (nous parlerons de diabète de type II dans cet article) est une maladie irréversible et que seuls les médicaments ou l’insuline pour contrôler votre taux de sucre sanguin vous protégeront de la détérioration de vos organes ou même de la mort. Toutefois, les médicaments et l’insuline peuvent en fait augmenter votre risque de d’autres maladies telle la crise cardiaque ou même augmenter votre risque de mortalité. La bonne nouvelle c’est que la résistance à l’insuline (diabète de type II) est souvent un problème plutôt réversible quand on fait une approche de santé globale : meilleur mode de vie, plus d’exercice musculaire que cardio, meilleure alimentation et suppléments naturels concentrés et efficaces lorsque nécessaire.
L’épidémie de diabète s’accélère, tout comme celle de l’obésité qui est directement reliée à l’excès de sucre également : ce qui est malheureusement caché dans l’ombre est une façon plus permanente et naturelle de le guérir. Le diabète de type II, appelé autrefois diabète de vieillesse, augmente à l’échelle de la planète et touche désormais 100 millions de personnes - dont 20 millions d’Américains.
Nous voyons des taux de progression de diabète qui ne cessent de s’accroître, particulièrement chez les enfants, qui eux ont vu une augmentation de l’ordre de 1000% dans la dernière décennie, alors qu’elle était inconnue dans cette tranche d’âge dans la génération antérieure. Un enfant sur trois né aujourd’hui souffrira de cette maladie au courant de sa vie. Le terme « de vieillesse » n’est donc plus utilisé!
Pourtant, cette maladie est directement reliée aux habitudes de vie, donc se prévient absolument, se corrige ou du moins peut s’améliorer dans plusieurs cas!
Dans un rapport publié dans The New England Journal of Medicine, Walter Willett, MD, Ph.D. et ses collègues de l’École de Santé publique d’Harvard, ont démontré que 91% de tous les cas de diabète de type II pouvaient être prévenus par l’amélioration de l’alimentation et des habitudes de vie.
Ici, je veux mettre en lumière une nouvelle façon de penser à propos du diabète selon l’approche de médecine fonctionnelle axé sur la prévention et la causes des maladies : Il faut dresser un portrait des tests disponibles. Le Dr. Mark Hyman recommande d’identifier les problèmes avec le taux de sucre sanguin. Ensuite, nous pouvons en clinique vous aider à savoir comment prévenir ou « ralentir » le diabète de type II.
Le chemin jusqu’au diabète commence tôt…
Le diabète passe souvent sous le radar jusqu’à ce qu’il atteigne un stade plus avancé. L’insulinorésistance, lorsque le corps devient résistant aux effets de l’insuline, est principalement ce qui cause le diabète et c’est cela aussi qui provoque la transformation de sucre en graisses pour vous protéger de l’accumulation de sucre dans votre sang.
Lorsque votre alimentation se compose de calories vides, d’une abondance de glucides rapides (pain, pâtes, riz, pommes de terre, alcool, etc.), le corps devient tranquillement résistant aux effets de l’insuline et doit travailler plus fort pour stabiliser votre glycémie.
Des taux élevés d’insuline sont les premiers problèmes apparents. Une insuline élevée mène à une augmentation incontrôlable de l’appétit, un gain de poids, surtout autour de la taille.
Les « poignées d’amours » sont un avertissement : ils précèdent la maladie par des décennies.
La résistance à l’insuline et le syndrome métabolique qui y est associée est souvent accompagnée d’une augmentation de :
- obésité abdominale - fatigue post-prandiale (après les repas) - rages de sucre - triglycérides élevés - taux bas d’HDL (bon cholestérol) - hypertension artérielle - élévation d’acide urique - troubles de coagulation sanguine - baisse de testostérone chez l’homme vs. élévation chez la femme - problèmes érectiles - davantage d’inflammation généralisée
Ces indices peuvent être détectés des décennies avant l’apparition du diabète et pourraient même vous aider à prévenir entièrement la maladie et gérer votre poids de façon plus efficace.
Si vous avez un historique familial d’obésité (particulièrement abdominale), de diabète, de maladies cardiaques qui arrivent plus tôt dans la vie ou même de démence, ces facteurs jouent contre vous dans le risque d’apparition de la maladie. La plupart des gens sont au courant des complications les plus communes du diabète : les crises cardiaques, les AVC, les amputations, la cécité, l’insuffisance rénale et les dommages au système nerveux. Le risque de démence, d’Alzheimer, de cancer et l’impuissance sexuelle chez l’homme sont des risques que les gens connaissent généralement beaucoup moins.
De plus, la plupart des gens ne réalisent pas que la résistance à l’insuline et le pré-diabète sont tout aussi dangereux et peuvent entraîner les mêmes complications que le diabète lui-même. En fait, de nombreuses personnes aux prises avec le pré-diabète ne deviennent jamais diabétiques, mais elles sont à risque de subir des complications tout autant.
Dr. Hyman dit : « Diagnostiquez les problèmes aussi tôt que possible »
Le diabète et le pré-diabète SONT RÉVERSIBLES mais surtout s’ils sont pris à temps !
Malheureusement, ce diagnostic est trop souvent tardif.
Les risques de complications ne cessent d’augmenter même dès le début du pré-diabète: il faut donc veiller à y remédier dès que les premiers changements apparaissent.
Dans une étude récente, toute personne ayant une glycémie à jeun de 5.0 mmol/l et plus augmentaient leur risque de diabète. Ceux faisant partie du groupe au risque le plus faible avaient une glycémie à jeun de 5.0 mmol/l ou moins. (Notez que les valeurs de cette étude sont extrêmes et que des valeurs entre 4.8 -5.2 sont considérés optimales en naturopathie/santé préventive pour ne pas être à risque de développer diabète ni l’inverse, l’hypoglycémie)
La plupart des médecins ne s’inquiètent pas avant une glycémie supérieure à 6.0 mmol/l - ou pire encore, 7.0 mmol/l ! Par conséquent, Dr. Hyman et autres médecins avec une approche holistique vous recommandent d’entreprendre des tests précoces pour toute personne ayant un historique familial de diabète de type II, d’obésité abdominale, de difficulté à perdre du poids ou des niveaux anormaux de cholestérol : n’attendez pas que votre glycémie soit trop haute et qu’il soit trop tard!
Différents tests pour la résistance à l’insuline, le pré- et diabète :
- Test d’hémoglobine glyquée : un indicateur précoce de problèmes avec le sucre. Il mesure la combinaison des sucres et des protéines du sang qui forment les protéines glycosylées, comme la croûte sur le pain ou le dessus d’une crème brûlée. Celles-ci créent de l’inflammation et du stress oxydatif à travers le corps et augmentent les risques de maladies cardiaques, de démence, ainsi que le vieillissement prématuré. Le taux d’hémoglobine glyquée (HA1C) devrait idéalement se situer à moins de 0.055. Un taux supérieur à 0.06 est un diagnostic de diabète.
- Profil lipidique : Ceci est également pertinent. Un taux inférieur à 60mg/dL de HDL (le bon cholestérol) et un taux de triglycérides total supérieur à 100mg/dL devraient vous alerter par rapport à la résistance à l’insuline. Un taux de HDL inférieur à 1.30mmol/L et un taux de triglycérides supérieur à 1.70mmol/L peut aussi signifier une augmentation de la résistance à l’insuline et donc du risque de diabète.
- Protéine C réactive (cRP) : Cette mesure est pour le degré d’inflammation, un symptôme classique qui est à la fois la cause et la conséquence de la résistance à l’insuline, du diabète et qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires. Ce taux doit être inférieur à 0.7mg/L. À plus de 1.0 mg/L cela signifie qu’il y a un début d’inflammation à quelque part dans le corps. En fait, toute personne avec un taux élevé de protéine C réactive a une augmentation astronomique de 1700% de contracter le diabète.
- Test d’homocystéine : Le taux d’homocystéine est souvent anormal chez les diabétiques. Ce test est une mesure d’une carence en acide folique ou de mauvaise conversion en sa forme active. Le taux normal devrait se situer entre 6 et 8mmol/L.
- Le test de fibrinogène : Ce test mesure le risque de coagulation, qui peut entraîner des infarctus. Un taux élevé est également le signe d’une inflammation importante et est associé à la résistance à l’insuline et au diabète. Le taux idéal devrait se situer en dessous de 5 g/L.
- Taux de ferritine: Ceux-ci sont souvent élevés chez les diabétiques. Il s’agit d’un élément d’inflammation non-spécifique associé è la maladie. Cela peut toutefois vouloir dire une surdose de fer dans le corps. Le taux doit se situer à moins de 150 ug/mL.
- Test d’acide urique : Votre taux d’acide urique devrait être inférieur à 400 umol/L. Des niveaux plus élevés indiquent des problèmes reliés à la résistance à l’insuline. Ceci peut mener également à la maladie de la goutte, qui est reliée à la résistance à l’insuline et au diabète de type II.
- Foie : Tests d’enzymes hépatiques : Quand une fonction hépatique est élevée, la résistance à l’insuline peut être en cause. C’est la cause principale qui entraîne le « foie gras » / stéatose hépatique, un vrai fléau dans notre société occidentale. Ceci est entièrement dû au sucre, aux excès de glucides et à l’alcool dans notre alimentation. Le danger de complication si ce problème n’est pas résolu est la cirrhose du foie.
Chez MaNaturopathe.com, et LaNaturopatheModenre.com nous pouvons vous aider à travailler en collaboration avec votre médecin afin de trouver des solutions naturelles pour vous aider à atteindre vos objectifs de santé. De plus, nous avons un appareil qui nous aide à suivre votre progrès de façon très précise: Le BIA (Appareil de bio impédance électrique). Cet appareil mesure le pourcentage de graisse, de muscles et d’eau, ce qui dresse un réel portrait de votre “intérieur” avant, après et durant votre transformation. Pour plus d’information, visitez ce lien www.manaturopathe.com/services/composition-corporelle/ ou écrivez-nous!
Marie-Soleil Noreau, ND.A , La Naturopathe Moderne, spécialisée en gestion du poids
Ressources:
Texte inspiré par les articles de Dr. Mark Hyman ainsi que notre formation en "First Line Therpay" et le congrès en nutrition et prévention des maladies que nous avons pris à San Francisco en mai 2014 - "Annual IFM Meeting "
Hypothyroïdie: comment optimiser votre glande thyroïde?
OPTIMISEZ VOTRE THYROÏDE, OPTIMISEZ VOTRE VIE! Bienvenue au 1e article de la série sur la santé de votre thyroïde – le moteur de votre métabolisme!
Saviez-vous que la plupart des problèmes de santé étaient reliés à une fonction thyroïdienne sous-optimale? Vous souffrez de fatigue, prise de poids, perte de cheveux, dépression, frilosité, cholestérol élevé, infertilité, anxiété, constipation ?
En étudiant une approche globale basée sur les recherches et témoignages de médecins spécialisés en hypothyroïdie, on remarque que cette maladie pourrait être présente malgré le manque d’un diagnostic médical (TSH normale). Effectivement, Dr. B.Barnes, M.Starr, D.Wilson, D.Brownstein, A.Haskell, J.Flechas et J. Teitelbaum nous expliquent à travers leurs recherches, livres et conférences que c’est un problème pouvant toucher jusqu'à 40% de la population mais que seulement 10 % des gens touchés seraient correctement diagnostiqués. Selon Mark Starr, MD, c’est pratiquement une épidémie ! Le problème selon ces spécialistes, c’est que peu importe si c’est visible ou pas dans les résultats sanguins, même un léger ralentissement de cette glande peut causer plusieurs malaises comme ceux mentionnés dans la liste plus bas. Lorsque les gens n’ont pas un réel diagnostic (TSH normale), on parle alors du «Syndrome de Température de Wilson » mais les symptômes sont tout comme ceux de l’hypothyroïdie.
Lorsque qu’on pense hypothyroïdie, on pense en premier lieu à prise de poids et fatigue, mais il faut faire attention car selon votre génétique, le type d’hypothyroïdie que vous avez et votre état de stress, vous pourriez plutôt perdre du poids et être anxieux…
Voici une liste des symptômes et signes possibles. Comme vous allez voir, la liste est très longue car c’est un problème de santé complexe et multifactoriel. Le stress, les carences nutritionnelles, le gluten et la pollution sont tous en lien avec les problèmes de thyroïde.
- TSH en haut de 2.5 (plus de 2 fois consécutif, notez qu'au Canada un vrai diagnostique est lorsque plus que 4,20, aux É.U, 3.05, mais que en haut de 2,5, la glande commence déjà et être au "ralentie" il faut supporter pour prévenir une détérioration)
- Tonus musculaire faible
- Fatigue
- Intolérance au froid, frilosité
- Sensibilité au chaud, comme au froid
- Constipation
- Dépression
- Manque de motivation
- Baisse de la libido
- Peau sèche
- Forte irritabilité et instabilité de l’humeur
- Acné
- Confusion, difficulté à se concentrer, « nuage » dans la tête
- Inflammation chronique et douleurs articulaires
- Taux de cholestérol élevé
- Crampes musculaires
- Douleurs aux seins, kystes (seins fibrokystiques)
- Goitre, difficulté à avaler ou sensation de boule dans la gorge
- Ongles fragiles et cassants
- Cheveux minces et fragiles
- Perte de cheveux inhabituelle
- Pâleur, anémie (fer et ferritine bas)
- Ostéoporose
- Réduction de la transpiration durant l’effort
- Peau rugueuse sur triceps (derrière le triceps)
- Peau qui démange (avec parfois eczéma, psoriasis)
- Gain de poids, difficulté à en perdre et rétention d’eau
- Bradycardie (faibles battements cardiaques – moins de 65 par minute)
- Voix rauque
- Peau boursoufflée, spécialement sur le visage et les yeux
- Visage, mains et pieds enflés
- Amincissement du tiers extérieur des sourcils (perte de pilosité à cet endroit)
- Cycles menstruels anormaux
- Température basale du corps basse
- Infertilité
- Baisse de l’immunité– infections à répétitions
- Épaississement de la peau et des tissus sous-jacents (nommé myxedema)
- Mémoire avec facultés affaiblies
- Hypoglycémie
- Réflexes affaiblis
- Psychose
- Réduction du goût et de l’odorat
- Gynécomastie (développement des seins chez l’homme)
- Souffle court
- Augmentation du besoin de sommeil
- Jaunissement de la peau, surtout dans les mains
- Fonction rénale réduite (diagnostic du médecin)
- Étourdissements et/ou vertiges
- Problèmes dentaires (dents qui cassent facilement)
- Diabète / pré-diabète, syndrome métabolique
- Dysfonctions de la mâchoire
- Syndrome du tunnel carpien
- Cancers
Ayant moi-même souffert d’hypothyroïdie 5 ans avant que cela ne devienne suffisamment grave pour que mon médecin le voit dans mes analyses sanguines et me propose de la médication, j’ai décidé de mes spécialiser depuis 2010 sur le sujet afin d’aider les gens à faire de la prévention. Avec l’aide de la saine
alimentation, des suppléments naturels et du mode de vie, nous pouvons agir avant que l’état ne devienne trop avancé. Je souhaite qu’en partageant mes connaissances, plus de gens pourront prendre leur santé en main et peut-être finalement comprendre la raison et les solutions à leurs malaises. Tout comme moi, vous pourrez éviter une dépression mal étiquetée ou un autre malaise souvent causée par une hypothyroïdie cachée.
Vous prenez déjà de la médication (Sythroid®, lévothyroxine), votre TSH est régularisé mais vous avez encore des symptômes et malaises nommé ci-dessous ? Les études démontrent de plus en plus pourquoi que certains gens ont encore des symptômes et propose d'ajouter des suppléments ou de la T3 au protocole au lieu de juste la T4 (Syntroid®). Il existe également l'extrait de thyroïde bovin (Armour Thyroid) qui contient naturellement les deux hormones, mais ce n'est pas très connu et utilisé en médecine au Québec. Il faut également s'assurer de consommer suffisamment (ou de bien absorber!) le zinc, l'iode, la vitamine A et E, le sélénium, et surtout réduire notre stress, car le cortisol inhibe plusieurs étapes de la production, conversion et absorption des hormones thyroïdiennes. De plus, un bon naturopathe agrée pourrait évaluer les signes de vitalité de votre foie car cette organe majeur est également impliqué dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes. Ceci dit, pour bien transformer votre Sythroid (T4 synthétique) en forme active (T3), votre foie doit être en bon état. Comme j’ai déjà mentionné, la santé de la thyroïde est multifactorielle et complexe, cela demande parfois une prise en charge globale de votre santé.
OPTIMIZER VOTRE TAUX D’IODE, OPTIMISER VOTRE VIE!
L'iode joue un rôle crucial dans le contrôle de la glande thyroïde. Cependant son dosage thérapeutique est méconnu dans le domaine de santé conventionnel. L’iode est un minéral qui entre dans la fabrication des hormones thyroïdiennes et la santé de plusieurs autres glandes surtout les seins, ovaires et prostate. Voici quelques citations pour vous donner une idée son importance :
« La carence en iode favorise le développement du cancer – particulièrement le cancer du sein, des ovaires, de la thyroïde, de l’estomac et de l’œsophage»
« La carence en iode favorise les maladies liées à un excès d’œstrogène »
« La maladie fibrokystique du sein peut être soulagée drastiquement par la supplémentation en iode. Ceci est important puisque cette maladie augmente les risques du cancer du sein »
« Les femmes sont 15 fois plus touchées par l’hypothyroïdie que les hommes! Cause : excès d’œstrogènes, manque de progestérone. » - Jorge D. Flechas, MD
Cependant la supplémentation en iode demande un suivi strict d’analyse salivaire et urinaire afin de ne pas faire d’excès. Je vous conseille fortement de seulement prendre de l’iode en forme de supplément si vous êtes suivi par un naturopathe agrée ayant développé une spécialité et pouvant vous offrir ce type de test. Selon ce que je sais, nous sommes seulement deux au Québec qui possédons l’appareil permettant de vous tester sur place : moi-même à Brossard/La Prairie et Josée Royer de Drummondville.
Selon les médecins spécialisés en hypothyroïdie, la meilleure façon de savoir si la thyroïde fonctionne adéquatement est de se fier à la température basale et aux symptômes plutôt qu'aux résultats sanguins. Informez-vous comment bien prendre votre température basale dans ma prochaine diffusion!
Au plaisir,
Marie-Soleil Noreau, ND.A
Consultations privées, de groupe ou conférences
Ressources :
- http://www.nature.com/nrendo/journal/vaop/ncurrent/full/nrendo.2013.258.html
- http://www.stopthethyroidmadness.com/options-for-thyroid-treatment/
- Starr, Mark, MD. Hypothyroidism Type II: The Epidemic. Publisher, Mark
- Starr Trust, 2010.
- Blanchard, Ken, MD., Ph.D., Brill, A. Marietta. What Your Doctor may NOT
- tell you about Hypothyroidism. Wellness Central – Grand Central Publishing,
- 2004.
- Brownstein David, MD. Iodine, Why you need it, Why you can’t live without it. 4th
- Édition. Medical Alternative Press, 2009.
- Brownstein David, MD. Overing Coming Thyroid Disorders. 4th Édition. Medical Alternative Press, 2009.
- www.wilsonssyndrome.com
- www.optimox.com/pics/Iodine/opt_Iodoral.htm,
- Alexander Haskell, ND., Hope for Hashimoto’s. 2011. Advanced medical Inc.
- Flechas, M.D., Jorge D. Orthoiodosupplementation in a Primary Care Practice. (last accessed 2014-02-10)
- Int J Med Sci. 2008; 5(4): 189–196. Published online Jul 8, 2008. PMCID: PMC2452979. Iodine Alters Gene Expression in the MCF7 Breast Cancer Cell Line: Evidence for an Anti-Estrogen Effect of Iodine
- Jones, S. David, MD. Textbook of Functional Medecine. The Institute for Functional Medecine, Johnson Printing, 2006.
Comment supprimer le syndrôme prémenstruel en 5 étapes
75% des femmes souffrent fréquemment de maux de tête, de sautes d'humeur, d’irritabilité, d’anxiété, de rétention d’eau, de ballonnements, de troubles du sommeil et de bien d’autres problèmes qui affectent leurs relations, leur vie au travail ainsi que leur bien-être. Chez 20% de ces femmes, les symptômes sont si graves qu'ils nécessitent un traitement médical. Enfin, 8% d’entre elles ont des symptômes tellement extrêmes qu’ils ont donné lieu à la création d’une nouvelle affliction : le trouble dysphorique prémenstruel (TDP).
La plupart d’entre nous acceptons cette situation sans y songer plus que cela, mais il n’est pourtant pas nécessaire que ces désagréments restent une fatalité. En effet, la souffrance liée au début de vos règles n’est pas nécessaire, et est principalement causée par de mauvaises habitudes, des toxines environnementales, et du stress.
Seulement, il n’est pas dans l’intérêt de l’industrie pharmaceutique que vous en soyez consciente. On nous vend ainsi de nombreux traitements du syndrôme pré-menstruel, dont les plus connus sont la prise de médicaments anti-inflammatoires tels que l’Advil, ou bien la prise de la pilule contraceptive. Il existe également des médicaments sur ordonnance tels que le danazol, un médicament supprimant l'ovulation et causant l’augmentation des poils du visage, l'acné, et provoquant une voix plus grave. On peut aussi noter l’arrivée de nouveaux médicaments très coûteux, appelés hormones de Gonadatropin (GnRH), qui sont en fait des analogues changeant la chimie du cerveau en stoppant la production d'oestrogènes et de progestérones des ovaires, mais conduisant également à l'ostéoporose. Enfin, des diurétiques comme la spironolactone sont parfois utilisés pour traiter la rétention d'eau, et un médicament appelé la bromocriptine peut être utilisé pour arrêter la production de prolactine et ainsi traiter la sensibilité des seins.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les compagnies pharmaceutiques veuillent nous faire croire que le SPM soit inévitable. Le problème est que ces traitements partent du principe que le syndrôme pré-menstruel dont souffrent les trois quarts des femmes est une fatalité inévitable, et nécessitant un traitement médical. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité !
Il existe au contraire une méthode simple et naturelle, basée sur votre régime alimentaire et votre mode de vie, pour enfin en finir avec les douleurs et les souffrances du syndrôme prémenstruel.
Mais en premier lieu, il est essentiel de connaître les causes du syndrome prémenstruel pour pouvoir le soigner.
Les causes du syndrome prémenstruel
La véritable cause de PMS est simple: vos hormones sont déséquilibrées, vos niveaux d'œstrogène augmentent tandis que vos niveaux de progestérone diminuent, soit de manière relative, soit de manière absolue.
Il existe de nombreux éléments favorisant ces déséquilibres hormonaux, comme une alimentation à haute teneur en sucre et en glucides raffinés, la caféine, le stress, les produits laitiers, les hormones que peuvent contenir les produits laitiers et la viande, et les toxines semblables à des œstrogène en provenance des pesticides et de la pollution. L'alcool cause également des problèmes parce qu'il endommage le foie et l'empêche d’excréter l'excès d'œstrogènes.
La constipation et les déséquilibres au sein des bactéries intestinales peuvent aggraver la situation, car ils conduisent à la réabsorption de l'œstrogène de l'intestin à votre sang, même après que votre foie ait essayé de s’en débarrasser.
Votre corps a aussi besoin d'exercice pour aider à équilibrer les hormones. Donc, si vous ne bougez pas assez de votre corps, il y a fort à parier que cela contribue également au problème.
Heureusement, les études montrent qu'il y a beaucoup de nombreuses façons de rétablir l’équilibre des hormones, et cela sans médicaments. Découvrez ci-dessous 5 étapes pour mettre fin au syndrôme prémenstruel. Appliquez ces recommandations, et vous verrez que dans seulement un ou deux cycles, vous devriez vous sentir beaucoup mieux.
5 étapes simples pour en finir avec le syndrôme prémenstruel
1. Détoxifier votre alimentation
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Arrêtez de manger de la farine raffinée, du sucre et des aliments transformés.
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Diminuez la caféine.
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Arrêtez de boire de l'alcool.
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Équilibrez votre taux de sucre dans le sang via la consommation de protéines, comme les œufs et les beurres de noix pour le petit déjeuner.
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Mangez de manière régulière tout au long de la journée et ne sautez pas de repas.
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Ne mangez pas durant les trois heures précédant le coucher.
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Diminuez votre consommation de produits laitiers et envisagez d'éliminer d'autres allergènes communs pour quelques mois, surtout gluten.
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Augmentez la part des fibres au sein de votre alimentation : mangez davantage de légumes, fruits, noix, graines et haricots. Deux cuillères à soupe de graines de lin moulues par jour sont particulièrement utiles pour corriger la constipation et équilibrer les hormones. Saupoudrez-les dans les salades.
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Augmenter vos apports en oméga-3 en mangeant davantage de poisson sauvages tels que les sardines, le hareng, le saumon sauvage, ainsi que les oméga-3 en provenance des oeufs et les noix.
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Préférez les aliments organiques, en particulier pour les produits d'origine animale, afin d'éviter les œstrogènes environnementaux des pesticides.
2. Prendre des suppléments
Il a été dit qu’un certain nombre de suppléments alimentaires étaient efficaces pour soulager les symptômes du syndrôme prémenstruel, en améliorant la fonction métabolique et le métabolisme des hormones. Voici ce que nous recommandons plus spécifiquement, n’hésitez néanmoins pas en discuter plus en détails avec votre naturopathe :
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Le citrate de glycinate (400 à 600 mg par jour)
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Le citrate de calcium (600 mg par jour)
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Vitamine B6 (50 à 100 mg par jour avec 800 mcg de folate et 1000 mcg de vitamine B12). Je recommande en particulier le B6 complexe de la compagnie PURE, qui est un produit très performant.
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Huile d'onagre (2 capsules de 500 mg deux fois par jour)
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EPA / DHA (acides gras oméga 3) (1,000 mg une fois ou deux fois par jour)
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Taurine (500 mg par jour pour aider à la désintoxication du foie)
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Une bon supplément multivitaminé à prendre de manière quotidienne
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Probiotiques (prendre 5 à 10 billions d'organismes vivants au sein d'un supplément, afin de normaliser les oestrogènes et le métabolisme des hormones)
Les herbes et les phyto nutriments peuvent aussi être très utiles. Voici ceux qui sont les plus efficaces:
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L’extrait de fruit de gattilier peut aider à équilibrer les hormones libérées par la glande pituitaire contrôlant la fonction globale des hormones (Prendre 100 mg deux fois par jour d'un extrait 10:01.)
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L'igname sauvage (Dioscorea villosa) et de l'écorce de crampe (macrocephalum opulus) peuvent aider à réguler les cycles et soulager les crampes menstruelles.
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La racine de pissenlit peut aider à la désintoxication du foie et fonctionner comme un diurétique.
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Les graines de lin contiennent des lignanes qui aident à équilibrer le métabolisme des hormones et à bloquer les effets négatifs des estrogènes en excès.
3. Bouger
L'exercice est extrêmement important pour équilibrer les hormones. Visez 30 minutes d'exercice aérobic, 4 à 5 fois par semaine.
4. Traiter le stress
La gestion du stress est également critique. Offrez-vous un bain chaud le soir, profitez d'un massage, essayez le yoga, ou mettez-vous à la méditation : autant de techniques qui peuvent aider à équilibrer les hormones.
5. Tester les thérapies alternatives
Enfin, des thérapies douces comme l'acupuncture et l'homéopathie peuvent aussi aider. Un essai clinique a montré que l'homéopathie individualisée est efficace dans le traitement du SPM. Cinq médicaments homéopathiques ont été utilisés: Lachesis, Natrum muriaticum, Nux vomica, Pulsatilla, et Sépia.
Prenez rendez-vous avec votre naturopathe sans plus attendre pour obtenir des recommandations personnalisées pour lutter contre le syndrôme prémenstruel.
De votre côté, si vous avez des conseils à partager, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire !
La vérité sur le cholestérol
Au sein de notre société occidentale, le cholestérol est entouré de nombreux mythes, le plus célèbre de tous étant que le cholestérol est l’une des principales causes des maladies cardio-vasculaires. Ce mythe a été perpétué en grande partie par l’industrie médicamenteuse : en effet, la vente de médicaments anti-cholestérol génère près de 30 milliards de dollars de bénéfice chaque année. C’est ainsi la combinaison d’informations erronées, d’études scientifiquement douteuses, mais surtout de la cupidité de l’industrie médicamenteuse et des millions de dollars qu’elle a investi en marketing qui ont conduit à la situation actuelle : la grande majorité de la population mondiale est convaincue que le cholestérol est le principal responsable des maladies cardio-vasculaires, alors que ce n’est tout simplement pas le cas !
Nous allons ainsi découvrir au sein de cet article ce qu’il en est réellement, et apprendre la vérité sur le cholestérol et les graisses saturées.
Qu’est-ce-que le cholestérol ?
Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques au sein de notre corps :
- Il est ainsi essentiel à la synthèse de nombreux nutriments indispensables tels que la vitamine D ; les hormones stéroïdiennes telles que l'œstrogène, la progestérone, la testostérone, et le cortisol; et enfin les acides biliaires nécessaires à la digestion. - Le cholestérol joue également un rôle dans la construction des membranes semi-perméables autour de chacune des 100 trillions de cellules qui composent notre corps. - Il favorise la réparation des dommages se produisant dans le système cardio-vasculaire. - Enfin, il facilite la communication cellulaire et participe à l’entretien de la mémoire du cerveau.
Le cholestérol se déplace à travers le corps à l'aide de deux protéines: les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). Les LDL transportent les molécules de cholestérol prêtes à l'emploi, pouvant être absorbées par les cellules qui en ont besoin. Pendant ce temps, les HDL sont en charge de collecter l'excès de cholestérol et de le transporter vers le foie pour le recyclage et l'élimination.
Les LDL et HDL travaillent en équipe, c'est pourquoi il est important d'avoir un bon équilibre entre les deux. Lorsque le rapport entre cholestérol LDL et HDL devient déséquilibré, et particulièrement lorsqu’il y a davantage de LDL, cet excès de cholestérol commence à se décomposer. Dans le sang, ce processus de décomposition est appelé oxydation, et il a lieu lorsque le cholestérol LDL est attaqué par les radicaux libres issus de toxines telles que le mercure, les acides gras trans, et les insecticides, pour n’en citer que quelques-uns.
L'oxydation du cholestérol LDL est considéré comme une étape essentielle dans le développement de maladies cardiaques, car des particules de LDL oxydée de cholestérol peuvent pénétrer dans les cellules endothéliales qui tapissent les artères, ce qui contribue à créer et accélérer le processus inflammatoire. Au fil du temps, une l'inflammation accrue conduit à la formation d’une accumulation de plaque artérielle, ce qui peut potentiellement déclencher des arrêts cardiaques.
Les réelles causes des maladies cardio-vasculaires
En réalité, les maladies cardiaques sont causées avant tout par l’inflammation, et non pas par le cholestérol. Il est facile de le vérifier, puisqu’une étude a montré que la moitié des patients mourant d’une attaque cardiaque ont un niveau de cholestérol dit « normal ».
Les messagers pro-inflammatoires, que l’on appelle cytokines, commencent dorénavant à être reconnus comme étant les réels coupables. Les cytokines sont semblables à des hormones, sont produits naturellement par notre corps et peuvent agir sur l’ensemble de ces tissu.
Lorsque l'inflammation est présente, le corps fait en sorte que les cytokines telles que l'interleukine-6 chargent le foie de libérer des médiateurs-inflammatoires tels que la protéine C-réactive (CRP) et l'amyloïde A sérique dans le sang. C'est pourquoi nous utilisons ces substances pour mesurer l'inflammation chronique.
Une étude s’est récemment intéressée au taux de CRP chez 28 000 femmes américaines : les chercheurs ont ainsi examiné les taux de CRP et de LDL chez les femmes ayant développé une maladie cardio-vasculaire.
La plupart des cardiologues se seraient attendus à ce que les femmes ayant des niveaux élevés de LDL soient celles présentant le plus haut risque d'inflammation et de maladies cardiaques. Néanmoins, les résultats ont été différents : non seulement le CRP est clairement apparu comme le meilleur indicateur de risque, mais les femmes ayant à la fois un taux élevé de LDL et de CRP ont pu être identifiées car étant le plus à risque. Cela s’explique par le fait que l'inflammation incite le LDL à s'oxyder et à former des plaques, plutôt que de circuler librement, ce qui explique également le lien étroit entre l'inflammation et les maladies cardiaques.
Les mythes les plus communs sur le cholestérol
- Une croyance largement répandue aujourd'hui est que la meilleure alimentation pour prévenir les maladies cardiaques est une alimentation faible en graisses saturées : il n’existe en fait aucune preuve clinique de cette affirmation.
- Le concept de «bon» et «mauvais» cholestérol est obsolète. Votre taux de cholestérol total et de LDL ne sont tout simplement pas en mesure de prédire le risque de maladie cardiaque.
- Le premier facteur contribuant aux maladies cardiaques n’est pas la graisse, mais le sucre ! Néanmoins, l'industrie du sucre s’est efforcée d’enterrer autant que possible les rapports mettant en avant ses effets néfastes durant des années, de la même manière que l'industrie du tabac. Le fait est que le sucre contribue à l'inflammation au sein des parois des artères. Ainsi, la réduction voire l’élimination du sucre au sein de votre alimentation sont des mesures bien plus efficaces pour prévenir les maladies cardio-vasculaires que la réduction de son taux de cholestérol.
- Les avantages de statines ont été largement exagérés, et les effets positifs de ces médicaments sont bien davantage liés à leurs pouvoirs anti-inflammatoires qu’à leur capacité à réduire le cholestérol. En outre, selon le Docteur Sinatra, les effets secondaires des statines sont grossièrement sous-estimés. Ils ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées, à la grande majorité des femmes et surtout pas aux enfants. Les seules personnes pouvant bénéficier d’un traitement à base de statines sont en fait les hommes d'âge moyen ayant une maladie coronarienne.
De votre côté, faites-vous partie de ces individus cherchant à tous prix à réduire leur cholestérol ? Qu’avez-vous pensé de cet article ?
6 méthodes pour diminuer sa pression artérielle
Une pression artérielle élevée, ce qu’on appelle aussi l'hypertension, est une affection grave et fréquente qui peut conduire à des maladies mortelles telles que la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, l’insuffisance cardiaque ou rénale, et bien d’autres maladies. Alors qu’un tiers de la population américaine adulte possède une pression artérielle élevée, cette condition ne touche que 3 % des populations de chasseurs-cueilleurs qui suivent un régime alimentaire et un mode de vie traditionnels. Ce chiffre suggère que l'hypertension est une maladie liée à de mauvaises habitudes de vie, pouvant ainsi traitée efficacement à l'aide d’une modification de régime alimentaire et de changements de life style simples, ainsi que via l'utilisation stratégique des plantes médicinales.
Mesurer sa pression artérielle
La pression artérielle est mesurée par deux chiffres: le chiffre du haut correspond à la pression systolique (lorsque le cœur pompe le sang) tandis que le chiffre inférieur indique la pression diastolique (lorsque le cœur est au repos). Une pression artérielle normale se situe en dessus de 120/80, une situation de pré-hypertension est diagnostiquée entre 120/80-139/89, l’hypertension de stade 1 est comprise entre 140/90-159/99, et enfin, la phase 2 de l'hypertension correspond à une pression artérielle supérieure à 160 /100.
Alors que la plupart des médecins prescrivent un traitement médicamenteux lorsque le patient a atteint le stade de la pré-hypertension, il n'existe aucune preuve appuyant l’efficacité de ce type de traitement chez ces patients. Cela ne signifie néanmoins pas que le stade de pré-hypertension devrait être ignoré : tout comme l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, même au stade de la pré-hypertension, est un indicateur certain de la présence d'autres problèmes dans le corps.
Il existe cependant une méthode simple et facile à mettre en place, ne nécessitant pas de médicaments, pour diminuer son hypertension. Cet article aborde ainsi six changements alimentaires que vous pouvez effectuer dans votre vie de tous les jours afin de contribuer à réduire votre pression artérielle naturellement.
Il est tout de même essentiel de garder à l’esprit que la médication devra être envisagée à nouveau si ces changements d’alimentation n’ont pas les effets escomptés et se révèlent incapables de réduire de façon adéquate la pression artérielle. Il est donc primordial que vous preniez conseil auprès d’un naturopathe et de votre médecin traitant.
6 changements alimentaires pour diminuer l’hypertension
1- Réduire sa consommation de glucides
L'un des facteurs contributeurs les plus importants à l'hypertension artérielle est l'hyperglycémie et la résistance à l'insuline. Certaines données suggèrent que des changements pathologiques dans le glucose et le métabolisme de l'insuline affectent de manière significative le développement et l'évolution clinique de l'hypertension, et devraient donc être les principales cibles d’une modification du régime alimentaire. Un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé, l'hyper insulinémie, ainsi qu’un taux élevé de triglycérides sont beaucoup plus fréquents chez les personnes souffrant d'hypertension que chez ceux ayant une pression artérielle normale, et l'une des causes majeures de ces trois conditions n’est autre qu’un apport excessif de glucides, et plus particulièrement de les céréales et sucres raffinés.
De plus, il a été prouvé que la consommation excessive de boissons sucrées telles que le soda, le thé sucré, et d’autres boissons sucrées influe directement sur la pression artérielle. Ne plus boire ces boissons devrait ainsi être la première étape de tout traitement de l'hypertension, et peut aussi contribuer à réduire l'excès de poids et l'hyperglycémie – deux soucis affectant également l'hypertension.
Il est donc essentiel, en stage de pré-hypertension, de diminuer au maximum sa consommation de glucides et de boissons sucrées, et d’augmenter la part de fruits et légumes dans son alimentation.
2- Augmenter l'apport en minéraux bénéfiques tels que le potassium, le magnésium et le calcium
La plupart des professionnels de la médecine conventionnelle recommandent la restriction de sodium en tant que méthode principale pour la réduction de la pression artérielle. Il semble néanmoins que se concentrer sur la consommation d'aliments riches en autres macro minéraux soit plus bénéfique que de se concentrer uniquement sur l’élimination du sodium, comme le montrent ces articles. En effet, c’est le rapport sodium-potassium qui est particulièrement important : ainsi, opter pour une alimentation riche en potassium est une meilleure stratégie que de suivre un régime alimentaire faible en sodium.
Les individus souffrant d’hypertension devraient consommer un minimum 4700 milligrammes de potassium par jour. Les meilleures sources de potassium et de magnésium sont les légumes féculents comme les pommes de terre blanches ou les patates douces, mais aussi les champignons ou encore les tomates. Au niveau des fruits, les bananes sont aussi une excellente source de potassium. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe pour obtenir des recommandations personnalisées.
3- Manger des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l’herbe comme le ghee, le beurre et le fromage
Au-delà d'être une bonne source de calcium, la matière grasse des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l'herbe contribue au traitement de l'hypertension artérielle grâce à la vitamine K2. Bien que ce nutriment soit encore peu connu, les études préliminaires suggèrent que la vitamine K2 pourrait être un nutriment essentiel à adopter dans un régime alimentaire de préventions des maladies. La vitamine K2 semble ainsi avoir un effet protecteur contre l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, le cancer, et de nombreuses autres affections.
La vitamine K2 peut également avoir un effet protecteur contre l'hypertension. Bien qu'il n’y ait pas encore eu d'études mesurant directement les effets de K2 sur la pression artérielle, la logique suggère que ce nutriment pourrait aider à prévenir l'hypertension artérielle en réduisant la rigidité vasculaire et la calcification artérielle. La vitamine K2 joue ainsi un rôle essentiel en s’assurant que le calcium se dépose bien dans les os, là où est sa place, et non pas dans les artères dans lesquelles il peut causer la rigidité vasculaire et la calcification, conduisant alors à l'hypertension et aux maladies cardiaques.
L’une des meilleures sources de K2 est le ghee, mais aussi le beurre, le fromage, les yaourts et tout autre produit laitier provenant d’animaux nourris à l’herbe. Pour les personnes intolérantes aux produits laitiers, il est possible d’obtenir la vitamine K2 sous forme de compléments alimentaires. Là encore, mieux vaut demander conseil à votre naturopathe pour plus d’informations.
4 – Consommer au moins une livre de poisson gras par semaine
Les poissons gras sont riches en oméga-3, et l’efficacité de ces graisses dans la réduction du risque d'hypertension et de maladies cardiovasculaires a été prouvée au sein de plusieurs études. Une méta-analyse a également démontré que la consommation d’huile de poisson pouvait réduire de façon significative la pression artérielle systolique et diastolique. Néanmoins, la prise de suppléments contenant de l'huile de poisson n'est pas une stratégie idéale, puisque certaines études suggèrent que des doses élevées d'huile de poisson peuvent augmenter la mortalité cardiovasculaire.
Mieux ainsi obtenir votre ratio d’oméga 3 directement en mangeant davantage de poissons gras tels que le saumon, le flétan, les sardines et le maquereau.
5- Boire du thé et des tisanes
Une consommation régulière de thé peut contribuer à diminuer la pression artérielle, comme le montre cette étude qui a été réalisée dans des régions où le thé est une composante importante de l'alimentation quotidienne. Il existe néanmoins des sortes de thés plus efficaces que d’autres dans la réduction de la pression artérielle, comme le thé d’hibiscus, le thé d’aubépine, le thé Gotu Kola et enfin le thé vert.
Si vous voulez obtenir de réels résultats dans la diminution de votre pression artérielle, testez l’ensemble de ces thés afin de pouvoir identifier vos favoris, et efforcez-vous d’en boire 2 à 3 tasses par jour.
6- Manger des betteraves
Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la teneur en nitrate inorganique de certains fruits et légumes fournit un substrat physiologique de réduction en nitrites, l'oxyde nitrique, et d'autres produits métaboliques qui produisent une vasodilatation, diminuant ainsi la pression sanguine et soutenant la fonction cardiovasculaire.
Les betteraves étant riches en nitrates, elles pourraient ainsi contribuer à la réduction de la pression artérielle. Il est particulièrement recommandé d’en boire le jus. Néanmoins, si vous n’êtes pas fan de betteraves, vous pouvez également augmenter votre consommation d’autres aliments riches en nitrates, telles que le céleri-rave, le chou chinois, l’endive, le fenouil, le chou-rave, le poireau, le persil, le céleri, le cresson, le cerfeuil, la laitue, les épinards et la roquette.
De votre côté, souffrez-vous d’une pression sanguine élevée ? Que pensez-vous de nos conseils pour diminuer cette hypertension ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !
Les origines de l’allergie, de l’asthme et de l’eczéma
Ca y est, le Printemps est bel et bien là, les arbres ont retrouvé leur feuillage, il y a des fleurs à tous les coins de rues et les oiseaux chantent ! Oui, mais qui dit Printemps dit aussi retour des allergies et du fameux rhume des foins ! Si vous faites partie des nombreux individus souffrant du rhume des foins et étant à la recherche d’un traitement efficace, alors cet article devrait vous intéresser ! De la même manière, si vous souffrez d’asthme ou d’eczéma, vous devriez trouver des réponses à certaines de vos questions ici. En effet, les allergies, l’asthme et l’eczéma sont étroitement liés, et bien des patients souffrant de l’un de ces symptômes est également atteint par les 2 autres. L’objectif de cet article est ainsi d’en expliquer les origines, et en quoi ces affections sont avant tout un problème d’équilibrage du système immunitaire. Préparez-vous à ressortir vos cours de biologie et d’immunologie !
Le fonctionnement du système immunitaire
Le système immunitaire un complexe, qui est en fait une collection intégrée de cellules et de produits chimiques protégeant contre la maladie. La fonction principale du système immunitaire est de reconnaître la différence entre les cellules normales, et envahisseurs. Le système immunitaire doit ensuite protéger ces cellules normales, et s’assurer d’effectuer le travail nécessaire pour éliminer les envahisseurs, qui peuvent comprendre des virus, des bactéries, des parasites, ou même des cellules cancéreuses. Le corps humain dispose d’un système incroyablement complexe de défense, et utilise plusieurs mécanismes pour ne pas laisser entrer les envahisseurs.
L’un de ces mécanismes est appelé le système immunitaire adaptatif. Ce système immunitaire adaptatif est constitué de globules blancs spécifiques, qui sont les cellules B et cellules T, et que l’on appelle souvent les lymphocytes. Ces cellules B produisent des anticorps contre les envahisseurs étrangers, afin que le système immunitaire puisse «se souvenir» de l'agent pathogène et l'éliminer rapidement à l'avenir. De leur côté, les cellules T sont responsables, soit de tuer activement l’agent pathogène (cellules T tueuses), soit d'aider à l’éliminer (cellules T auxiliaires).
Ces cellules T activent et régulent le système immunitaire en créant des cytokines, qui sont des signaux chimiques indiquant aux autres cellules du système immunitaire ce qu'il faut faire. Parmi tous les types de cellules de l'organisme, les cellules T auxiliaires sont considérées comme étant les plus grands producteurs de ces cytokines. Il existe deux principaux types de cellules T auxiliaires : les cellules Th1 et Th2.
Les cellules Th1 travaillent à éliminer les envahisseurs qui apparaissent à l'intérieur de nos cellules (virus et certaines bactéries intracellulaires). Quant aux cellules Th2, elles cherchent à détruire les agents pathogènes se trouvant en dehors de nos cellules (bactéries et parasites). Les cellules Th1 et Th2 créent ainsi chacune différentes cytokines, qui déclenchent des effets différents dans le corps.
L’importance des cellules Th1 et Th2
Un système immunitaire sain est en mesure de «choisir» quels types de cellules doit être produit, et peut ainsi facilement basculer entre les réponses de type Th1 et les réponses de type Th2. En revanche, un système immunitaire fonctionnant mal peut se retrouvant «bloqué» dans l’une de ces réponses, ce qui conduit alors à une production excessive d'un seul type de cytokines.
La majorité des individus vivant dans les pays développés d’Occident se trouve "coincé" dans une réponse Th2. Ceci est dû au fait que nos corps ne sont pas exposés à autant de parasites et de bactéries que dans le passé (grâce au désinfectant, aux toilettes, et des systèmes d'assainissement de l'eau). Un système immunitaire n’ayant pas d’envahisseur à combattre va ainsi s’à attaquer tout ce qu'il peut : pollen, particules de nourriture, poussière, pellicules, etc… Lorsque la réponse Th2 est activée, elle active les éosinophiles et les réactions de type IgE, qui conduit à des symptômes que nous reconnaissons comme des allergies. Pour certains individus, cela peut devenir sévère, conduisant à l’asthme, l'eczéma et des réactions anaphylactiques.
Une grande partie de l'équilibre de la réponse Th1/Th2 se produit au stade d’embryon durant la grossesse, puis durant la petite enfance. Une fois que le système immunitaire se retrouve "bloqué" dans une configuration anormale, il est beaucoup plus difficile de le corriger. C'est pourquoi les traitements visant à équilibrer le rapport Th1/Th2 peuvent prendre beaucoup de temps pour donner des résultats, et nécessitent d’être patients.
Comment équilibrer son système immunitaire ?
Il existe différentes stratégies de naturopathie pour équilibrer un système immunitaire «malsain» :
Probiotiques et prébiotiques Les probiotiques font référence aux bactéries bénéfiques qui résident normalement dans les intestins humains en bonne santé. Les prébiotiques désignent les types d'aliments favorisant la croissance de ces bactéries saines. Il a été prouvé que les bactéries probiotiques modifient la production de cytokines de type Th2 à la fois chez les individus sains et les individus allergiques. Il apparaît également que les probiotiques stimulent le système immunitaire de l'intestin.
Huile de poisson L’huile de poisson bloque de manière irréversible les cytokines enflammées en se liant de manière aux enzymes du système immunitaire. Le fait que cela soit irréversible est positif ! Cela signifie en effet que lorsque le corps a besoin d'une réponse immunitaire appropriée, il est en mesure d’en obtenir une. Attention cependant aux produits achetés : pour l'huile de poisson, il est absolument essentiel d’opter pour un produit de haute qualité, sous peine qu’ils soient contaminés par le mercure: mieux vaut donc vérifier auprès de votre naturopathe lors du choix de vos produits.
Vitamine A et vitamine D La vitamine A, en combinaison avec des quantités appropriées de vitamine D, semble être en mesure de désactiver les réponses immunitaires inflammatoires. La combinaison de ces 2 vitamines peut permettre la transformation de cellules T auxiliaires immatures en leur version anti-inflammatoire appelées cellules T régulatrices. Cela peut être utile aux patients ayant soit des réponses Th2 en excès, soit des réponses Th1 en excès. Cependant, il est essentiel de noter que la vitamine A comme la vitamine D sont des molécules stéroïdes, pouvant être toxiques à des niveaux élevés. Il est donc essentiel de consulter un naturopathe avant de consommer l’une de ces vitamines à des niveaux supérieurs à l’apport quotidien recommandé.
Herbes et champignons Il existe plus de 300 herbes et plantes, et une grande partie d’entre elles ont des effets intéressants sur le système immunitaire et l’inflammation. Il serait trop long de toutes les évoquer en détails, cela fera l’affaire d’un nouvel article ! Enfin, il existe de nombreuses autres recommandations pour booster votre système immunitaire : prenez-rendez avec un naturopathe avec d’obtenir des astuces personnalisés et adaptées à votre situation.
Pour finir et comme d’habitude, nous attendons vos remarques, conseils et témoignages dans les commentaires !
Dominique Abran ND.A.
Références :
Ghadimi D, et al. “Effects of probiotic bacteria and their genomic DNA on TH1/TH2-cytokine production by peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) of healthy and allergic subjects. Immunobiology. 2008;213(8):677-92. Abrahamsson TR et al, A Th1/Th2-associated chemokine imbalance during infancy in children developing eczema, wheeze and sensitization. Clin Exp Allergy. 2011 Dec;41(12):1729-39. doi: 10.1111/j.1365-2222.2011.03827.x. Epub 2011 Aug 1.
Salade pour le foie
Une salade aux multiples bienfaits!
Salade simple de radicchio et oranges bénéfique pour le foie:
L’amertume du radicchio est bénéfique pour le foie et stimule la libération de la bile, ce qui aide la digestion des gras et stimule le péristaltisme des intestins.
Vinaigrette : vinaigre de cidre de pommes (ou vinaigre de vin rouge) et huile d’olive vierge.
Bon appétit!
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Fausses pâtes aux fruits de mer
"Fausses" pâtes de courgettes jaunes, crevettes, pétoncles, sauce crémeuse au citron et avocat (sans gluten et sans produits laitiers !)
Ingrédients: - 1 à 3 courgettes (zucchinis) jaunes ou vertes fermes (selon la grosseur et le nombre d’invités) - 1 oignon rouge émincé - 1 gousse d’ail écrasée - 2-3 branches de céleri en petits dés (bio, car c’est un des légumes les plus arrosés de pesticides!) - 1/2 avocat - 1/2 jus de citron - Pétoncles et crevettes (selon la grosseur et le nombre d’invités) - une miniconserve de lait de coco bio - ciboulette au goût - 1-2 c. à thé de sirop d’agave ou de miel - piment d’Espelette (facultatif ou autres piments) - Sel non blanchi, poivre au goût
Avant de commencer la cuisson, écraser l’avocat et y ajouter le jus de citron. Mettre de côté. Ensuite, faire revenir l’ail, l’oignon, le piment d’Espelette et le céleri dans le lait de coco pendant 2 min à feu vif. Ajouter les crevettes et les pétoncles et cuire légèrement jusqu’à ce que les crevettes soient colorées. Ajouter la purée d’avocat/jus de citron, le miel ou l’agave, le sel, le poivre et les courgettes en juliennes. Mélanger pendant 2 minutes à feu vif et servir ! Bon appétit ! P.S. : pas de vino cette fois-ci ! Je suis sage ce soir, mais ça pourrait être bien d’ajouter un peu de vin blanc en début de cuisson…
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Liens entre le gluten, l'hypo et l'hyperthyroïdie
LIENS ENTRE LE GLUTEN, L’HYPOTHYROIDIE (DE TYPE HASHIMOTO) ET HYPERTHYROIDIE (MALADIE DE ‘GRAVES)
Il y a un lien de plus en plus présent dans la littérature scientifique entre la consommation de gluten et ces deux maladies auto-immunes. La logique est simple, le gluten contient une protéine nommée gliadine et sa structure biochimique ressemble aux tissus de la thyroïde. Si votre digestion et vos intestins ne fonctionnent pas optimalement (trop perméable, donc laisse passer des substances indésirables dans votre sang via l’intestin), votre système immunitaire va commencer à attaquer des molécules indésirables dans votre sang. Si vos anticorps commencent à attaquer la gliadine, ils vont peut-être aussi attaquer votre thyroïde par erreur étant donné la similarité des molécules. Ceci est une des théories dernière cette possible cause. En plus des déficiences digestives et perméabilité intestinale, les maladies auto-immunes sont également reliées aux carences de nutriments, dont la vitamine D (surtout dans les pays nordiques qui manquent d'ensoleillement l'hiver comme le Canada).
Parlez-en à un professionnel de la santé et un naturopathe agréé. En naturopathie, nous étudions comment travailler en collaboration avec les approches conventionnelles de la médecine afin de supporter le corps pour réduire les symptômes et les crises de ce type de maladie naturellement à l’aide de suppléments démontrés scientifiquement.
Avez-vous eu la chance de voir ma nouvelle page Facebook pour la santé de la thyroïde: https://www.facebook.com/thyroide.lente.slow.thyroid
S.v.p. partagez afin d’informer le plus de gens possible sur cette ‘épidémie’ comme le dit Dr.Starr, spécialiste de la thyroïde et de la douleur chronique. Merci
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Noix trempées et grillées: est-ce meilleur ?
DES NOIX C’EST BIEN, DES NOIX TREMPÉES C’EST BIEN MIEUX!
Pourquoi devrais-je tremper les noix avant de les manger?
Contrairement aux grains , les noix contiennent de plus petites quantités d’acide phytique. Leur véritable problème pour nous est d’avoir des quantités élevées d’inhibiteurs de l’enzyme . Ces enzymes sont utiles pour les graines et les noix , car ils les empêchent de germer prématurément . Mais ils peuvent vraiment épuiser votre système digestif ( ce qui est probablement la raison pour laquelle certaines personnes réagissent aux noix crues).
Tremper vos noix dans de l’eau chaude va neutraliser ces inhibiteurs de l’enzyme, et aussi aider à encourager la production d’enzymes bénéfiques. Ces enzymes , à leur tour , augmentent beaucoup la teneur en vitamines, en particulier les vitamines du groupe B . Cela rend également les noix beaucoup plus faciles à digérer et les nutriments plus facilement absorbés. Eh oui! il s’agit d’une méthode traditionnelle de préparation . Par exemple, les Aztèques trempait les graines de citrouilles ou de courges dans de l’eau salée, pour ensuite les faire sécher au soleil.
Question: “Contrairement aux céréales qui requièrent de l’acide pour le trempage, pourquoi le sel est-il nécessaire dans le cas des noix?”
A. Le sel aide à activer les enzymes qui désactivent les inhibiteurs de l’enzyme . Pour les céréales , on les baigne dans une solution acide pour se débarrasser de l’acide phytique . Les noix ne contiennent pas beaucoup d’acide phytique, mais contiennent des niveaux élevés d’inhibiteurs enzymatiques. La méthode imite la façon dont les peuples indigènes d’Amérique centrale traitaient leurs noix et les graines – en les trempant dans l’eau de mer , puis les déshydratant » . -www.thenourishinggourmet.c
RECETTE : GRAINES DE CITROUILLE ÉPICÉES
Faire tremper les noix 24 heures dans un ratio 1/2 eau, 1/2 tamari et ajouter les épices de votre choix: cayenne, cumin, poivre, cardamome, etc. faire sécher au four à 200F’ 10-15 minutes ou utilisez un déshydrateur, c'est encore mieux….
(moi je les fais au poivre de Cayenne et j’adore!)
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Liens entre excroissances dans le cou et diabète
Connaissez-vous la cause de ces ‘tétines’ (acrochordons ou ‘skin tags’ en anglais) souvent retrouvées dans le cou ?
Elles sont liées à la résistance à l’insuline causée par une mauvaise gestion du sucre dans le sang. Une autre bonne raison de réduire les glucides dans votre alimentation ou de consulter en naturopathie pour apprendre quoi faire au niveau des suppléments pour assister votre corps dans sa gestion de la glycémie ! Ne faites pas juste les ‘brûler’, travaillez sur la prévention pour qu’ils ne repoussent plus…
Selon une étude en Thaïlande, l'extrait de curcuma, améliorerait la fonction des cellules bêta du pancréas, pour réduire le diabète. Les chercheurs attribuent cette capacité à effet anti-inflammatoire de la curcumine. L'inflammation étant une des principales causes de la dégradation des cellules bêta.
Voici le lien de cette étude: http://www.drsinatra.com/the-benefits-of-curcumin-extract-for-diabetes
Voici un autre lien sur la réversibilité du diabète et de la résistance insulinique : http://drhyman.com/blog/2010/05/20/are-diabetes-and-insulin-resistance-reversible/#close
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
Migraines et carence en magnésium
Première chose à essayer quand on souffre de migraines ou de maux de tête chroniques : le magnésium.
Parlez à un naturopathe agréé afin de valider la sécurité, la forme et le dosage approprié pour vous ! Le magnésium est impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques ! Il participe plus particulièrement dans la production d’énergie, dont l’ATP. Il est essentiel pour assurer la détente musculaire (de par son action antispasmodique). Il est impliqué dans la circulation sanguine et l’élimination de l’acide lactique. De plus, il aide à réduire le taux d’hormones du stress et à un effet anti-anxiété (anxiolytique). Il est donc intéressant de l’utiliser avant de dormir pour une meilleure qualité de sommeil.
Voir article du Dr Hyman: http://huff.to/18BMCsY
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne
NOIX DU BRÉSIL – CONNAISSEZ-VOUS SES VERTUS ?
Un bel ajout (sous forme naturelle) dans nos collations, dans un mélange de noix, concassée dans le yogourt ou dans des barres protéinées maison.
La noix du Brésil contient : -De bons gras -Des protéines -Des nutriments essentiels, dont le sélénium
Le sélénium est un minéral dont nous sommes souvent carencés, ce qui pose un problème, car le sélénium est un puissant antioxydant essentiel pour : - la détoxification du foie, surtout des métaux lourds ; - le métabolisme et un poids santé : fabrication des hormones thyroïdiennes (il convertit la T4 en T3 et inhibe la rT3) ; - le système immunitaire : prévention du rhume, de la grippe et de certains cancers ; - la fertilité masculine : il contribue à la santé des spermatozoïdes.
3 noix par jour suffisent ! Ne pas dépasser 400 μg de sélénium par jour ; 50-200 μg est une bonne dose de maintien.
Recette :
Noix du Brésil épicées: Faire tremper les noix pendant 24 heures dans un mélange moitié eau, moitié tamari et ajouter les épices de votre choix : poivre de Cayenne, cumin, poivre, cardamome, etc. Faire sécher au four à 200 °F pendant 20 minutes ou, encore mieux, utiliser le déshydrateur. Personnellement, je les fais au poivre de Cayenne et j’adore !
Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne