Dominique Abran Naturopathe

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« Poignées d’amour, bédaine de bière» le lien diabète, maladies inflammatoires et cardiaques !

Le sucre (glucose) sous toutes les formes est maintenant reconnu comme l’ennemi, surtout lorsque qu’il se met à augmenter dans vos  analyses sanguines – la guerre contre les gras est terminée … c’est maintenant la guerre contre les sucres ! Exemple d'analyse sanguine (2)

La médecine conventionnelle voudrait nous faire croire que le diabète (nous parlerons de diabète de type II dans cet article) est une maladie irréversible et que seuls les médicaments ou l’insuline pour contrôler votre taux de sucre sanguin vous protégeront de la détérioration de vos organes ou même de la mort.  Toutefois, les médicaments et l’insuline peuvent en fait augmenter votre risque de d’autres maladies telle la crise cardiaque ou même augmenter votre risque de mortalité. La bonne nouvelle c’est que la résistance à l’insuline (diabète de type II) est souvent un problème plutôt réversible quand on fait une approche de santé globale : meilleur mode de vie, plus d’exercice musculaire que cardio, meilleure alimentation et suppléments naturels concentrés et  efficaces lorsque nécessaire.

L’épidémie de diabète s’accélère, tout comme celle de l’obésité qui est directement reliée à l’excès de sucre également : ce qui est malheureusement caché dans l’ombre est une façon plus permanente et naturelle de le guérir.  Le diabète de type II, appelé autrefois diabète de vieillesse, augmente à l’échelle de la planète et touche désormais 100 millions de personnes - dont 20 millions d’Américains.

Nous voyons des taux de progression de diabète qui ne cessent de s’accroître, particulièrement chez les enfants, qui eux ont vu une augmentation de l’ordre de 1000% dans la dernière décennie, alors qu’elle était inconnue dans cette tranche d’âge dans la génération antérieure.  Un enfant sur trois né aujourd’hui souffrira de cette maladie au courant de sa vie. Le terme « de vieillesse » n’est donc plus utilisé!

Pourtant, cette maladie est directement reliée aux habitudes de vie, donc se prévient absolument, se corrige ou du moins peut s’améliorer dans plusieurs cas!

Dans un rapport publié dans The New England Journal of Medicine, Walter Willett, MD, Ph.D. et ses collègues de l’École de Santé publique d’Harvard, ont démontré que 91% de tous les cas de diabète de type II pouvaient être prévenus par l’amélioration de l’alimentation et des habitudes de vie.

Ici, je veux mettre en lumière une nouvelle façon de penser à propos du diabète selon l’approche de médecine fonctionnelle axé sur la prévention et la causes des maladies : Il faut dresser un portrait des tests disponibles.  Le Dr. Mark Hyman  recommande d’identifier les problèmes avec le taux de sucre sanguin.  Ensuite, nous pouvons en clinique vous aider  à savoir comment prévenir ou « ralentir » le diabète de type II.

Le chemin jusqu’au diabète commence tôt… 

Le diabète passe souvent sous le radar jusqu’à ce qu’il atteigne un stade plus avancé.  L’insulinorésistance, lorsque le corps devient résistant aux effets de l’insuline, est principalement ce qui cause le diabète et c’est cela aussi qui provoque la transformation de sucre en graisses pour vous protéger de l’accumulation de sucre dans votre sang.

Lorsque votre alimentation se compose de calories vides, d’une abondance de glucides rapides (pain, pâtes, riz, pommes de terre, alcool, etc.), le corps devient tranquillement résistant aux effets de l’insuline et doit travailler plus fort pour stabiliser votre glycémie.

Des taux élevés d’insuline sont les premiers problèmes apparents.  Une insuline élevée mène à une augmentation incontrôlable de l’appétit, un gain de poids, surtout autour de la taille. la-bedaine-pire que l'obesitestop

Les « poignées d’amours » sont un avertissement : ils précèdent la maladie par des décennies.

La résistance à l’insuline et le syndrome métabolique qui y est associée est souvent accompagnée d’une augmentation de :

- obésité abdominale - fatigue post-prandiale (après les repas) - rages de sucre - triglycérides élevés - taux bas d’HDL (bon cholestérol) - hypertension artérielle - élévation d’acide urique - troubles de coagulation sanguine - baisse de testostérone chez l’homme vs. élévation chez la femme - problèmes érectiles - davantage d’inflammation généralisée

Ces indices peuvent être détectés des décennies avant l’apparition du diabète et pourraient même vous aider à prévenir entièrement la maladie et gérer votre poids de façon plus efficace.

Si vous avez un historique familial d’obésité (particulièrement abdominale), de diabète, de maladies cardiaques qui arrivent plus tôt dans la vie ou même de démence, ces facteurs jouent contre vous dans le risque d’apparition de la maladie.  La plupart des gens sont au courant des complications les plus communes du diabète : les crises cardiaques, les AVC, les amputations, la cécité, l’insuffisance rénale et les dommages au système nerveux. Le risque de démence, d’Alzheimer, de cancer et l’impuissance sexuelle chez l’homme sont des risques que les gens connaissent généralement beaucoup moins.

De plus, la plupart des gens ne réalisent pas que la résistance à l’insuline et le pré-diabète sont tout aussi dangereux et peuvent entraîner les mêmes complications que le diabète lui-même. En fait, de nombreuses personnes aux prises avec le pré-diabète ne  deviennent jamais diabétiques, mais elles sont à risque de subir des complications tout autant.

Dr. Hyman dit : « Diagnostiquez les problèmes aussi tôt que possible »

Le diabète et le pré-diabète SONT RÉVERSIBLES mais surtout s’ils sont pris à temps !

Malheureusement, ce diagnostic est trop souvent tardif.

Les risques de complications ne cessent d’augmenter même dès le début du pré-diabète: il faut donc veiller à y remédier dès que les premiers changements apparaissent.

Dans une étude récente, toute personne ayant une glycémie à jeun de 5.0 mmol/l et plus augmentaient leur risque de diabète. Ceux faisant partie du groupe au risque le plus faible avaient une glycémie à jeun de 5.0 mmol/l ou moins. (Notez que les valeurs de cette étude sont extrêmes et que des valeurs entre 4.8 -5.2 sont considérés optimales en naturopathie/santé préventive pour ne pas être à risque de développer diabète ni l’inverse, l’hypoglycémie)

La plupart des médecins ne s’inquiètent pas avant une glycémie supérieure à 6.0 mmol/l - ou pire encore, 7.0 mmol/l ! Par conséquent, Dr. Hyman et autres médecins avec une approche holistique vous recommandent d’entreprendre des tests précoces pour toute personne ayant un historique familial de diabète de type II, d’obésité abdominale, de difficulté à perdre du poids ou des niveaux anormaux de cholestérol : n’attendez pas que votre glycémie soit trop haute et qu’il soit trop tard!

Différents tests pour la résistance à l’insuline, le pré- et diabète :

  1. Test d’hémoglobine glyquée : un indicateur précoce de problèmes avec le sucre.  Il mesure la combinaison des sucres et des protéines du sang qui forment les protéines glycosylées, comme la croûte sur le pain ou le dessus d’une crème brûlée. Celles-ci créent de l’inflammation et du stress oxydatif à travers le corps et augmentent les risques de maladies cardiaques, de démence, ainsi que le vieillissement prématuré. Le taux d’hémoglobine glyquée (HA1C) devrait idéalement se situer à moins de 0.055. Un taux supérieur à 0.06 est un diagnostic de diabète.  
  2. Profil lipidique : Ceci est également pertinent.  Un taux inférieur à 60mg/dL de HDL (le bon cholestérol) et un taux de triglycérides total supérieur à 100mg/dL devraient vous alerter par rapport à la résistance à l’insuline. Un taux de HDL inférieur à 1.30mmol/L et un taux de triglycérides supérieur à 1.70mmol/L peut aussi signifier une augmentation de la résistance à l’insuline et donc du risque de diabète. 
  3. Protéine C réactive (cRP) : Cette mesure est  pour le degré d’inflammation, un symptôme classique qui est à la fois la cause et la conséquence de la résistance à l’insuline,  du diabète et qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires. Ce taux doit être inférieur à 0.7mg/L.  À plus de 1.0 mg/L cela signifie qu’il y a un début d’inflammation à quelque part dans le corps. En fait, toute personne avec un taux élevé de protéine C réactive a une augmentation astronomique de 1700% de contracter le diabète. 
  4. Test d’homocystéine : Le taux d’homocystéine est souvent anormal chez les diabétiques. Ce test est une mesure d’une carence en acide folique ou de mauvaise conversion en sa forme active. Le taux normal devrait se situer entre 6 et 8mmol/L. 
  5. Le test de fibrinogène : Ce test mesure le risque de coagulation, qui peut entraîner des infarctus. Un taux élevé est également le signe d’une inflammation importante et est associé à la résistance à l’insuline et au diabète. Le taux idéal devrait se situer en dessous de 5 g/L. 
  6. Taux de ferritine: Ceux-ci sont souvent élevés chez les diabétiques.  Il s’agit d’un élément d’inflammation non-spécifique associé è la maladie. Cela peut toutefois vouloir dire une surdose de fer dans le corps. Le taux doit se situer à moins de 150 ug/mL. 
  7. Test d’acide urique : Votre taux d’acide urique devrait être inférieur à 400 umol/L. Des niveaux plus élevés indiquent des problèmes reliés à la résistance à l’insuline. Ceci peut mener également à la maladie de la goutte, qui est reliée à la résistance à l’insuline et au diabète de type II. 
  8. Foie : Tests d’enzymes hépatiques : Quand une fonction hépatique est élevée, la résistance à l’insuline peut être en cause. C’est la cause principale qui entraîne le « foie gras » / stéatose hépatique, un vrai fléau dans notre société occidentale. Ceci est entièrement dû au sucre, aux excès de glucides et à l’alcool  dans notre alimentation. Le danger de complication si ce problème n’est pas résolu est la cirrhose du foie.

 

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Marie-Soleil Noreau, ND.A , La Naturopathe Moderne, spécialisée en gestion du poids

Ressources:

Texte inspiré par les articles de Dr. Mark Hyman ainsi que notre formation en "First Line Therpay" et  le congrès en nutrition et prévention des maladies que nous avons pris à San Francisco en mai 2014 - "Annual IFM Meeting "